les nos 9618, 9628, 9736, 9807, 9838, 9842 de l ’atlas
puis les espèces figurées p. 179, n° 2, de la Revue
.Numismatique, 1907, et la fig. 3o6 de Forrer), excepté
peut-etre le n° 9782 de 1 atlas, répandu dans différentes
contrées du pays, le n° 9855 de l’atlas (comté Nogràd)-,
et le n° 9870, localisé dans les États de Balcan — trahissent
généralement une dégénérescence plus ou moins
avancée du type (principalement de celui de l’avers), —
je crois pouvoir supposer qu’en Dacie et au sud de la
Pannonie on se servit longtemps 'des monnaies de fabrique
macédonienne, puis des imitations faites en Thrace et en
Moesie, puis aussi des imitations autochtones, spora-
diques, mais la vulgarisation du monnayage proprement
dit, introduit dabord probablement au sud du
pays, se fit attendre jusqu’au milieu du IIIe siècle a. J.-G.
L un des groupes les plus communs de la Pannonie,
dont la circulation fut de longue durée, se compose de
monnaies d argent et de bronze (ou cuivre?) ressemblant
aux nos 9807 et 9842 de l’atlas et les monnaies
publiées p. 179 et pl. III de la Revue Numismatique,
J9°7- ■^-,es uominaux les plus grands, en argent, de ces
especes furent trouves dans les Comtés d ’Esztergom et
Bars, et ceux de moindre module, en argent, dans les
comtés de Somogy et Tolna, enfin les espèces en airain
des deux modules, dont notre figure 1 représente
Fig. 1,
l ’espèce la plus grande, sont localisées à Regôlyet Szàrazd
(comté Tolna).
L’usine monétaire de Szalacska (Rev. num., 1907), où
l’on trouva des piles et des trousseaux, fournissait des
espèces appartenant à ce groupe:
Les monnaies susdites en airain ont été trouvés par centaines
dans la dite contrée, et leur massé nous autorise à
croire que ce n ’étaient pas des monnaies de nécessité, ou
des fabrications de faux-monnayeurs, mais des monnaies
émises par l’autorité publique. L’exemple analogue
du monnayage en argent et en airain (voir noti'e fig. 2)
Fig. 2.
et aussi en deux modules différents dans la contrée voisine
au sud, entre le Drave et le Save (comté Szerèm),
dans les sièges probables des Seordisques, prouve aussi
que le monnayage en bronze était en vogue dans ce grand
territoire. L’ultériorité de l’âge de leur circulation est
démontrée par la décadence de leurs lypes et par le
caractère de La Tène ultérieure des trouvailles archéologiques
de la fonderie de Szalacska.
Fig. 3.
D’autres espèces de monnaies, appartenant à la Pannonie,
sont : l’espèce représentée par notre figure 3,