Rev. Rückläufig : qICTSNAqCSMASDDV°H°I-
Von einem Stern begleitetes Monogramm aus G , A , N , D.
i 3 mm. 1,-43 g. , ;
Die Legende des Averses zeigt den entstellten Namen
des Kaisers Anastasius, 49 1-518 ; in der des Reverses ist
noch das « Victoria Augustorum, Conob » der correcten
Golddrittel desselben Kaisers erkennbar. Auch der der
Victoria beigefügte Stern ist vorhanden, die Figur selbst
aber durch ein Monogramm ersetzt, das ich in den
Werken von Sabatier, Friedländer, Keary, Bel fort und
anderer Litteratur über die Münzen der Völkerwanderung
vermisse.
Unter den Zeitgenossen des Anastasius passt nur der
Name des Königs der Burgunden, Gundobald zu Lyon,
473-5i6 n. Chr., auf die Buchstahen des Monogrammes.
Aehnlichheit in der relativ feinen Ausführung haben die
Silbermünzen (Halbsiliquen?) dieses Königs mit PA.X
E T ABVNDANTIA aus der Münzstätte Lyon (1).
Die bisher bekannten Münzen des Gesetzgebers der Bur-
gunden in Gold, Silber und Bronze zeigen das Monogramm
aus G NB oder G A NB (2), während diejenigen
seines Nachfolgers Sigismund, 5 iti-524, das aus SGMD
zusammengesetzte Zeichen aufweist. Die Zuweisung des
Goldtriens im Münchener Cabinet an Gundobald kann
wegen der genannten Abweichung (D statt B) jedenfalls
nicht abgelehnl werden. Die Tafel II der Monogramme
bei S a b a t i e r . Monnaies byzantines I , lehrt, dass Gundo-
balds Zeitgenosse Odoakar mindestens vier verschiedene
Monogramme führte, der Ostgothe Theodorich deren
mindestens zwölf.
München.
H. B u c h e n a u .
(1) E ngel-S brrure. Traité, fig. 101.
(2) Rev. Num. (Paris), 1848, p l. VIII; K e a ry . Coinages o f Western
Europe, 1879, pl. III; E, S, I. S., 38; B e l f o r t , N. 2242.
A PROPOS
d’un
DENIER INÉDIT DE LOUIS LE BÈGUE
FRAPPÉ A NAMUR
Le classement des monnaies frappées à Namur pendant
la période carolingienne est resté jusqu ici un peu
incertain; les divers auteurs (i) qui se sont occupes de
cette question ont émis, au sujet de la place à assigner à
certaines pièces, des opinions qui ne paraissent pas pleinement
satisfaisantes et qui ne sont même pas toujours
absolument concordantes.
La rencontre, dans une trouvaille parfaitement déterminée,
d’un denier que je décrirai plus loin (2) et dont
l’époque de fabrication paraît certaine, semble permettre,
en le prenant pour base d’observation, de constituer un
système rationnel de classification de ces especes. laissant
de côté les deniers de Charlemagne (3) qui appartiennent
à un groupe sans liaison avec les pièces dont j’ai à m’occuper,
je vais essayer d’exposer comment, dans son
ensemble, le monnayage carolingien de Namur me paraît
devoir être présenté.
(1) Entre autres, Longpérier, Gariel, MM. Engel et Serrure, et M. Prou.
(2) Dans le paragraphe II.
( 3) Reproduits dans G a r i e l , 2 ' partie, p l. IX, 1 0 0 , et dans P r o u , Cata-
l o g u e pl. III, 100.