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& dont le deffus le rabaiffe pour fervîr do table
à écrire.
Secrétaires à culbute ; qui different de ceux ciel
effus , en ce que leur partie fupérieure redef-
cend, quand on le juge à propos, dans la hauteur
des pieds, de forte qu’ils peuvent alors fer-
vir de tablé.
Secrétaires en armoires ; lefquels • font d’une
forme cariée d’environ quatre pieds de hauteur,
& fervent en même temps de fecrétaire & de
coffre-fort. , :
Sederbandes ; efpèces de plates-bandes ou
parties étroites qui font ordinairement accompagnées
de deux filets , & qui fervent à accompagner
ou à féparer les compartimens de marqueterie.
.. . . 3 ' ;
■ Semelle ou talon ; on appelle ainfi un feuillet
de bois propre à être plaqué, lequel eft refendu
Obliquement dans une pièce de bois.
Semence ou broquette à tête plate ; c’eft une
éfpèce de petit clou, dont les treillageurs font
grand ufage pour-la conftru&ion de leurs ouvrages.
SERGENT ou crochet, ou quelquefois Davier; outil
de fe r , dont on fe fert pour ferrer & faire
approcher les joints de l’ouvrage. II y en a de
toutes' fortes de grandeurs, depuis un pied jufqu’à
huit.
Quand les fergens ne font pas affez longs, on
fe fert cFune entaille à ralonger les fergens.
Serres chaudes ; on nomme ainfi des pièces
dont la deftinat on eft à peu près la même que
celle des orangeries , mais qui font moins vaftes
& d’une conftruâion différente. Il y a des ferres
chaudes qui font tontes du reffort du menu
i fier quon nomme ferres portatives.
Serre-papiers ; efpèce de corps de tablettes for*
înant plusieurs cafés, dans lefquelles oh place
des cartons & des papiers.
Les ferre-papiers font encore de grandes armoires
de menuiferie , divifèes par cafés , fur lêf-
quelies on place lés papiers de conféquence.
Serpe ; outil à manche, dont le fer , qui a environ
neuf pouces , s’affûte fur la largeur & des
deux côtés, comme un fermoir. Les treillageurs
eh font grand ufage, fur-tout pour les ouvrages
communs.
Servante ; petite table à l’üfage des perfon-
nes d’un état médiocre, ou qui ne veulent pas
fe faire fervir à table.
Seuil; on appelle ainfi, une feuille de parquet,
qui fert à. revêtir l’aire d’un embrafement de
porte.
Quelquefois les fenils ne font que des frifes
lorfque l’embrafement n’eft pas d’une épaiffeur
affez confidérable pour les faire d’affemblage.
Siège ; c’eft un meuble pour s’affeoir.
Sièges anciens. '
Sièges modernes.
Sièges de. voiture i on nomme ainfi des-efpècesde
petits coffres placés dans les deux fonds d’une
berline , fur lefquels on s’affeoit. Il y a d’autres
fiéges de voiture, qu’on nomme bancs, firapon-
tins, &c.
Sièges de lieux à foupapts , autrement dit à Van-
gloife ; partie de menuiferie compofèe d’un bâtis
& de plufieurs trappes mobiles. Quelquefois ces
fiéges - l’ont très-riches & revêtus d’ébénifterie.
Sim b lo ; par ce- terme on entend l’a&ion de
tracer une courbe, & d’en déterminer te cintre.
Ce terme eft peu ufité, & il n’y a guère que
les treillageurs & quelques autres ouvriers qui
en faffent ufage.
Socle ; c’en en général une partie liffe, fer-
vant à porter quelque partie d’architeâure , ou à
la terminer.
Sofite ou foffite ; nom général qu’on donne à
tout plafond ou lambris de menuiferie, qu’on
nomme à Vantique, fermé par des poutres croi-
fées ou des corniches volantes, dont les compartimens
, par renfoncemens carres, font ornés de
rofes , enrichis de fculpture , de peinture & de
dorure, comme on en voit aux bakliques & aux
palais d’Italie. Dans l’otdre dorique, on orne les
fofites avec des gouttes au nombre de dix-huit,
faites en forme de clochettes difpofees en trois
rangs, & mifes au droit des gouttes , qui font au
bas des triglyphes.
Oa appelle auffi fofite, 1e deffous du plancher.
Ce mot vient de l’Italien fofito , qui fignifie /o#-
pente ,_ galetas , plancher de grenier. ^
Sofite de corniche , rond. C ’eft un fofite contourne
en rond d’arc, dont tes naiffances font pofées fur
l’architrave, comme au. temple de Mars, à la
place des Prêtres , à' Rome. '
Solide ( corps fous ce nom on entend tout
ce qui a de la folidité, o u , ce qui eft la meme
chofe , de l’étendue en longueur, largeur & profondeur.
Les folides prennent différens noms félon
leurs formes ; on tes nomme cubes parallé-
lipipèdes , prifmes§j cylindres , pyramides , cônes ,
fphères.
Sommiers; pièces de bois , dans lesquelles font
affemblées tes confoles des ftalles à l'endroit du
fiége.
Sommier de jaloufie perfienne c eft une planche
de fix pouces de largeur, fur quinze lignes d’é-
paiffeut*, 8c d’une largeur égale à la largeur du
tableau de la croifée, au haut duquel elle eft arretée
. Sommiers de prejfe d>impreJJion y ce font des
pièces difpofées horizontalement, dans 1 une def-
quelles la vis eft affemblée.
Sonder ; on fonde 1e bois en découvrant fa
fuperficie, foit à la demi-varlope, ou avec un
fermoir ; pour eh connoître les défauts & la couleur
, ce qui fe fait en 1e débitant, afin de ne pas
s’expôfer à couper des pièces qui ne puiffent pas
fervir.
