est légèrement supérieur aux P. B. (Pl. XXXVI, 12)
pèsent exactement comme 100 P. B. (Pl. XXXVI, 8.)
Il ressort donc que de ces monnaies, les premières appartiennent
reellement à la classe de M. B. R. du poids
théorique de 4 gr. 4999; ^es secondes à celles des P. B.
de 3 gr. 333.
Avant de passer outre, je crois bon de dire que la
relation proportionnelle entre les poids de toutes ces
nominales me parait conduire à l inlerprétation que l’on
doit donner aux deux X et de la lettre I, soit le
chiffre XXI, qui se trouve tant sur les soi-disant antoni-
nianus que sur les monnaies du module plus grand de la
première tétrarcliie.
Il est avéré que 5o G. B. marqués avec les deux X et
la lettre I pèsent exactement comme 100 M. B. R.
marqués d’un seul X. Ne pouvant interpréter cette lettre
autrement que pour le chiffre io, et vu qu’elle se trouve
reproduite sur les monnaies pesant exactement la moitié
des G. B., il paraît assez logique que la lettre I accolée
aux deux X, ne fasse pas partie du chiffre, mais qu’elle
ne soit mise la que comme un signe de valeur. Par
conséquent le soi-disant chiffre XXI, doit être lu pour
20 unités as. sembelles ou autres (r).
Toutes les monnaies dont nous venons de contrôler le
poids, outre qu elles sont argentées extérieurement,
renferment de l’alliage d'argent, ce qui fait que leur
poids n ’en détermine pas la valeur qui peut uniquement
résulter de la valeur proportionnelle des métaux qui
forment leur alliage.
Afin d établir la valeur de ces monnaies, il est nécessaire
avant tout, de rechercher la relation qui pouvait
(1) G, D a t t a x i . 1 La cifra XX] sopra i cosi detti antoniniani », Rivista
italiana di Numismatica, fase. I l i (igoS).
LA
RENAISSANCE DE LA MÉDAILLE
EN FRANCE
ESSAI BIBLIOGRAPHIQUE
ce La médaille gravée par M. Ponscarme avec une
» grande finesse, offre un portrait excellent, exécuté dans
» des conditions véritablement numismatiques. Son
» relief doux et harmonieux s éloigne beaucoup du
» système de demi-ronde bosse qui créé un véritable
» embarras à la fabrication, et donne prise à une prompte
» détérioration... »
Adrien de Longpérier, appréciant en ces termes la
médaille offerte le 8 mai 1868 par l’Académie des
Inscriptions et Belles-Lettres, à Joseph Naudet, son
secrétaire perpétuel honoraire, à l’occasion du cinquantenaire
de son élection, avait eu l’intuition d ’une rénovation
de l’art de la médaille (1).
L’oeuvre de Ponscarme révolutionnait, en effet, tous
les principes de l’école de gravure de l’époque ; elle rompait
avec, des traditions, vieilles de plus de trois siècles.
(1) Revue numismatique, 1868, p. 236.