siyement réduire ces cinq questions à deux : i 0 Comment
faut-il nommer le côté opposé au revers d’une monnaie ou
d ’une médaille et quelle doit être la définition de ce côté?
a0 Comment fa u t-il indiquer le sens que suivent les
légendes et le point d'où elles partent ?
Les questions dont on a cru devoir momentanément
ajourner l'étude se rapportent : 3° aux côtés propres
que possèdent ou ne possèdent pas les objets représentés
sur une pièce; 4° à l’ordre qui doit intervenir
dans l’énoncé des légendes et la description du sujet:
5° enfin à la simplicité des descriptions. Ces questions
pourront être reprises dans un futur congrès.
Je dois ajouter que la commission n ’a pas été unanime
sur tous les points soumis à son étude et que plus
d’une divergence s’est manifestée: aussi mes honorables
collègues voudront-ils bien faire prévaloir leurs opinions
en temps utile. Je désire cependant leur exprimer ma
vive gratitude pour la peine qu’ils ont prise à défendre
leurs points de vue, ce qui ne pouvait avoir d’autre
résultat que d’éclairer utilement la discussion.
Mes remerciements vont aussi à MM. Ferdinand de
Saussure, Théodore Flournoy et Alexis François, professeurs
à l ’Université de Genève, à M. le Dr E. Schro-
der, professeur à l’Université de Gôttingue, à M. Paul
Joseph, directeur de la Frankfurter Münzzeitung, à
Francfort, à MM. Dr Hermann Escher, Dr Cari Boysen
et Frédéric Gardy, directeurs des bibliothèques de
Zurich, Leipzig et Genève, enfin à M. le Dr F. Burck-
hardt, attaché à la Bibliothèque de Zurich.
AVANT-PROPOS.
En numismatique, comme dans les autres branches de
l’archéologie, la science doit s’appuyer sur la description
exacte des monuments.
De tous temps, les descriptions ont présenté d’autant
plus de précision que la science reposait sur des bases
plus solides, mais ce qui a constamment nui à cette précision,
c’est d’une part l’emploi de termes dont l’étymo-
logie et le sens peuvent être discutés ; d’autre part, c’est
le manque d’entente pour les règles à adopter en matière
descriptive.
Chaque science est sans doute souveraine pour le choix
des mots et des règles descriptives qu’elle emploie, mais
encore faut-il que ces mots et ces règles soient énoncés
et connus; il faut qu’un congrès, la plus haute autorité
en ces matières, leur ait donné sa sanction sous forme de
voeux.
PREMIÈRE QUESTION.
Comment faut-il nommer le côté opposé au revers d'une
monnaie ou d’une médaille et quelle doit être la définition
de ce côté, « Avers » ou « Droit » ?
Si une pièce de monnaie ou une médaille était une
chose qui. se présente naturellement par une de ses
faces, plutôt que par l’autre, on comprendrait qu’il n’y
ait pas de termes rigoureux pour l’une d’elles. C’est ainsi
qu’on a pu presque laisser tomber en désuétude le mot
endroit, par opposition à envers, lorsqu’il s’agit, par
exemple, d’un habit; car un habit est une chose qui se
présente si naturellement par un de ses côtés, qu’il n’y a