Sofha ; grand fiége peu différent du canapé,
Sorbonne ou étuve y lieu oii Ton fait chauffer
le bois & la colle.
Soubassement ; petit appui de croifée.
Soubassemfnt ; efpèçe de grand piédeftal,
quelquefois percé de portes & de croifées, lequel
fert à élever l’ordre d’un édifice au deffus du rez-
de-chauffée.
Soupente ; on nomme ainfi un plancher con-
nruit dans la hauteur d’une pièce pour en faire
deux ; c eft auffi le nom de celte de deffus.
Stalles ou formes y efpèces de fiéges propres
aux choeurs des églifes.
Stéréotomie; ou la fcience de la coupe des
lohdes , art néceflaire aux menuifiers.
Stores ; efpèce de rideaux avec lefquels on
terme tes ouvertures des portières des voitures.
Strapontin ; efpèce de fiége de voiture.
Support ; pièce de bois ou de métal, fur
laquelle on appuie l ’outil lorfqu’on tourne quelque
ouvrage. ^
Surbaissé ; cintre demi-ovale, pris fur fon
grand axe. Les menuifiers appellent aufti ce cintre
anfe de panier.
. S ureau ; bois françois , très-plein , de couleur
jaunâtre à peu près femblable à celle du buis.
Surface plan ou fuperficie ; on nomme ainfi
une étendue quelconque en longueur & en largeur
, fans aucune profondeur.
T abernacle; ouvrage de menuiferie ou d’or-
teverie, fait en forme de petit temple., que l’on
met fur un autel pour y renfermer le ciboire où
font les faintes hofties.
Gn appelle tabernacle ifolè, un tabernacle dont
les quatre faces, refpeéfivement oppofées, font
pareilles. Tel eft 1e tabernacle de l’églife de fainte
Genevieve, & celui des Peres de l’Oratoire, rue
Saint - Honoré à Paris. *
Le mot de tabernacle vient du latin tabernacu- |
lum, une tente.
T ab le; meuble à bâtis, compofé d’un pied &
d un deffus , feryant à différens ufages : c’eft
pourquoi on-dit table à manger, à écrire, à
jouer.
Table brifée ou de campagne y propre pour les
Voyages. .
Table d'attente ou faillante y petit panneau fa.il-
lant placé au haut du vanteau d’une porte co-
chère , immédiatement au deffous de l’impofte.
Table de lit y petite table à manger, à l’ufage
des perfonnes malades.
Table de nuit y petite table dont le deffus eft
conftruit en forme de caiffon, dont on fe fert
dans les chambres à coucher.
Table à quadrille y table à jouer d’une forme I
carrée.
Table de berlan y table à jouer dune forme circulaire.
Table de tr i ; forte de table à jouer d’une forme
triangulaire.
Table [aillante ; c’eft un corps d’architeflure
orne de moulures, qu’on fait faillir fur une partie
lifte , pour qu’elle paroifte moins nue.
T ableau ; on appelle de ce nom l’intérieur de
la baie d’une croifée ou d’une porte ; & c’eft toujours
du tableau qu’on doit préférablement prendre
les mefures de ces fortes d’ouvrages.
T ab lette; on nomme ainfi toute efpèce de
menuiferie pleine horizontalement, foit dans les
armoires, ou ailleurs.
Tablette à claire voie; on nomme ainfi des tablettes
d’affemblage , à peu près femblables à des
feuilles de parquet fans panneaux, lefquelles tablettes
font trèsqjropres à-l’u fjge des armoires &
des étuves.
Tablette en architetiure ; on nomme ainfi la corniche
qui couronne une baluftrade, ou , pour mieux
dire, tes baluftres.
T abouret ; petit fiége fans dofiier , d’une'
forme carrée par fon plan.
T a il l o ir ; partie fupérieure d’un chapiteau.
T alon ; on appelle de ce nom le derrière d’une
moulure, lequel elt arrondi & dégagé ; c’eft pourquoi
on dit talon d’un boudin, d’une doucine &c.
Talon r e n v e jfê ; ■ moulure dont la forme eft in-
verfe de celle des bonvemens. Cette moulure eft
quelquefois accompagnée d’un carré ou d’une baguette
dans fa partie-inférieure , & toujours d’un
filet par Je haut ; ce qui fait que dans tous les
cas, l ’outil qui forme cette moulure a deux fers
l’un qui forme le carré ou filet fupérieur, & l’autre
qui forme le talon avec fa baguette & fon
! filet.
T am bo u r ; ouvrage de menuiferie, qui Ce pla-
çoit autrefois devant les portes pour empêcher
entree du v ent; il n’eft plus d’ufage que pour
les éghfes. r
Tambour Ce dit auffi de la menuiferie qui re-
couyre quelque faillie dans un appartement.
T ampon dans une planche ; eft Je clofoir ou
le bouchon d’un trou qui a été fermé ordinairement
par un noeud.
T am po ns; morceaux de bois qu’on place dans
les murs pour recevoir les broches ou les vis
avec lefquelles on arrête la menuiferie.
T a q u e t s ; petits morceaux de bois échancrés
à: angles- droits , lefquels fervent à porter le bout
de-s taffaux, lorfqu’on ne peut ou ne veut pas at-
tacher ces derniers à demeure.
Gn appelle encore de ce nom un petit morceau
de bois percé au milieu de fa largeur, pour
laiffer paffer un clou, avec lequel on arrête des
maffes de bois , fur l’ouvage, pour que 1e fculpteur
y taille des ornement.
T arabiscot ou grain d'orge ; petit dégagement
ou cavité qui fépare une moulure d’avec une
autre , ou d’avec, une partie liffe. L ’outil qui