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'soin que la;pièce Soit bieb aulmilièu du cadran et.que
les deuxj axes, de la pièce et, du, cadran coïncidejiit;
;Pour,lés ¡légendes circulaires cUfectes et indirectes, on
lit le nombre de degrés oorjrespondant au ¡commencement
de la,-légende en la faisant précéder: des lettres D
ou i, suivant,que la légende est;directea u -indirecte.
..Si la légende est inscrite dans Je champ,, an reliei par
des lignes idéales les chiffres de la gauche avec ceux de
la droite du disque, de façon à former les lignes 55-5,
. ho-( 0, 45- i 5,40-20 et 35-a5 , etc., et l’on énonce la légende
en la faisant précéder de l ’indication G. directe, <1 indirecte,
R. rétrograde et B. houstrophédon, suivie du premier
des chiffres sur la ligne desquels le commencement
de la légende se trouve tracé\(i).
Kx- : N° 5. (C. dir. 5 i) VERITAS
N° 6 (C. dir. 37) ' . * —
S’il s’agit de décrire une pièce figurée sur un livre, on
fera usage d un disque transparent imprimé sur cellu-
loïde (a).
La méthode exposée ci-dessus convient à toutes les
langues et à toutes les légendes monétaires; elle se comprend
rapidement; elle;est en outre la concision et
l’exactitude même.
Genève.
. . . . . . . E t j g . D e M o l e .
(i) Il est évident que celte lecture donne la situation de la légende du
champ, de haut en bas, ce qui est généralement le plus important. Si l’on ~
voulait avoir la situation de la même légende, de .gauche à droite, on répéterait
la même opération que cbdéssus, mais en traçant les lignes idéales de
façon à relier les. chiffres du haut .du disque avec ceux du bas.
. ; imprimerie,H. Jariys, 4, rue .de la Treille, à Gepève, s,e charge de
fournir les disques nécessaires, soit en carton, soit en céÙuloïde.’
L ’ÉVOLUTION
MÉDAILLE HONGROISE MODERNE
(1817-1910)
On a maintes fois dit que 1 état favorable de la vie
politique et économique est la condition primordiale de
l’essor des beaux-arts. C’est vrai surtout pour l’art de la
médaille qui ne peut se développer que dans un pays
riche, satisfait et puissant. La médaille est un art pour
la gloire et pour la glorification. Un art qui fait plaisir a
celui qui se glorifie aussi bien qu’à ceux auxquels il
raconte des gloires. C’est généralement le chef d’une
communauté quelconque qu’on glorifie ; le plus sou vent
ce sont les princes; maintes fois les puissants patriciens.
Dans la règle, l’art de la médaille prend naissance dans
les cours des princes. Les premières médailles portent
les portraits des princes; ensuite, on y voit ceux des personnes
de la famille, de l’entourage du prince ou les portraits
de ceux que le prince entend distinguer. Le revers
de la médaille représente les hauts faits du prince et
l’artiste y trouve l’occasion de donner libre carrière à sa
fantaisie. Les traits personnels s’effacent, l’oeuvre de
l’artiste perd le caractère del’art appliqué, 1 artiste s émancipe
de son sujet et exerce l’art pour 1 art.