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l’amiral avait su conquérir et maintenant encore les
enfants dans nos rues chantent :
Piet Heijn, Piet Heijn, zijn naam is klein,
Zijn daden benne groot.
Hij overwon de zilvere vloot..
Cet événement est représenté sur la médaille de deux
manières.en premier lieu vanLoon(II, pp. 173,1,171,1),
où nous voyons les navires en ppsition de combat en
pleine mer, de deux côtés deux navires se combattent,
tandiVqu’au milieu un vaisseau sombre. Chez Muller
( i ^94 - bataille est représentée de la même manière.
VanLoon(II, pp. 173,2-171, 2) nous montre les navires
espagnols entrés dans la baie de Matanza, tandis que la
flotte hollandaise barre l’entrée. Muller ( i5g4a) donne
les mêmes détails.
De plus en plus se forme sur les médailles un type
bataille navale, et c’est curieux d’en suivre le développement.
nous croyons en avoir trouvé l’origine sur une
estampe célébrant la victoire remportée près des Dunes,
par l’amiral hollandais Tromp sur l’amiral d’Ocquendo.
En examinant l’estampe (Pl. XV), nous voyons, à droite,
deux navires, l’un hollandais, l’autre espagnol, se combattant
vigoureusement, un peu à droite un navire espagnol
(avec la représentation d’un saint à la proue),
sombre, la poupe est déjà submergée par les flots; les
mâts sont brisés, et les matelots tâchent de se sauver à
la nage.
C’est la première scène du combat qu’on pourrait
séparer par une ligne verticale de la seconde.
A droite nous voyons l’épave d’un navire en feu, les
matelots l’ont quitté dans des bateaux à rames, derrière
le navire en feu se trouve un vaisseau aux voiles largement
déployées.
i l
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Sur la médaille du combat des Dunes (van Loon, II,
pp. 252-245), nous voyons les mêmes motifs (Pl. XIII,
2), le navire couvert par les flots à droite, devant les
navires qui se combattent, le bateau-en flammes à gauche,
de nouveau nous pouvons constater ici que lemédail-
leur a dû rétrécir son exposé de la bataille à cause de
la petitesse de la pièce.
Nous tâcherons d’indiquer ce type bataille navale sur
d’autres médailles encore. En i 658, la flotte hollandaise
entre dans le Sond et y combat les Suédois. Là nous
trouvons de nouveau le motif des Dunes n° I (van Loon,
II, pp. 445-43o). (les navires en combat et le vaisseau
coulé). L’estampe (Muller, 2136) entrant beaucoup plus
dans les détails de la représentation du combat, paraît
être plus fidèle à la vérité.
En 1666, notre histoire navale atteint à son apogée :
les flottes hollandaises, sous les ordres du célèbre de
Ruyter, se battent victorieusement pendant quatre
journées consécutives avec les Anglais, la chaîne qui
barrait la Tamise est brisée, et le grand peuple britannique
tremble sous les coups des modestes marins hollandais.
Sur toutes les médailles célébrant soit les batailles,
soit les amiraux vainqueurs, nous relrouvons les motifs
de l’estampe des Dunes. La forme des navires est légèrement
modifiée, mais la manière dont le combat est représenté
est la même. Par exemple van Loon, p. 546. 1,
où nous retrouvons le motif des Dunes n° II, I e vaisseau
brûlant entouré de grands navires de guerre. Sur les
médailles repoussées par l’orfèvre Muller d ’Amsterdam,
nous voyons le motif des Dunes n° I, les deux navires se
combattant et le vaisseau qui sombre, au 55o, .2, le même
motif est répété.