en Transylvanie et aux frontières du nord-ouest de la
Hongrie (trouvailles du comté Pozsony, à Stomfa, Szered,
Pozsony et Rète, où l’on trouva deux exemplaires
mêlés aux monnaies du groupe de Biatec).
Les nos 9692-9696 de l’atlas, au type de Larissa, ont
été trouvés à Versecz, Lugos et Widdin, le n° 9899 à
Widdin^ le n° 9761 à Lugos, le n° 9727 dans le comté
Màramaros, le n" 9816en Roumanie; les espèces nns 9870-
9886, fréquentes en Roumanie, furent importées en
Transylvanie et même jusque dans les comtés d’Arad et
Bereg. Des tétradrachmes au type d ’Alexandre, se trouvent
aussi en Bosnie, Servie, Transylvanie, et dans les
comtés sud-est de la Hongrie.
Des pièces hybrides, à la tête d’Alexandre, avec le
cavalier au revers, mêlées à des imitations au type de
Philippe, de fabrique très rude, aux bords retroussés,,
saillants, furent trouvés à Raffna (comté Krasso).
Les données recueillies sur des trouvailles en partie
pas encore publiées ou récentes, des monnaies du groupe
de Biatec (voir les nos r o i4 i - i o i 84 de l’atlas), ont contribué
à rendre plus amples nos connaissances du territoire
de leur circulation. Les lieux de trouvailles connus
depuis longtemps (Jahrendorf, Parndorf, Simmering
et Siebenbrunn) sont situés sur la rive droite du Danube.
Sur la rive gauche, la grande trouvaille de Pozsony
était connue. Cependant,denouveaux lieux de trouvailles
s’échelonnent autour de celui-ci : Rète (248 pièces),
Bazin, Konyha, tous dans le même comté Pozsony, puis
Czobolyfalu (comté Trencsèn), Èrsekujvàr et Tardos-
kedd (comté Nyitra), les environs de Komàrom et
de Léva, ensuite Bél et Bôrzsony (comté Hont). En
tout, dix endroits avec deux grandes trouvailles, sur
la rive gauche du Danube. Il faut remarquer aussi
que les petites trouvailles sporadiques, fréquentes da
ns
la même contrée, prouvent bien davantage qu’u
ne
grande trouvaille isolée. — On pourrait penser que,
puisque les monnaies en or de Biatec, qui, ayant le
caractère des regenbogenschüsselchen, semblent être les
premières émissions de ce groupe, se trouvent seulement
au sud du Danube, la frappe et la circulation du
dit groupe y furent inaugurées et que, plus tard, le territoire
du peuple ou celui de la circulation de ses monnaies
seule se modifia, ou bien s’étendit sur la rive
gauche.
En étudiant ce groupe, on y peut distinguer des
étapes d ’évolution et de changement total du style, de
fabrique différente, des influences typologiques du monnayage
noricien et pannonien, et même un cercle d’idées
artistiques et de symboles, tout différent de celui que les
monnaies barbares des pays voisins nous offrent. Pour
toutes ces raisons, — soutenant d’ailleurs l’avis que leur
frappe date du milieu du premier siècle av. J.-C ., —
aujourd’hui on ne pourrait pas les attribuer aussi sûrement
aux Boïens qu’il y a quelques années. Puis, à
cause des tétradrachmes de Thasos (à t5 gr. et 16 gr. 44)
mêlés aux monnaies de Biatec, Nonnos, Devil et B u s h
et à une nouvelle espèce de 17 gr. 2 (fig. 5). dans
Fig. 5.
la trouvaille de Rète, et trouvés aussi ailleurs dans