naies d ub module plus petit que le précédent, que nous
appellerons M. B. Réduit (Pl. XXXVI, .7) ; elles pesaient
comme 3oo monnaies d un module et d ’un poids inférieurs
encore au précédent, émises de 3 11 à 3 t3, que
nous nommerons P. B. (Pl. XXXVI,. 8) ; elles pesaient
comme 400 monnaies émises entre l’an 3 r3 et l’an 33o,
que nous appellerons P. B. Réduit (Pl. XXXVI, g).
Enfin elles pesaient comme 6oo monnaies du plus petit
module émises en grande quantité depuis l’an 33^, appelées
quinaires (Pl. XXXVI, io).
Le poids théorique de ces six nominales est le suivant :
i o o G . B . p è s e n t i o o o g r . , d o n c l e p o i d s t h é o r i q u e e s t i o g r .
i o o M . B . R . — 5o o — — — 5 ______
i o o P . B R . — 2 5 o— — 2 __5o.
tooM.B. — 666 — 66 — — 6 — 66.
iooP.B. — 333 — 33 — 3 — 3 3 .
ioo Q. — 166 — 66 — — i __66.
Nous avons trouvé que les poids théoriques des G. B.;
des M. B. R. et des P. B. R. sont de to grammes, de 5
et de 2 gr. 5o respectivement.
Il semblera donc extraordinaire que ces poids soient en
relation avec ceux des M. B., des P. B. et des Q., c’est-
à-dire de 6 gr. 666. de 3 gr. 333 et de t gr. 666. On
remarquera que ces derniers poids laissent théoriquement
une queue de fraction infinitésimale. Par suite, si
nous réduisons d ’une fraction équivalente les poids des
monnaies de 1 autre groupe, soit que nous portions les
G,B. de to grammes a g gr. 9999 e^c- ^es deux autres
de 5 grammes et 2 gr.5o à 4 gr. 999 et à a gr. 4ggg
respectivement, la relation des poids entre les monnaies
des deux groupes se trouve parfaitement établie et rien
ne s’oppose à ce que l’on dise que le poids du G. B.
(9 g1'- 999) est le double de celui des M.B.R. (4 gr.ggg);
le triple des P. B. (3 gr. 333); le quadruple des P.B.R.
(2 gr. 4999) ? le sextuple des Q. ( r gr. 666); et que celui
duM. B. (6,gr. 666) représente les 2/3 du G. B., le
double des P. B. et le quadruple des Q.
La relation mathématique- entre les poids des monnaies
émises par Dioclétien et ses premiers successeurs et
les poids des monnaies émises par Constantin nous permet
d’affinner que la réforme de Dioclétien fut transitoire.
Elle aurait été établie dans le b ut de trouver le temps
nécessaire à la préparation des monnaies qui devaient
constituer le nouveau système monétaire; en un mot,
la réforme de Dioclétien servait à faciliter le passage
d’un système à l’autre. En substance, les deux réformes
11’en forment qu’une seule et unique, qui peut bien
être dénommée Dioclétio-constantinienne.
Il est nécessaire maintenant d’examiner ces monnaies,
dont le module ainsi que nous l’avons dit, se confond
avec une nominale et l’autre; enfin ces monnaies que l’on
supposait être d’un poids frauduleux.
Suivant la nouvelle chronologie, ces monnaies que nous
considérons comme étranges, furent émises alors qu’il
n ’existait aucune harmonie entre ceux qui se partageaient
le pouvoir. Par suite, les officines monétaires travaillaient
indépendamment l’une de l’autre. Celles qui
étaient sous la domination d’un empereur, frappaient les
monnaies.esthétiquement différente de celles qui étaient
émises,sous l’autorité de l ’autre empereur. Mais bien que
l’esthétique fût différente, lès poids ne différaient pas
de celui des monnaies contemporaines émises par les
autres officines. Ainsi 5o monnaies, dont le module se
rapproche de celui du M..B. (Pl. X.XXVI, 11) pesaient
exactement comme 5o pièces que j’ai appelées M. B. R.
(Pl. XXXVI, 7), De même, 100 pièces dont Je module