
m H O L
P r ix ilesmar*
chanilifes.
Preflilles, dite, • . .f l .
Toiles de Brabant, dite , fl.
Toiles à carreau,'dite , . •
Toiles à la rofe , de i e , z e
& 3e fortes , les 175 aunes
de Hollande , . Rdlr. 11 à
T oiles Cannamaffbs de
Breme, la piè ce , . . . & 30 à
Toiles de Brunswick pliées
en rond, les io ô aunes, 11. u à
Toiles de Konigfberg , les
3 pièces. . . . . . .
T oiles ferpillières , de P o logne
, la pièce , . • •
Toiles blanches de Rulüe,
faun e, f.
Toiles à voile de Ruffie , la
pièce
Toiles à voile de Hollandey
la p iè ce , ......................... fl.
'J1 oiles de Poméranie , les
100 aunes, « . ♦ * •
'largeur*
Cobits.
longueur.
Cobits.
fl. 4 » 6 | ip r à zo
f. 18 à 60 diverfes, dîverfes
fh 10 à »3 ï ï à h! 75 à 110
a, 13 a f.8 I i à z 90
f. 5 à V2 1 l à IX div-eiXes
R a b a is D ro its de Vamirauté fa n s
pour la prime*
prompt
paye.- D ro its D ro its de
ment. d'entrée; /ortie.
Pour ,fl. f. d. fl. X d.
franches pour l’Efpagac.
i^ ' | à- 1 60 â 100
Verd de gris , ou verdet,
l a * . . . . . . . . .
Vermillon , la 1. • • • •
V in de X e re z , les 2 pipes
de Malaga, dites, . . .
des Canaries, dites, . .
de Pedro Ximenès , d. •
de Catalogne blanc , d
dit rouge , dites, . • •
de P ortu gal,.dites, . •
de C o r fe , dites , . . •
de N aples, dites r . | •
de Bordeaux , le tonn.
des Hauts-pays , d it., •
de Hauthrion ,.nouv., d,
dit ,-vieux , ;d i t , . • . .
de Médoc , nou v., dit
■ dit, vieux , d i t , . . . .
de Graves , n o u v ., dit.
•dit vieux , dit, . • • •
V in du Rhône , le ton. . .
de Toulon & P ic ., dit. .
de Cahors , rouge , dii
fl. 14 à 18 ! à ï 3°
r. 70 à 100 -4® i
r. 8 à 10 I f z-o
18 à *5 i à x f 50
î î i f A i \ 5®
a. Z4 a 2*7 f à H ;
Tare* R a b a is
pour
bon
poid s.
f. zo a zz • • • * • R 1 Pï-
'l les7 f. 40 a
4 Î Jf. barils. / • ’ ’
ib 60 à
1. 50 a 7 9i
1. 60 a 8ô\
1. 40 a *
1. 30 à 4 ! ’
1. zo à 39 t
1. 30 à 35 • • • • • • • •
1. zo à 3<?'
1. a 3 SJ
1
„ . . . i- ^20 à 30
i $22 a '35
m J35 à 56
1. 140 a éO
. 1. ’ 30 a 6®
1. 34 a 10©
. 1. 3° a 4-'5
1.
0
60
1. 3S à 40
i f 25 à 3.5
1 . 1. 40 a 45
, i. zo à 49
L 1 p | 10.0 II.
T Pt* 160 ib 1 10 • z i® «
z dit. 100 *b 1 5 . 1 • 5 l
1 dit. z pip. 6 « • • 2r • <
1 dit. z pip. 4 . , . 1 i-o
l dit. z pip. 6 » . * 6 *
1 P t 1 ton. 3 • • • 1 •
H O L
•P rixd es mard
i andife s.
Tare.
H O L m
Rabais. R a b a is D ro its de Vamirauté fans,
pour. p ou r la prime,
bon. prompt
p oid s. P d y e- D.roiis. D r o it s de
ment* ■ (Ventrée. fortin.
