mais d’amulettes. Je ne connais qu’une quinzaine de
ces amulettes. Chose remarquable encore, c est que des
amulettes ou tablettes votives en plomb et en pierre, relatives
au culte du soleil, furent trouvés en partie dans les
mêmes endroits où l’on trouva quelques-unes des susdites
médailles (voir NumizmatikaiRozlonyi III ( 19*J/f)’
pp. 81 à 87), ce qui explique que celles-ci étaient aussi
des objets appartenant au même culte solaire.
Quant aux accessoires des trou vailles, nous remarquons
que les grandes trouvailles étaient souvent contenues
dans des vases et qu’on trouvait aussi quelquefois des
imitations barbares des monnaies de Philippe dans des
tombeaux, en partie avec dès ossements ou mênie avec
des objets de parure.
Pour la technique du monnayage barbare, la découverte
de l’usine monétaire et de fonderie, de SzalacSka
(comté Sornogy) est de haute importance! X-Kevwe numismatique,
1907, p. 170.) Les objets qui y ont été trouvés
appartiennent à l’époque ultérieure delà période La Pene
et permettent de fixer approximativement leur âge. Les
piles en bronze serties dans des cercles de fer foige res-
remblent à celle trouvée à Avanche, mais elles sont de
Fig.' 10.
fabrique plus rude. Les trousseaux en bronze, très,
courts, et dont l’extrémité n’a pas souffert du martelage,
permettent de croire qu’ils étaient aussi sertis dans des
manchons en fer.
Dans le comté Tolna on a trouvé un moule en bronze
(fig. m), servant à la fonte des imitations de tetra-
drachmes de Philippe (revers). Le Musée national hongrois
possède une monnaie de type très ressemblant, qui
semble être coulé. A O’Szony (Brigetio), on trouva un
moule en terre cuite (fig. it), destiné à la fabrication
Fig. IL
d’un grand bronze très rude, au type impérial (d’un des
Antonins?). Cependant, en général, la fonte n était certainement
qu’un procédé exceptionnel.
J ’ai trouvé souvent des monnaies eravisques, provenant
de diverses trouvailles, mais frappees avec le meme
coin. Il y avait parmi elles des monnaies portant le nom
de Domisa (n °io o 63 de 1 atlas), qui avaient toutes les
mêmes lignes irrégulières en zig-zag. couvrant en partie
l’inscription et provenant de la détérioration du coin. La
quantité des pièces analogues nous force à supposer qu’on
faisait usage de poinçons, ou bien, ce qui est plus simple
encore, qu’on fabriquait de nouveaux coins a 1 aide des