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m en s ; entailles à pouffer les p e tits b ois ; entailles
à ralonger les ferg en s. - . 1 '
y jO n fa it auffi des entailles cintrées, p ro p re s à
c o lle r & ch ev iller les p artie s circu laires.
E n t r e -COLONN e m e n t ; o n n om m e ain fi la dif-
ta n c e q u ’il y a d e l’ax e d ’u n e c o lo n n e à l ’axe
d ’u n e a u tre c o lo n n e .
E n t r e l a c s ; efp èce d ’o rn em e n s q u ’o n e m p
lo ie a u x m o u lu re s creu fes.
E n g én é ra l o n d o n n e ce n om à to u t o rn em e n t
d o n t les p artie s fe ré p è te n t & s’en la c e n t a lte rn a tiv
em e n t les u n e s d an s les a u tre s.
E n t r e - s o l ; o n ap p e lle de ce n om u n e p e tite
p ièce o u a p p a rtem e n t p ris fu r la h a u te u r
d ’u n e g ra n d e p ièce ; ce q u i a d o n n e le n om aux
c ro ifées q u i les é c la ire , q u ’o n ap p e lle p a r con fé-
q u e n t ,. croifées- entre-fol. >
E n t r e -t o is e ; o n d o n n e ce n om e n g en eral
à , to u te s les tra v e rfe s d o n t l ’u fag e eft d e re te n ir
l ’é c a rt d es p ie d s d’u n • b an c , d u n e ch aife , & c.
L e s e n tre-to ifes s’affemblent to u jo u rs d an s les tra v
e rfe s d es p ieds.
E n t r e -v o u x ; e fp èce d e p lan ch e q u i n ’a q u e
n e u f à dix. lig n es d ’épaiffeu r. - ,
E p a u l e m e n t ; o n n o m m e ain fi la p artie p lein e
g u i re fie e n tre d e u x m o rtaifes , o u d ep u is la
n io rtâ ife ju fq u ’à réxt-rérnitè d u b a tta n t. O n d it
auffi épauler unïendn\ c’é ft-à : d ir e d im in u e r d e
fa la rg e u r, p o u r q u ’elle, fo it é g alé, a celle d e la
m o rta ife d an s laq u e lle il d o it e n tre r.
E p i d e b l e d ; b o is r a y é d e - b r u n & ro u g
e â tre ,..& trè s-p p re u x ; d o n t la c o u p e à b ois de
b o u t eft fëm blable^a. celle 'd u jo n c.
E p in e y i n e t t f ’; b ois F ra n ç o is , p lein & d e c o u le
u r ja u a e , q u i f e r t. à la 'te in tu re , d es b o is.' •
E q u e r r e , f e ù f f e équerre p u f a u i e r d le ; e fp èce de
tria n g îé d o n t la lam e eft m o b ile , d e m a n iè re
q u ’o n p e u t lu i d o n n e r l’in clin aifo n q u ’o n ju g e à
pro po s..
On appelle,, aùfli foufféi équerre de grands compas'de
fe r , qui nè diffèrent des .compas ordinaires
que par la grandeur. 1
E q u e r r e o u croix mobile ; c’e ft u n in ftru m e n t
p ro p re à tra c e r & ? d é c o u p e r d és o v ales dune
m êm e c o u rb u re q u e celles q u i fo n t faites fu r le
to u r o v a le . ' ; . :
E q u e r r e ou lit de bois ; com p o fé d e d e u x
b ra n c h é s affem blées à - a n g le d ro it, p o u r fe rv ir
à é c a rrir les p iè c e s de- b ois. " ! V' .
E q u e r r e à chaperon, ; o u til d e fe r Ou d é c u iv
re com p o fé d e d e u x b ra n c h e s , f u r - 1 u ne-d êf-f
q u elles eft u n e c o n d u ite o u c h a p e ro n a jo u té fu r
le c h am p . Cette èfpètê - d’é q u e rre eft trè s -c o m m
o d e p o u r lés o u v ra g e s d é lic a ts , & q u i d em a n d
e n t d è la p récifio n . :
Il y a e n c o re u n e a iitre e fp èce d ’éq u e rre de
fe r o u d e c u iv re ,’ n o m m é e équerre à croix, d o p t
u n e des b ta n c h e sy q u i eft m o b ile , paffe a u tr a v
ers d e l’a u tr e , & e ft a rrê té e e n p lace p a r ’ le
m o y e n d ’u n e v is d e preffion* •
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Equiers ; nom des efpèces d’anneaux de fer
dans lefquels paffent les fommiers aux deux bouts
de la fcie des fcieurs dè long.
Erable ; bois de France & d’Amérique, plein
& léger, de couleur blanche & ondée.
