a3 . Jetons du magistrat d’O^tende.
ad- — i ! f r f de Tournai.
25. — ; r r d’Anvers.
26. — de la Monnaie.
27. — d’administrations diverses.
Les jetons des provinces septentrionales seraient répartis
d’une manière analogue.
Lorsque ces diverses catégories auraient été prélevées,
ce qui resterait pour former les nos 1 et 2 (jetons banaux
et jetons sans affectation spéciale) serait le petit nombre.
Il résulte des divisions mêmes que nous avons faites,
et qui sont basées sur la nature des choses,; que 1 etude
méthodique et approfondie des jetons des Pays-Bas
doit le plus souvent être une étude locale. Il faut étudier
dans chaque ville ou province, en y consultant 1 histoire
et les archives, les jetons qui en sont originaires.
Ces données nous amènent à conclure que la rédaction
d’un Répertoire des Jetons des Pays-Bas devrait se faire
sous la direction d’un comité hollando-belge, qui centraliserait
les résultats des recherches faites dans chaque
ville ou province des deux pays par un ou plusieurs collaborateurs.
Nous croyons que ce travail ne pourrait mieux se réaliser
que sous la forme d’un répertoire par fiches, a
l’instar de la Bibliotheca Belgica, le répertoire bibliographique
publié sous la direction du très érudit M. Van
der Haeghen, bibliothécaire de la Ville et de 1 Université
de Gand.
Chaque jeton y ferait l’objet d’une fiche, ou seraient
inscrits les différents renseignements qui le. concerne,
et dont nous avons énoncé la liste plus haut. Les descriptions
pourraient ainsi se grouper et se compléter au
fur et à mesure des découvertes.
Les fiches seraient rangées méthodiquement au cours
de leur apparition; elles porteraient un repère ou un
numéro d’ordre indiquant à quelle division du répertoire
elles appartiennent.
Sur des fiches intercalaires pourraient être esquissés à
grands traits les organismes et Jes administrations pour
lesquels les jetons ont été émis; d’autres pourraient contenir
des observations générales s’appliquant à certaines
catégories de jetons, qui, sans avoir une origine locale
commune, constituent des groupements n’ayant néanmoins
rien d’arbitraire : tels sont, parexemple^ les jetons
à légendes françaises du règne de Charles-Quint, qui
méritent une étude littéraire et linguistique; les jetoils
du règne d’Albert et Isabelle, dont les emblèmes et les
légendes empruntés à l’antiquité classique, se ressentent
de l’influence de la philologie latine, encoretrès en vogue
à cette époque dans les Pays-Bas.
Plusieurs séries de jetons ont été publiés déjà d’une
manière assez complète : ceux d’Ypres par M. Van den
Peereboom; de Gourtrai par Van Peteghem et de
Schodt; M. Gilleman se consacre en ce moment aux
jetons gantois ; nous mêmes avons inséré dans la Revue
belge de Numismatique deux mémoires sur ceux du
Franc et de la Prévôté de Bruges; enfin la classification
des jetons de Bruxelles est faite, et ne demande qu’un
complément historique et épigraphique.
Pour beaucoup de pièces, il suffira donc de rédiger des
fiches en utilisant des renseignements déjà existants.
Ainsi une partie du Répertoire pourrait voir le jour à
bref délai.
Le principal avantage que nous trouvons au mode de
publication que nous venons de décrire, ¡réside dans la
faculté de le compléter sans cesse ; bien des numismates