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bybt by robinets pour les vider.'
c,c\Cy les canaux pour la conduite des eaux.
4, dyd. y les lupports des baquets.
e y réfervoir d’eau.
fy ƒ \ tuyaux pour conduire l’eau dans les baquets.
g , $> g» robinets des tuyaux.
$ h y h y h y tringles des triangles.
iy iy iy boîte des tringles.
ky h , h , roues à manivelle.
1 , ly 1, châflispour le mouvement des roues
à manivelle.
m y manivelle de l’arbre de la lanterne.
ny n , n9 fupport des roues à manivelle.
V O C A B U L A I R E .
B occard ; moulin à pilons deftiné à divifer les
fubftances qui compofent là mine.
D essaler les terres ou cendres, c’eft les laiffer
tremper pendant plufieurs jours dans l’eau avant
de les laver.
La v ag e des mines ; opération par laquelle,
à l’aide de l ’eau, on dégage les parties métalliques
de celles qui ne le font point.
La v ag e à la febile ; c’eft le lavage qui fe fait
de la mine dans une cuvette de bois, qu’on nomme
febile. *
L avage à la gouttière ; c’eft le lavage des métaux
qui fe fait à l’aide d’unè gouttière, verfant
de l’eau fur les parties de mines répandues fur un
plan incliné, & garni d’étoffe bien velue.
Lavage au tonneau y c’eft le lavage des terres
& cendres qui fe fait dans un tonneau fphérique,
où il y a un marteau pour agiter la matière.
La voir ; c’eft; l’atelier ou la partie de la machine
où fe fait le lavage de la mine.
Lavure ; opération qui fe fait pour retirer l’or
& l’argent des cendres, terres, creufets & vafes
qui recèlent des parcelles de ces métaux^ré-
cieux.
Moulin au mercure ; machine qui fert à
agiter le mercure , pour qu’il fépare les parties
d’or ou d’argent répandues dans les terres ou
cendres qui ont été lavées précédemment.
O r de l a v a g e ; c’eft celui qui fe trouve en
nature après le lavage des fubftances qui l’enve-
loppoient.
Or pa illeu r ; celui qui cherche les paillettes
d’or répandues dans le fable des rivières.
Regrets de lavure ; on appelle ainfi les fubf.
tances oh cendres mal brûlées, qu’on fait paffer
plufieurs fois fur le mercure pour en tirer les particules
d’or ou d’argent.
Seb ile ; cuvette de bois ronde, & concave,
employée, dajis le lavage des miges.
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L A Y E T I E R. (Art du)
L e layetier eft un ouvrier autorifé à faire 8c à
vendre des boîtes des layettes , d’où lui eft venu
fonnom, & à conftruire des boîtes, caiffes, trémies
, fourricières , & autres ouvrages en bois
dont les pièces ne foient pas affemblées à tenons
& morraifes, mais retenues enfemble par des clous
ou toute autre ferrure.
L’art du layetier eft un des plus faciles & des
plus bornés. Il dérive de celui du menuifier, &
n’en diffère qu’en ce que celui-ci fe fert, comme
on vient de le dire , de mortaifes , de tenons &
de colle , & que le layetier , au contraire , ne
peut employer ces moyens , mais feulement attacher
avec des clous 8c du fer.
Il y a des fortes de bois principalement affeôées
aux ouvrages de layeterie; ces bois font communément
le fapin & le chêne , & quelquefois le
hêtre 8c le peuplier.
L’efpèce de chêne le plus recherché par les
layetiers, eft celui qu’on nomme creffon ou cour-
foiiy c’eft-à-dire, un bois qui n’a pas été refendu
à la fcie mais au coutre ; 8c ils préfèrent des
douves ou des fonds de tonneaux à des bois
neufs.
Mais ces douves font creufées ou ceintrées; 8c
pour les redreffer , avant de les employer , on
les mouille plus du côté creux que du côté bombé.