Erminette; efpèce de hache un peu recourbee,
à l’ufage des menuifiers ; ces ouvriers s en fervent
pour dégroflir leur bois. - '.
Escabeau ou escabelle; petit fiege de bots
carré , qui n’eft ni couvert ni rembourré, qui
n’a ni bras ni doflier, & dont on ufoit autrefois
dans les falles à manger, au lieu de chaifes. Ce
mot eft quelquefois fynonyme à marche-pied.
E s c a l ie r s en vis ; c’eft-à-dire , qui tournent
fur eux-mêmes au tour d’un poteau.
Eschine ou qve ; c’eft la partie du chapiteau
dorique qui fupporte le tailloir. L’efchine eft com-
pofée d’un quart de rond, d’une baguette & d un
filet, & fuit le contour du fût de la colonne.
E s p a l ie r (treillage d’ ) ; on nomme ainfi ce
qui eft deftinè à revêtir les murs d’un jardin. ^
Esprit de nitre ; violent acide, dont on fait
ufage pour ombrer les bois. - '
Etabli ; grande & forte table de bois d orme
ou de hêtre, montée fur un pied de chene. j-
Etablis à VAllemande ; qui different des établis
ordinaires , en ce qu’au lieu d’un crochet,
ils ont une boîte de rappel, laquelle fe meut par
le moyen d’une vis , de forte que le bois qu on
travaille eft arrêté fur l’établi, fans avoir befoin
de valet. ; ‘ .
Etablissement ; ce font certaines marques
dont les menuifiers fe fervent pour diftinguer une
pièce d’avec une au tre , & faire connoitre le haut
ou le bas de chacune d’elles, ou leurs faces apparentes
, qu’ils nomment parement de •* l’ouvrage ;
c’eft pourquoi on dit qu’on établit les bois ; c eft-
à-dire , qu’on les marque d’un caraélère diftinc-
tif & relatif à la place qu’ils doivent occuper.
Etam q ir ; - c’eft une petite palette ■ de bois ;
garnie de fer blanc en deffus. O n frotte le fer
à ;fOudër ' fut L’étam oir, pour en faire l’effai &
pour l’étamer. . ; 1 ■
Etau de fe r ou de bois ;:outil compofé. de deux
pièces nommées mords ou m âchoires, qu’on approche
ou qu’on éloigne l’une de 1 autre par
le moyen d’une vis qui paffe au travers d elles 9
& qui eft taraudée dans l’autre. - ‘
Etau de^- treillageur ; c e t1 etau eft de bois •>
& difpôfé:de manière qu’on lé fait ferrer par le
moyen d’uné pédale , quoiqu’il y ait une vis
comme; aux- autres étaux.
; Etjreignoirs ; outils dont l’ufage eft de ferrer
les joints des panneaux , & de les tenir très-
droits fur leur largeur. Ces outils font compofes
de deux fortes pièces de bois , percees de plufieurs
trous' vis-à-vis les uns des autres, dans lefquels
on fait paffef de fortes chevilles , pour qu’elles
puiffent réfifter à l ’effort des coins q u o n met entre
elles & le panneau.
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M £. N }de faire fondre le plomb &• l’étain. Il y a différentes
I EtResillon ou goberge ; c’eft une pièce de |
bois quelconque-, qui-butte entre deux parties,
pour les tenir en place.
On appelle auffi goberges, les barres qui rem-
pliffent le fond d’un lit.
Etuves y fortes d’armoires propres aux offices
& aux garde-robes, pour faire fécher le linge ou
autre chofe. Les tablettes de ces fortes d’armoi-
?es font ordinairement à claire-voie.
Even ta il ; on appelle de ce nom, toute croi-
fée dont la partie fupérieure fe termine en demi-
cercle ou en demi-ovale.
On donne auffi ce nom à la partie verticale
qui termine le. haut d’un berceau de treillage.
Faces (plates); on nomme ainfi les parties de
là montre d’ün buffet d’orgues , qui font entre les
tourelles , & qui n’ont pas de faillie fur le maffif
ainfi que ces dernieres.
• Fauteuil , èfpéce de fiége qui diffère des
chàifes en ce qu’il a des accotroirs, ou accoudoirs
pour appuyer les bras de ceux qui s’en fervent.
Fauteuil de cabinet ; fiége propre à ceux qui
s’occupent long-temps à écrire. •
Fau:ç acacia; bois originaire d’Amérique, d’une
couleur jaune & verdâtre.
■ F aux panneaux; qn nomme ainfi des panneaux
de bois mince & léger, qu’on fubftitue quelque- '
fois à la place des glaces d’une voiture, ou avec
lefquels on remplit les cuftodes & le derrière des
voitures, au deffus de leur ceinture ou appui.
