été immortalisée sur la médaille frappée pour ce cas. On
peut également émettre la supposition que nous avons
devant nous non pas un nouveau type, mais une simple
erreur de graveur. Cette hypothèse, qui paraît d’abord
tout à fait plausible, doit néanmoins, je crois, être rejetée,
vu le poids inusité de la pièce.
Il n ’est pas inutile de noter en même temps, que le
type du trige n ’est pas tout à fait inconnu à la numismatique
antique. Il se rencontrejt par exemple, sur les
didrachmes de Tëanum Lidicinum, en Campanie, frappés
au commencement du IIIe siècle (v. S am b o n , Les
monnaies antiques de l’Italie, p. 3*71—3^3).
Reste la question de l’authenticité du médaillon ; elle
est particulièrement intéressante, à cause dessingularités
de la pièce, qui, naturellement, doivent faire naître
quelques soupçons. Personnellement, après un examen
minutieux, je la crois bonne; c’est également l’opinion
unanime des conservateurs du musée de l’Ermitage,
MM. de Markoff, Retovsky et Pridrik, ainsi que des
autres numismates de Saint-Pétersbourg, auxquels j’ai eu
l’occasion de la montrer. Le défunt M. Giel, dont le jugement
en cette matière était très sûr, s’est également
exprimé d’une manière catégorique dans lé même sens.
Comme preuves matérielles de son authenticité, je puis
alléguer le style et l’exécution, qui sont tout à fait
antiques et correspondent parfaitement au travail des
artistes de Syracuse vers lé milieu du IVe siècle avant
notre ère.
Saint-Pétersbourg, janvier 19TO.
B. Y a k . o iw t c h ik . o f f .
THE ORIGINAL SIGNIFICANCE
OF THE
INSCRIPTION ON ANCIENT COINS
Elsewhere I have drawn attention to the close association
that can often he traced on Greek coins between the
inscription and the characteristie type or Tiapaa-r^ov of
the responsible authority, and have suggested that
the former was originally nothing more than an interpretation
or transliteration of the latter (1). On the
oldest coins of Phocaea, for instance, the initial <I>
is merely complementary to the « canting badge » of
the seal; it has no connection with any such w’ord
as <n;atTip understood. It may be interesting to approach
the question from another side, and to see whether
any evidence in support of the hypothesis can be gleaned
from the actual legends. The following notes may possibly
supply sufficient material to provide the basis for a
fruitful discussion. They cannot claim to be at all
exhaustive, or indeed to do more than bring together
some of the better known facts regarding the most typical
forms. Unfortunately there are very numerous cases
where abbreviation renders ambiguity inevitable. Thus,
to quote but a single example, YEAH on the coins of
(1) Coin T yp e s, pp. 127 f.