plus notre esprit de la poésie classique comme le faisaient
les lettrés du XVIe, du XVIIe et du XVIIIe siècle.
Il faut donc que nos artistes soient de leur époque et
traduisent leurs créations en langage moderne correspondant
à notre culture et à notre idéal. C’est ainsi
seulement qu’ils rendront leurs oeuvres vivantes et susceptibles
d’être comprises et appréciées parleurs contemporains.
■* J ’ajouterai, pour terminer, que non seulement ils
doivent être de leur époque mais encore de leur pays.
Si nous avons pris comme exemple d’une belle facture
les oeuvres de quelques artistes français, ce n’est point
pour conseiller aux médailleurs d’autres pays de les
imiter. Dans un pays latin la tradition classique, l’inspiration
fondée sur les modèles grecs se justifie: il n ’en
seiait pas de même dans les pays germaniques où- les
artistes sont tentés, par tempérament, de mettre plus
d’énergie et de réalisme dans leurs oeuvres que les
artistes français fidèles à leurs traditions de mesure,
d’élégance, d’harmonieuse pondération.
Il faut étudier les belles oeuvres étrangères pour se
former le goût, pour exercer sa critique et non pour les
copier.
Il faut rester fidèle aux qualités de sa race et s’inspirer
de la nature et du génie de sa patrie.
Bruxelles.
C h . B ijl s .
EINIGES ÜBER ÖFFENTLICHE
MÜNZ- U l MEDAILLENSAMMLUNGEN
IN LEMBERG .
Die Stadt Lemberg durch den Fürsten Danilo für
dessen Sohn Lew (bedeutet Löwe daher auch die polnische
Benennung Lwow-Löwenburg), gegen Mitte des
XIII Jahrhundertes gegründet, nahm im Polenlande
als bedeutende Handelsstadt eine hervorragende Stellung
ein, entwickelte sich trotz der häufigen Unruhen
und zalreicben Kriegen unaufhaltsam, und bildet seit
der Polenteilung einen Hauptpunkt polnischer Kultur.
Lemberg zält cca. 200000 Einwohner, besitzt höhere
Schulen und ist der Sitz hoher Staats- und Kirchenobrigkeiten.
Es sind hier viele Denkmäler vergangener Zeiten teils
in öffentlichen Sammlungen und ein beträchtlicher Teil
in privatem Besitze aufgehäuft; ich will bloss eine
Übersicht derjenigen wissenschaftlichen Institute bringen,
welche u. a. auch der Numismatik Aufmerksam
keit schenken.
Die erste Stelle nimmt das sogenannte « Ossolineum »
ein, welches im Jahre 1817 vom Grafen Josef Maximilian
de Tenczyn-Ossolinski gestiftet und im Jahre 1828