Puis on arrange une certaine quantité de ces
douves ainfi humeâées autour d’un feu clair, en
ayant foin que la flamme n’atteigne pas la furface
du bois qu’elle pourroit endommager. On continue
de mouiller du côté creux , afin que l’a&ion du
feu amolliffe les fibres du bois , les rende plus
: fouples, 8c en facilite le redreffement ; ce qui fe
fait en appuyant fortement deffus du côté du
[ bouge.
Quand il y a unè certaine quantité de ces douves «
redreffées , il eft à propos , quand elles ne font
pas encore refroidies, de les mettre en preffe, 8c
de faire enforte qu’elles creufent un peu à contre-
! fens de ce qu’elles étoient, afin qu’en refroidiffant
I tout-à-fait elles reftent droites,
j Le fapin eft un bois tendre, léger 8c liant, qui,
étant débité très - mince, eft propre à faire des
boîtes rondes 8c ovales.
Les planches de bateaux , qui font d’un bois de
j ■ *?Plnx épais , s’emploient quoique très - défe&ueufes
: M ires-maltraitées par les trous qui y reftent après
le déchirage ; 8c font même préférées pour certains
\ °*iVrages grofliêrs, comme des caiffes de grandeur
’ ^“®z cpofidérable, pour lefquels on exige plus de
folidité que de propreté.
Le hêtre réduit en goberges ou lattes de trois-
à quatre lignes d’épaiffeur, eft convenable à cer*
tains petits ouvrages de layeterie. ^
Le peuplier, quoique d’un bois très - mou , fe
fend difficilement ; on le débite en planches de
fix à huit lignes d’épaiffeur, qu’on nommevoliches
ou voliges y 8c les layetiers en font un grand
ufage.
Les layetiers étant fouvent obligés de travailler
8c de redreffer leurs bois, il faut dire un mot des
procédés qu’ils emploient à cet égard.
Si le bois dont iis ont befoin eft trop épais, ils
le refendent en pofant la pièce à un pied d’excédent
fur le bout inférieur de l’établi. Un ouvrier
monté fur l’établi 8c un autre en bas, font mouvoir
la fcie, en la tenant un peu inclinée de haut
vers l’établi.
Quand il y a un pied ou environ de refendu
on avance la pièce à refendre ; 8c lorfqu’elle elî
refendue à peu près à moitié, on la retourne bout
pour bout.
On refend les bois minces fur la colombe, avec
la fcie à tourner.
Les layetiers couroyent ou , pour mieux dire,
blanchiffent leur bois avec le riflard.
La' colombe eft un outil très-propre à dreffer
le bois ; 8c fi les pièces font trop longues ou pas
affez dreffées, on les rafe avec le riflard; ce qui
fignifie, eu terme de l’art , qu’on les unit 8c qu’on
les affleure.
Les layetiers, comme on l’a dit, ne devant faire
aucune efpèce d’affemblage des pièces qui forment
leurs ouvrages, ils les amijettiffent avec des clous
à tête, avec des clous d’épingle, des broquettes,
8c des liens de fil d’archal; ils font aufli, avec le
fil d’archal, des charnières, des crochets, 8c autres
ferrures.
Ils emploient encore des goujons' de fer, qu’ils
aminciffent ou qu’ils applatiffent par leur extrémité
, 8c ils les font entrer dans l’épaiffeur des
planches, pour arrêter les joints des pièces. Ces
goujons font de deux fortes ; favoir, ronds ou
plats. Les ronds font des pointes ou bouts de fil
d’àrchal fans tête ; les plats font des pointes de
maréchal, ou l’extrémité des clous dont on ferre
les chevaux.
Les layetiers font la plupart de leurs ferrures
eux-mêmes, tels que les charnières, les crochets,
-les anneaux, les équerres 8c les coins. Ils achètent
d’autres ferrures qui demandent à être plus travaillées
8c plus folides ; favoir, des couplets, des
ferrures, des poignées.