Fendoir ; petit morceau de bois , cylindrique
évidé en angle par un de fes‘ bouts ; ceft avec
cet outil que les canniers divifent la canne.
Fer à chauffer ; c’eft une maffe de fer un peu
barlongue , en forme de bateau , laquelle eft terminée'
par une tige d’environ un pied de long,
avéc laquelle on tient le fer,pour rechauffer la
colle qui eft deffous le placage.
Fe r ; donner du fer à une varlope', demi-varlope
, rabot, & généralement à toutes fortes d’outils
de menuiferie , s’ils font montés dans des
fûts ; c’e ft, lorsqu’ils ne mordent pas affez, frapper,
deffus la tête doucement pour les faire mordre
davantage , en en faifant fortir .le tranchant.
Fer d*outil ; on appelle ainfi un morceau, de
fer mince garni, ou pour mieux dire, doublé
d’acier d’un côté, qu’on nomme la planche. Le
taillant,des fers eft droit ou cintré1', félon la forme
des fûts dans lefquels ils font placés. Dans l’un
ou l’autre cas , ils font toujours trempés ; & leur
bifeau doit être abattu du côté qui eft de fer,
afin que le taillant fe trouve tout d’acier.
F fr a mouler; efpèce de cylindre de fer , fur
le côté duquel eft réfervée une languette excédante,
laquelle fert à retenir le bois qu’on cintre
fur le cylindre après l’avoir fait chauffer.
F er à foufler ; on appelle ainfi un outil de fer,
qui a au bout de fa tige une maffe de fer ou de
cuivre, qu’on fait' chauffer à un 'degré capable .j
fortes de fer à fonder. ■
Fe r ; ( bâtis de ) ; on nomme ainfi les momans
& les traverfes de fer qui foutiennent les treillages
, ou qui en font partie.
Fers de treillage ; fous ce nom on comprend
tous les fers qui entrent dans la conftru'&ion de
ce dernier.
Fer ( bois de ) ; de couleur brune, tirant fur
le noir, & d’une qualité extrêmement dure.
Fermoir ; ou tilà manche, dont le fer eft à
deux bifeaux. Cet outil fert à (Jégroffir le bois.
Fermoir néron ou à ne^ rond ; outil, à manche
, dont le tranchant eft en biais, pour pouvoir
entrer plus facilement dans les angles rentra
ns.
Ferrure; par ce terme on entend toute efpèce
de ferr.urerie propre à lier enfemble les di-
verfes parties de la. menuiferie, & à la pofer fondement
, ou du moins à l’arrêter en place.
Feuille ; en général, c’eft toute partie d’ornement
large & plate, qui repréfente, à peu de
chofe près, les feuillets de différentes plantes ou
arbres. Il y a des feuilles de laurier,, d’acanthe,
d’olivier, de palmier, de perfil, &ë.
Feuille; on nomme ainfi une pièce ou bâtis
de parquet, qui eft d’une forme carrée, & qui
a ordinairement trois à trois pieds trois pouces
fur tous les fens.
Feuilles de volet, de parquet ; c’eft chaque volet
ou parquet en particulier.
Feuilleret; outil qui iert aux meiiuifiers à
dégauchir les bois, & à former une feuillure fur
les rives fuivant le gauche, en la rendant plus
profonde d’un bout que de l’autre ; cela fe
connoît en pofant les réglets à pied deffus lefdites
feuillures.
Il y a le feuilleret à petit bois ; c’eft celui qui
fert pour faire les feuillures pour les vitres des
croifées.
Lq feuilleret eft fait d’un morceau de bois dur,
1 de dix-huit à vingt pouces de long, fur cinq à
fix pouces de large , & épais d’un pouce, plus ou
moins. Dans le milieu il y a une entaille qu’on
nomme lu m u r e , pour mettre le fer, & un coin
pour le ferrer jdedans; au bas, du côté du tranchant,
eft ia joue qui fert à le conduire ,• lorf-
qu’on veut faire une feuillure.
Ffuillet ; 'efpèce de planche mince, propre à
faire des panneaux & autres ouvrages. Les feuillets
ont ordinairement fix à fept lignes d epaif-
feur ; ceux de bois de Hollande n’en ont que
cinq pour l’ordinaire.
Il y a encore un feuillet de Hollande plus épais
que celui-ci, qu’on nomme trois -quarts , lequel a
depuis fix jufqu’à huit lignes d’épaiffeur. Le feuillet
de fapin a jufqu’à neuf lignes d epaiffeur.
| Feuillet ou réglette ; petite règle.