réduire de MM. Fonson frères, dont M. J . Fonson, avec
beaucoup de précision et d’amabilité, a expliqué le méca-
nisme.
R é c e p tio n p a r le s A u to rité s c om m u n a le s .
Le soir, à 9 heures, M. M a x , bourgmestre de Bruxelles,
assisté de MM. les échevins Steens et Maes a reçu les
congressistes a l’Hotel de Ville. Ces derniers ont pu
admirer la splendeur des salons de notre merveilleuse
maison communale qui avait reçu son éclairage des
grands jours. Les choeurs du Conservatoire ont donné
dans la salle gothique un concert dont le programme avait
été aussi artistement composé qu’il fut bien exécuté.
Lundi 27 juin 1910
S é a n c e s d e s S e c t i o n s
I
Section de Numismatique
Président . M. A. Blanchet ; Vice-Président : M. le
Dr Kirsch.
Siègent en outre au bureau : M. le vicomteB.de Jonghe,
président de la Commission d’organisation, etV. Tourneur,
secrétaire. Trente-cinq membres sont présents.
M. le D H aeberlin expose l’historique de son ouvrage
sur l’aes grave. Il s ’est efforcé, dit-il, de classer et de
grouper des matériaux qui jusqu’ici se trouvaient dans
un véritable,. état chaotique. Il en montre les planches en
phototypie, qui constituent un recueil de toutes les pièces
connues.
M. S. R ic c i, au nom des numismates, félicite M. le
DrHaeberlin d’avoir introduit de l ’ordre dans une branche
de la numismatique sur laquelle on ne possédait guère de
travaux approfondis. (Applaudissements
M. E. B a b e l o n donne lecture de son mémoire sur un
nouveau statère primitif de l'Ionie méridionale. (Applaudissements
ttj-M
M. E . D em o l e lit la traduction de la note de M. Imhoof-
Blumer, sur le Corpus des monnaies grecques, entrepris
par l’Académie royale de Prusse. (Remerciementsi)
M. T o u r n e u r présente le rapport de M. Y a k o u n t sCh i -
k o f f , sur un médaillon inédit de Syracuse. Il fait circuler
un moulage de cette pièce surprenante qui, à première vue,
produit l ’impression d’une oeuvre de la Renaissance. Il
conviendrait donc d’étudier la monnaie elle-même au point
de vue de l’authenticité, ce qui ne pourrait être fait que
d’après l’original.
M. S e l tm a n estime que la pièce n ’est pas authentique.
M. E . B a b e l o n ne lui reconnaît pas un de ces caractères
d’authenticité qui ne trompent pas : un côté bombé, l’autre
concave. Mais, ajoute-il, on ne pourrait se prononcer définitivement
sans avoir vu la pièce elle-même.
M. l e P r é s id e n t résume ensuite les conclusions du
mémoire de M. Mac Donald.
Puis, M. R icci expose sommairement les mémoires de
MM; S im o n e t t i et P a n s a . Le premier est un travail préliminaire
à une série d’études sur les monnaies italiotes ;
M. Ricci fait l ’éloge de M. Simonetti qui, bien qu’isolé
à San Ohirico Raparo, loin de toute bibliothèque, poursuit
avec courage ses travaux scientifiques.
Le mémoire de M. Pansa tend à attribuer à Métaponte