on avait, sans doute, en vue d’en reproduire la vue (i).
Quelques années plus tard, Sanderus a publié une vue
du même château en 1647, qui me semble devoir être
plus exacte, mais, même en tenant compte des dégâts
que le château a du subir à la suite du siège qu il a
soutenu en 1 ji)3 , la veille de la bataille de Gavre, on
doit croire que le graveur du sceau a usé de trop de
fantaisie dans le dessin qu’il en a fait, pour ne pas
faire des réserves sur son exactitude. Le château fut
compris parmi ceux que, vers on ordonna de raser
pour empêcher les mécontents de s’y établir., on ne donna
pas suite à cet ordre, car il ne fut rasé par Turenne
qu’en i 658.
La porte du château des comtes à Gand figure jusqu’à
la révolution française sur le sceau de la châtellenie
du Vieux-Bourg de cette ville (PL XXVIII).
Le perron de Liège qui figure sur le sceau de cette
ville est encore un des rares souvenirs du passé encore
existant.
Le petit nombre de ces anciens,souvenirs qui ont pu
arriver jusqu’à nous, ne permet pas d établir que la these
que j’ai essayé d’exposer ait été suivie d’une manière
générale; je la soumets, Messieurs, a votre appréciation.;
j’espère que vous ne me refuserez pas les observations
que vous pourriez me présenter. i ;
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NOUVEAU STATÈRE D’ÉLECTRUM
DE
L’IONIE MÉRIDIONALE
I.
Les séries monétaires primitives en electrum de l ’Ionie
méridionale se sont enrichies d’un appoint considérable
depuis le moment où, en 1905, j’ai entrepris, à la suite
de M. Barclay Head, de les classer, pour leur faire prendre
place en tête du tome I er de la Description historique-
(parue en 1907) de mon Traité des monnaies grecques
et romaines. Ce supplément nous a été apporté principalement
par les fouilles si importantes dirigées, depuis
1 9 0 4 , parM. D.-G. Hogarth sur l’emplacement des plus
anciens temples d’Artémis à Ephèse, et le grand ouvrage
The archaic Artemisia ofEphesus contient un chapitre
(pp. 74-93) dans lequel M. Barclay V. Head, avec l’autorité
que tout le monde lui reconnaît, a décrit g5 pièces
d’electrum primitives recueillies par M. Hogarth au cours
de ses excavations.
Outre ces pièces, il en est arrivé isolément sur le marché
de Paris un certain nombre d’autres que j’ai pu
décrire dans mon Traité, et je me suis demandé si