
7*<? I T A A I T A
Compte fim u lé d’une caifïe * avec 6 malles de COiail ouvré , netteté' à* L iv ou rn e , péfaut 7 2. f t a
26 ps. la i t v • \ , j i -• • », . .f • • • » • • • • • • . . . • .wV P s . '1 ,8 7 a // n
' -E&omptè 3 p f . . . . . . . ' 56 3 a
1 ,8 1 5 1 6 10,
FraâsJulqiL’à bord du navire * j. > ' • • • ’* . • • • • • Ps. aa 16 1
CommiiEout d’expédition fur ps. 1,838 i a à a p f • » • » 36 15 5
--------------------------- 5<? 1 1 6
p i à i - \ x *- * * * • C • - * • Ps. 1,875 r ’ 8 4
L e commerce d’importation a Livourne n’eft pas
bien confid érable, il confifte en épiceries , cacao,
cuirs de Ruflrej poiffon fec & Talé, & plufîeurs
autres articles.
§. V . Commerce de Gènes .& de Venife.
G ènes , capitale d’une république du même nom
en Ita lie, fait un fort grand commerce. Les principaux
objets: de. Cfe commerce font, lès foies, .grèges-
& en mataïfe , que les Génois tirent de Mefline &
des autres ports de Sicile , & les riches & belles
étoffes qui fe fabriquent à Gènes , où d’ailleurs l’on
trouve beaucoup d’articles du levant, entr’autres
du coton de Smirne. On tire en outre de Gènes du
ris',: des figues, des amandes, des citrons &Ümons,
des parfums , du favon , du marbre blanc, du tartre
d’Italie blanc , de la crème de tartre, de l’alun
de Rome , des bas, gants, rubans & autres pareilles’
marchandises, & particulièrement de l’huile d’olive
& du*papier pour l’impreffion dont on expédie
de fortes- parties pour l’étranger ,*■ & dont par con-
féquent il eft bon de donner le s deux comptes fui-
•vants: . .. . - ..
Compte fim u lé de 24 tonneaux d’huile
barils 4 1 1 dont
66 Barils, T « .............................. ,
185» . • • ‘ 4 1 1 ' . . . . . . .
245» Barils, 4 r i . . . .......
Pour tous frais jufqu’à bord du navire
Commrfiîon d’expédition à z p f . , .
Compte fim u lé de 1 8 -balles de papier
qui à 23 L -le b a l l o n de-io-rames- font . .
Tous. les frais jufqu’à b o rd ....................
Commiifion d’expédition 2 p - . . f
d’olive de Gènes , achetés à Port-Maurice , contenant 249
• à .68 1. chacun . . . . . . . L . 4,080 . //. a • à é8 j . . . . . . . . . . . . i2y98:7’;' 1 ^ ( f
"■ r , . .L * , 17*067,; . 1 -H
L . 810 18 8
. 3 5 7 i l 4
• — ■ ■ . ■ 1,168 . 10 n
Lire 18,235 11 j ir
de Gènes ,• contenant chacune 3*2crames & enfemble 57 6 ,
......................... • . • . . . . . . L . 1,324 16 hf
............................. ..... . . L . 1 1 7 ■ ' ï 8
28 1 6 4
■ ............... - 145 ï 9 fl
L . ' 1,470 15 H
L e commerce d importation de G èn e s , confifte
principalement en. lin 'du- nord ,. en cuivre , fer
tu ile de poiffon , hareng, poiffon fec., cuirs dé
RuITîe & toiles à toiles j mâts & planches.
V e n i s e , capitale de là republique d û inême'no'm*,
eft bâtie au milieu de là mer fur des" lagûnes 'ou'
petites ïfles f à environ deux milles de la terre ferme.
C ’ eft ûrié dis plus belles villes de l’Europe , &
quoique fa^puiffarice & fon commerce foient diminués
confidérablement depuis quelques fièclés, elle
I peut encore paffer pour une des villes les plus marchandes
de L’Europe. L a banque dé Ven ife a 'la
gloire d’avoir fervi de modèle -d toutes les banques
qui exiftent aujourd’hui en Europe,, car l’époque
de Ton établiffement date du feiziéme fiécle. Les
lettres de* change payables en argent 'dé banque dôi-
vent être acquittées par ladite banque, mais non
celles qui font payables en argent courant , non
plus que le montant des marchandifes. Cette banque
n’offre, au refte , rien de remarquable. Voye\
I T A
dans le premier volume en quelle monnoie elle tient
ïès livres, au mo't B a n c o . *
* L e commerce d’exportation de • Venife confifte
dans une infinité d’articles dè§ productions de fon
territoire & de fes domaihes dans l’étranger , de
même que dans les marchandifes du levant d’où les
.Vénitiens les tirent eux-mêmeS.’Ces -articles* font des
velohrs des étoffes tant d?or que d’argent & de
fo ie , des glaces de miroirs, des dentelles de f i l ,
I T A 7ï?
