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EXAGIA BYZANTINS EN VERRE
I N É D I T S .
En i 8g5, G. Schluinbergev publia dans la Revue des
études grecques (i) un corpus des exagia qui lui furent
connus. Depuis lors, l’Ermitage Impérial a acquis 4 1 pièces
d’exagia-es presque autant que contient le corpus, qui en
énumère 4 2- Parmi ces exagia j’en ai trouvé 36 qui ne
se trouvent pas dans le corpus de M. Schlumberger.
Leur description fait le sujet de cet article, mais, avant
de la donner, qu'il me soit permis de faire quelques
remarques à propos de certaines conclusions de
M. Schlumberger. Je dois dire d’abord qu’il est très
étonnant que le poids de ces exagia, qui en pareille
matière est presque le point principal, n’est donné que
de iq pièces sur 4 2 ; ensuite que la couleur du verre n ’est
jamais indiquée Vu que «ce détail ne semble avoir aucune
importance archéologique ». Nous avons cru nécessaire
d’indiquer partout la couleur du verre, et nous sommes
en état de dire que ce « détail » n’est pas à dédaigner,
vu que l’examen des pièces nous donne la possibilité
d’établir que les exagia des solidi de chaque éparque.
étaient faits du verre de la même couleur que.les exagia.
(i) Poids de verre, étalons monétiformes d'origine byzantine, imprimé
aussi dans : G. S c h l u m b e r g e r : Mélanges d'archéologie byzantines. Paris,
1895, pp. 315 et suiv.