P o u r fl,, f.. d. fl. f. d,
100 fl. 3 j
1 ton. p 8
ï 00 fl. '. 3 • ,
Vin muet, le ton................ ife / g
Vin de Beziers & Fr.onti-
gnan , le tierçon . . . fl. 60
Vin de Confiance du Cap ,
rouge , l’aam , . . . bco. fLéoo
d it , blanc , di t , . • bco. fl.400
Vin de Pierre du C a p ,
rouge , la futaille, . bco. fl.3 30
dit, blanc , dite , . • bco. fl. 100
Vin Pbntac du Cap rouge ,
^dite, . . . . . . bco.’ fl«3?o
Vin' -de Madère du Cap ,
rouge i dite , • . . bco. fl. zoo
dit blanc, dite, • • bco. fl. 13 ç
Vinaigre de Bord., le t ie r .. fl. z 5
Vitriol d’Angl., les 100 *b. f. ^4
Zinc ou Tutenague , les
100 ib.........................bco. fl. 17
Voici l’explication des lignes des monnoies dont
eft mention dans le prix courant des marchandifes
ci-deflus :
fh- Signifie livres Flamandes de 6 florins chacune
; « , ou fchelling-, ou efcalin, dont zo font une
livre j ou gros , dont i z font un efcalin \ f l ,
ou gros , argent de Flandre ou de Brabant ; f f l ,
ou florins d’or de z8 fols j f l . ou florins de 10 fols 5
f , ou f o l , ou fluiver.
L a prime que les marchandifes paient à l’amirauté,
inlé^endamment des droits expliqués ci-deflus , eft
ordinairement de 1 p ~ de leur valeur lors de leur
importation à Amflerdam, & de f- p f lorfqu’on en
fait l’exportation. L a cochenille ne paie cependant
que 4P o de prime à l’entrée à Amflerdam y & que
p- p f à la fortie. Les marchandifes arrivant i Amf-
terdam, foit de quelque port de la Méditerranée,
foit de quelqu’une des échelles du Levant, paient,
outre les droits & la prime ordinaire, -f p £ de leur
valeur, pour le droit de récognition attribué à la
compagnie du Levant, dont nous ferons mentioi>ci-
après. Nous ajouterons encore touchant la prime
•dont il eft queftion ci-deffus, qu’aujourd’h u i, à caufe
de la guerre, les mar ch an di fe paient double, c’eftà
dire , 2 p ~ à l’entrée à Amflerdam , & 1 p f à la
fortiei
Les marchandifes qui ne font pas fujettes à payer
•la prime, font les fuivantes , favoir : en entrant à
Amflerdam toute forte de bleds, de.fruits , la bière
& les laines; & à la fortie de cette ville pareillement
les bleds, l’indigo, la cire., le beurre, le
fromage , les harengs , l’amidon, les. épiceries, le
tabac en carottes de H o lla n d e , les huiles de grai-
nes> l’argent vi f , lorfqu’il eft deftiné pour France j
enfin les toiles de Cambrai.
• • . . . . z'dit.' 100 fl. 3 . . . . z , U;
Commmerce des productions du pays*
Les Provinces-Unies psoduifent fl peu de froment
, comme nous l’avons déjà obfèrvé, que celui
qu’on y recueille ne po.urroit pas même fufnre à la
confommation de leurs propres habitans. Cependant,
ce pays naturellement fi pauvre en denrées , fournit
à divefs peuples de l ’Europe du froment de fon
propre crû , ainfi que du froment étranger, dont
l’exportation & l’importation font très - grandes à
Amflerdam , qui eft un des premiers entrepôts de
grains de toute l’Europe. Ce qui met cette ville en
état d’en fournir à différentes nations une auffi pro-
digietife quantité que celle qu’elle vend tous les ans,
c’eft d’un côté la néçeiïité où font prefque toujours
les peuples du Nord d’envoyer lefuperflu de leurs
denrées en Holland e, où ils font certains de s’en
procurer avantageufement le débouché, & d’un autre
côté , les fpéculateurs & le§, marchands de bled
d'Amflerdam & des autres villes de Hollande y qui
en font venir pour leur compte les parties qu iis
trouvent occafion de faire acheter à bas prix dans
les marchés principaux du Nord. Lorfque nous traiterons
du commerce de Dantzick & de quelques
autres ports de la mer Baltique, nous montrerons
la manière dont les' fpéculateurs s’y prennent d’ordinaire
pour parvenir à fe procurer du bled à meilleur
compte que ceux qui en demandent lors feulement
qu’on éprouve quelque difette dans les pays
qu’ils habitent. I c i , nous nous bornerons à parler
des froments qu’on recueille dans les Provinçes-
U n ie s , dont la plus grande partie s’expédie pour
l’étranger j les Hollandois trouvant peut-être mieux
leur compte à mànger du pain fait avec du grain
venu de l’étranger, & qui leur tient lieu de celui
a z o )
à 80S
ai 000 j
à 600J
a. 600
à i$oV
a 40c!
à
00
à zoo J
à 30
à IOO
à 18