des verres & autres vafes de-criftal, du ris , de
raifins de Corinthe, du tartre , de la crème de tartre
, des foies, des gants, du corail, des huiles, des
olives*, toutes fortes de drogues du levant, de la
laq u e fine;, de l’orpiment, de l’anis, de la coriandre
, du foufre , de la térébenthine, du favon, &
de l ’acier fin. De tous les articles la térébenthine
eft celui dont il fe fait de plus fortes exportations
de Venife pour les^ autres états de l’Europe.
Compte fim ulé de 10 barils de térébenthine pelant enfemble
Brut 4,8po. tt>
Tare 14 p f 684^
._________ Net- 4,205 -j à 16 ducats le ql. • • V • . .D u c . 671 9
. . . . . . . . . . .D u c . 33 3 . n,.
. . . . . . . . . . . . 14 u n
----------------- 57 3 ,r.
Frais jufqu’à. bord du navire ,
Commiflîon à 2 p | • • • •
( Chaque ducat eft de 6 1. 4 f. ) Argent courànt picoli Ducati 710 u n
Les miroirs de Venife font très eftimés dans toute l’Europe ;. les prix varient félon leurs qualités
& grandeurs, depuis 5 ducats & au-deffous jufqu’à 400 & même 600 ducats la piece.
Les marchandifes d’ importation de Venife font '
des épiceries, du cacao, des, toiles peintes , des
toiles de Hollande & d’Allemagne, du poiffon fec
& falé , des cuirs de Ruflie & plufîeurs' autres articles.
Bergame , B r e f ci a , Vérone , Padoue ,
C'hio^a, Viceh^a y Trevigio'Sç F e ltr i font les.
principales villes de la république de Venife.
$. V I . Commerce de Naples , de S i c i le , & de
- quelques autres ifies principale s de la mer
■ *Méditerranée.
N a p l e s , fur le bord de la Méditerranée , e f t
l ’une des plus grandes & des plus belles villes de
l’Europe.. L a beauté de fa fituation , la quantité de
noblene qu’on y v o it, la multitude dé fes marchands
, tout concourt à y faire fleurir le commerce.
L a bonté de fon port y attire quantité de navires
étrangers , qui entr’autres marchandifes', èxportent
de cette ville diverfes fortes d’étoffes de foies gre-
ges' , de la manne , -de l’anis & de la coriandre ;
des raifins fecs , des corinthes., des figues & olives
, du foufre cru , & fur-tout des huiles de
: G a lip o li, dont on forme dès chargemens coriW
, plets.
Compte fimulé 600 falmes d’huile de G a lip o li, expédiées dè N a p le s , à 1 6 \ ducats
du royaume, rendues franches à -b o rd , . . . • . • • • • • • • • • • • Duc. 9,900 ' < it //
Frais à G a lip o li, courtage & commiflîon d’a c h a t ,................. .D . 130 67 u
Pour 676 cercles de fer pou r.les futailles, à 3 carlini . . • • .• 202 8© • n
'Commiflîon d’expédition à 2 p f ? • . • • * • * • • • . . . Z03 68 * n
5 3 7 1 0 /r
Argent du royaume, Ducats 10,437 10 ir
Les marchandifes d’importation de Naple s font, !
des fucres, du café de l’Amérique, des toiles d’A llemagne
& plufîeurs autres, articles. Longiano &
O r tan a , villes de l’Abruzze 3 M-anfredonia &
G a lip o li y villes de la Fouille , & Reggio y ville
de la Calabre , font les principaux endroits du
royaume de Naples où il fe fait quelque commerce.
L a S i c i l e e ft la plus grande ifle de la mer Méditerranée,
avec le titre de royaume appartenant
au roi de Naples ou des deux S id le s . Elle eft fertile
en grains-,"’ vins, 'fruits , hu ile, : fafran, m ie l,
cire , & fur-tout en foie qui fait fon principal revenu.
M e s s in e & Palerme font les villes de S ic ile r
qui font le p h is r d e commerce.
L a S a r d a i g n e eft a u f f i « n e ifle de la Méditerranée
avec le titre de- royaume 3 elle produit du
vin, du mie l, du e e d r e , des oranges & citrons ,
& fur-tout du fel qui eft le principal article que.
les étrangers tireut de Cagliari , capitale de cette
jiflè.