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I N S
Flûte traverfière à bec.
Inftruftigpt de fhufique à v e n t , dont la tablature
eft en \out fêmblable à celle de la flûte à
bec ; elle fe divife en quatre parties , comme la
flûte traverfière.
La partie D E , fig. 39 , pl. P111 & IX des Inf-
trumens de Mujique-, tome 3 des gravures, qui eft
la quatrième , a une clé que l’on ouvre en appuyant
deffus la patte avec le petit doigt de la
main droite , comme à la flûte traverfière ; les
trous 5 -, 6 & 7 font bouchés avec les doigts index
, médius , & annulaire de la même droite ;
les mêmes doigts de la main gauche bouchent les
trous a , 3 ,4 , & le pouce de cette main fert à
toucher la clé du premier trou qui eft placée fur
le côté.
La pièce A B , même figure, a deux ouvertures
a , b ; l’ouverture a , qui eft un trou rond , fert
d’embouchure ; on fouffle par ce trou , fiir les
bords duquel on applique exactement les lèvres,
au lieu qu’à la flûte traverfière , il n’y a que la
lèvre inférieure qui touche à l’inftrument. L’autre
ouverture b , eft la lumière bifeau de la flûte à
bec»
L’air que l’on chafle par l’ouverture a , entre
dans une petite chambre , qui eft la portion du
tuyau comprife entre le tampon & le couvercle
A , d’où il pafle par la lumière dans le corps de
•l’inflrument.
La lumière eft le vide que laiffe l’échancrure
du tampon, qui eft tourné parallèlement au bi-
feau,
Deffus de Flûte à bec.
Infiniment à vent , dont la forme & la tablature
eft femblable à celle de la flûte à bec ,
décrite à fon article.
Cet inftrument fonne l’oSave au deffus de la
flûte à bec, appelée taille.
Quinte de Flûte à bec.
Inftrument dont la figure & la tablature eft femblable
à celles de la flûte à bec.
Elle fonne la quarte au deffous de la taille décrite
dans l’article cité, & l’uniffon des deux octaves
fupérieures du clavecin..
Cet inftrument a une feizième d’étendue, com-,
jjrife depuis Y ut de la clé ou du milieu du clavecin
, jufqu’au d-la-ré tout en haut.
Baffe de Flûte à bec.
Inftrument dont ,1a figure & la tablature eft
; entièrement femblable à celle de la flûte à bec
? décrite à fon article, dont la baffe ne diffère qu’en
; grandeur.
Cet infiniment fonne l’oâave au deffous de la
[ flûte à bec, appelée taille.
Arts & Métiers. Tome IV. Partie I.
I N S 105
Son ton le plus grave eft à l’uniffon du fa de
la clé f-ut-fa des clavecins, & il a une treizième
d’étendue jufqu’au ré, à l’oélave de celui qui fuit
immédiatement la clé de c-fol-ut.
Flûte Allemande ou Traverfière.
Inftrument de mufique à vent ; c’eft un rtuyau
de bois de quatre pièces, percées & arrondies
fur le tour, qui s’affemblent les unes aux autres
par le moyen des noix, dans lefquelles les parties
menues des autres pièces doivent entrer. Voyez
fig. 28 , 29 r 3Q{, 3 1 , 32 & 33, pl. VIII & I X ,
tome 3 des gravures.
A la première partie ou tête de la flûte, qui
eft , comme la flûte à bec, percée d’un trou rond
dans toute fa longueur A E , fig. 28, eft un trou
rond O , qui eft l’embouchure. Ce trou, comme
tous lés autres- de cet inftrument , eft évafé en
dedans.
L’extrémité A de la flûte eft fermée avec un
tampon de liège a , fig. 29 , qui s’ajufte exactement
dans le -tuyau de la flûte.
Ce tampon eft recouvert par un bouchon A ,
qui eft de la même matière que la flûte que l’on
fait de bois ou d’ivoire, ou de tout autre bois dur &
préciçux, comme l’ébène, le bois de violette, &
dont on garnit ordinairement les noix avec des
frettes d’ivoire. Pour les empêcher de fe fendre ,
on met deffous l’ivoire quelques brins de filaffe ,
que l’on enduit de colle-forte, & par deffus lesquels
on enfile les frettes.
Pour pepôrer & tourner les morceaux qui com-
pofent la H'ûtê traverfière, on fe fert des mêmes
outils & des mêmes moÿens, que ceux dont on
fe fert pour travailler les morceaux qui compofent
la flûte douce ou à bec.
On pratique une entaille dans la dernière noix
E), fig. 28, pour y loger la clé b c & fon reffort
de laiton élaftique, par le moyen duquel fa palette
ou foupape c , qui eft garnie de peau de
mouton , eft tenue appliquée fur le leptième
trou auquel le petit doigt ne fauroit atteindre ,
& qui fe trouve fermé par ce moyen. Cette clé
eft d’argent ou de cuivre.
Pour bien jouer <§e cet inftrument, il faut commencer
par bien pofféder l’embouchure ; ce qui
eft plus difficile que l’on ne penfe.
Toutes fortes de perfonnes font parler les flûtes
à bec ; mais peu peuvent , fans l’avoir appris,
tirer., quelque fon de' la flûte traverfière , ainfi
nommée, parce que pour en jouer on la met en
travers du vifage, enforte qu£ la longueur de la
flûte foit parallèle à la longueur de la bouche avec
laquelle on fouffle, en ajuftant les lèvres fur le
trou O , fig. 28, enforte que la lame d’air qui fort
de la bouche , entre en partie dans la flûte par
cette ouverture.
Soit que l’on joue debout ou aflis, il faut tenir
le corps droit, la tête; plus haute que baffe, un
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