que d’une partie de la coupe du flan, la coupe complète
figurant deux reliefs semblables, puisque le reliel
du disque est un anneau : il est évident qu’une coupe
diamétrale le travrese deux fois.
Nous avons fait la même expérience avec un flan
composé de plusieurs plaques de cuivre très minces
(om.ooa) soudées l’une à l’autre à l’étain, de façon à ne
former qu’une seule masse. Le résultat à la frappe a été
le même que pour un flan homogène ; mais ici, les données
sont beaucoup plus complètes, car on peut suivre
sur la coupe le déplacement subi par chacune des couches
du métal (fig. 2). Le plissement B s’est encore produit
Fig . 2.
sur la lame inférieure; chacune des lames suivantes
épouse la forme du pli de la lame précédente, en arrondissant
ses angles, pour arriver finalement à la forme
définitive du relief A. (On remarquera dans la figure 2,
qui est la fidèle reproduction de la coupe obtenue, que le
plissement B n'est pas exactement dans l’axe du relief.
Cela provient de ce que la pression a été plus forte à
disques de cuivre superposés), car nous remarquons sur la face, qui a dû
être creuse à u n certain moment de l’opération et dont la planimétrie n’a
été rétablie que p a r les actions subséquentes du balancier, des lèvres de
raccordement qui nous apprennent en quel endroit s’est formée une duplicature
.. »
gauche et qu’une plus grande partie du métal a déplace
le pli vers la droite). Ces expériences ont été répétées
avec un coin inférieur portant le même creux annulaire
que le coin supérieur. Le résultat obtenu a été celui qui
était à prévoir par le raisonnement, savoir : que le plissement
dans ce cas devait être central (fig. 3). Et ici, il
est indispensable que nous fassions remarquer que dans
la figure 3, on peut voir des zones où l’épaisseur des
lames est plus forte qu’ailleurs; c’est dans ces parties
que les lames ont gardé sensiblement leur épaisseur primitive.
Ces zones forment ici une sorte d X, comme
nous le dessinons, en exagérant, dans la figure t\.
% $ |
■ ' \ ___ J :
Fig- 4.
Le métal dans ces parties est donc moins écroui que
partout ailleurs et (contrairement à ce que nous pensions
antérieurement), les reliefs ont une densité plus forte
que certaines parties internes formant précisément cette
zone en X.