Él
Dès i 8 i t nous avons relevé des comptes relatifs à la
Postulance de la Ville Magistrale (i),et ces derniers font
ressortir que chaque année une somme était prélevée sur
c ) t t G e n v p E e
JQ'icmDe■ ZPodtu& mce
(9L f a p£o<5 a ictaDec^
4tyithopoùicuM e.
c)e dtXeu..
l U c p t j p u ) E i a - t S b v d & o
Fig. 3 .
le budget général pour couvrir les frais divers relatifs à
l’entretien de la chancellerie de cette dernière. Nous
n’avons pu retrouver l’époque à laquelle ce coin a été
gravé, mais elle nous paraît être la même que celle qui
fixe définitivement les types de la médaille et du jeton de
l’Ordre : la fin de l’année 1820. Par décret Magistral
donné le 11 décembre, le Grand-Maître pour éviter les
abus, interdisait la frappe de médailles et de jetons en
(1 j Rapport fait au conseil des finances de l’Ordre, pour l ’établissement du
budget de 1811 par les Baillis T ru et et de Quincy, Grand-Trésorier et Vice-
T résorier. A r c h i v e s n a t i o n a l e s d e F r a n c e . ABxix, çart. 1 4 9 .
province et imposait les typés ouvrés dans la ville Magistrale
et que le Grand-Trésorier devait céder aux divers
Convents à des prix déterhiinés et invariables. Le style
de ce coin, non signé malheureusement, est exactement
le même que celui de la médaille et du jeton gravé par
Coquardon, Jean-François.
Une dépense portée sur une facture au nom de ce graveur,
facture datée du 5 septembre 1820, qui avec le prix
pour diverses retouches faites au cliché représentant les
armes du Grand-Maître, réclame en outre une somme de
25o francs pour « une matrice à virole en acier pour confection
d ’un jeton», semble pouvoir nous autoriser à
attribuer ce coin à Coquardon qui travaillait pour
l’Ordre (1). Enfin, remarque à faire, le diamètre du coin
est exactement le même que celui du jeton de présence ;
il n’y avait donc eu lieu de ne graver alors qu’une
matrice, le droit de ce dernier jeton devant servir à la
frappe de celui des Postulances, ce qui était en
rapport avec l’esprit du décret Magistral, qui prescrivait
que tous les droits des monuments métalliques
dé l’Ordre devaient présenter l’effigie du Grand-Maître.
Malgré nos nombreuses recherches, il ne nous a pas été
donné de retrouver ce jeton.
Enfin, nous avons voulu nous rendre compte du motif
pour lequel un jeton avait été frappé pour les Postulances
de préférence aux autres degrés de l’Ordre : nous
l’attribuons au rôle important- que jouaient ces dernières
et au soin avec lequel ses divers membres étaient choisis
et instruits.
Avant d’être sacré Chevalier du Temple, tout candidat
devait faire un noviciat d’une durée d’au moins une
(1) A r c h i v e s n a t i o n a l e s d e F r a n c e . ABxix, carton 148. Cette facture est
indépendante de celles relatives à la médaille et au jeton de l’Ordre.