De Vautre part • • ♦ •
Frais d’ expédition.
bco. fl. » j i i 7 i t
* Pour port au nvagafîn , emballage & po r t,à bord fl. 7
Pdur droits de fortie & pafièport de v ifite .....................• • • • • • • 13
i?our courtage d’achat | p | • * . • * • • • • • • • ..................... M *8
cour., fl. 3f 18
agio 104 f p | - . • 1 11
---------------— 34 7
bco. s . z ,i6 z 4
•ommiflion d’expédition z p | < 43 •5
bco. a. Z,ZOf Ü 9
Note. ' '
v L a tare de§ caifles de thé eft fixée à raifon du poids de chaque cailTe , Ravoir
Sur une caiffe pelant 400 & eh fus , la tare eft • . • • . • * • . . .
Sur une dite pefant moins que 400 fh , elle eft . . . . • • • • • * • «
Sur une demi-caiffè pelant 100 & en fus , •
Sur une dite pefant moins que zoo fl»
Sur un quart de caiiïè pefant 160 fl» & en lus • . . • • ....................
Sur une dite pelant moins que 100 f t . •••» • • • • • • • • * • • • •
Sur une cannaftre, ou canafte , pefant 70 Ife . . . . . . . « .........................
Sur une dite, pelant $ o fl»'. * • • • * • • * • . • • • • . • • • • • • *
Sur une dite, pelant 31 à 40 fl»................................... • • * « • • •
Sur une dite, pefant zo
Sur une dite ,_pefânt 16 ^ • • • • • • • • * • • • • •
90 ft
84
60
i 4
1 °
28
%A
16
9
8
Outre le thé que les yaiflèaux de la compagnie
tranfportent de la Chine en Europe, ils apportent
de diftërens endroits de l’Inde & de l’A l ïe , des car-
aaifons confidérables de café dont les prix varient
fuivant les circonftances. On en diftingue deux
qualités : la meilleure vient deMoea, port de l ’A rabie
heureufe j l’autre, fans être à beaucoup près
aufli bonne que la première, eft néanmoins préférable
aux f afés qui nous viennent de l'Amérique.
Nous avons marqué dafts le prix courant que'nous
avons donné ci-devant, les prix & les conditions
pour la vente des différens cafés. Comme celui qui
vient de l’Amérique forme un objet de commerce
des plus importans, nous en donnerons un compte
flmulé lorfque nous parlerons du commerce des colonies
Hollandoifes de cet hémifphère.
Les autres articles principaux qui viennent des
Indes orientales & de la Chine en H o lla n d e , font
comme nous l’avons déjà, obfçrvé, ,de.s toiles .& des
étoiles de coton & de foie ; de la foie & du coton
brut, ou filé. I l en eft encore plufieurs autres venant
des mêmes endroits , indiqués dans le prix courant ,
avec leurs valeurs & leurs qualités, rçfpp&ives 5 mais
i l feroit 'trop long~& peut-être fuperflu 3’ën donner
des comptes fimufés. Un objet dont nous n’avons
•ncpxe parlé nulle p a rt , & qui néanmoins eft fort
intéreflant, trouve ici naturellement .fa place j c eft
celui des diamans travaillés , tels qu’on les demande
communément à Am(1erdam, de plufieurs 'endroits
de l’Europe. Nous en donnerons‘ un prix co tirant,
après avoir dit deux mots de cette pierre precieufe,
auquel le luxe donne un prix prodigieux.
On. ne trouvoit autrefois des diamans que dans
les Indes orientales. L a partie inférieure de 1 Indol-
tan en fouruiffoit la plus grande’partie. Au milieu
du dix-feptiéme fiècle on comptoit vingt-trois mines
de diamans ouvertes.dans le royaume de Goiconde
& quinze dans celui de V ifapour. L ’ifle de Bornéo
en avoit aufli plufieurs qu’on, exploitait. Au jour dhui
c’eft du JBréfil , appartenant aux Portugais , que Ion
tire la majeure quantité des diamans qui fe répandent
en JSurope. Ces- diamans paflent pour n avoir
pas la même dureté que,ceux des Indes orientales,
&ne peuvent par conféquent recevoir le même poli j
aufli font-ils. môîns eftimés. L a rareté de ceux-ci
en fait aufli monter le prix confidérablement.
Les diamans blanc s, dont l’eau eft bien nette,
font les plus eftim'és. Ils font d’une plus grande dureté
que les diamans colorés. De ceux-ci les uns
font bleus, d’autres font verds, couleur de rôle ,
jaunes , noirs, citrons, &c. Quelques-uns ont P s
1 couleurs extraordinaires, & cette fingularité ra;t
q fils font recherchés, même plus que les, blancs..
C’eft le caprice qui y met le prix. Les deux principales
qualités du diamant font la netteté & la tranf-
parence ; la troifiéme eft l’éclat & la vivacité dé; fes
reflets ; il eft fenfible que cette dernière qualité eft
une fuite naturelle des deux autres $ i l faut cependant
convenir que la’'main de l ’artifte ne .contribue
pas peu à multiplier , pour ainfi dire , les rayons
qu’on en voit jaillir.
, Il y a différentes manières de tailler les diamans.
Çes différences dans la taille leur ont fait donner
des noms diftin&s-, & fervent à former les fix 'c k f -
fes ou dénominations créées par les diamantaires. La
première de ces clafles comprend les diamans à
ta b le , ou pierres épaiflès; la feeonde les pierres
foib les ; la troifiéme les rofes ,* la quatrième, les
brïllahs ,• la cinquième les demi-briHans, ou bril*
lonets ,* la fixiéme des poire s à VIndienne,
Comme les pierres à table, les rofe s, les bril-
lans & les brillonets font en général le plus demandés
de divers endroits , nous nous bornerons à e u
dqpner le prix courant fuiyant»
P r i x courant des diamans dits, de Brabant ta illé s en Hollande :
Pierres à table & rofes de première q ualité» Pierres a table & rofes de la deuxième qualité*
Pierres à. table foibles , à fl. . . » 17 le cars». Pierres a table foib le s, à fl- • . . 2? le carat.
Dites pierres épaiflès., . • » # • * 3 6 « . * * Dites, pierres épaiflès, ......................... d 2, • • • •
ftofes pefant 1 grain • • • » • » 44 • * n, • Rofes, pefant 1 grain 4 0 . . . »
Dites , . . . z dits *o . . . . Dites, , , , z dits. . . . . . . 44 • • • •
Dites, . , . 3 dits, * , . . . . 70.. * * v> D i t e s , , . . 3 d i t s , .......................... 50 . . . .
D i t e s ,. . . 4 di ts, . . . . . . 90 . , * , D i t e s , . . , 4 d i t s , ........................... 60 . . . .
Pierres de io ,d 30 en carat, . . . 4 6 r » • • Pierres de 10. a 30.4 eh carat, . . . 4 0 # . . #
Dites, de 36 à ço dits, 5 9 . . . . * Dites , de 30 ? 50 dits , » # . . 4 z . . . .
Brillans à dpuble ouyrage pefant 1 grain ^ » » •/ » • fl* 80 le carat.
Dits ., . . . . . . . . . . z dits , . . . ........................................ . . .
Dits , . , . • • • • • • • 3 dits , . . . • ' # • » .......................... 90 • . . .
Dits * . . . . . . . . . . 4 dits fl- n o a, . . . . . n ç . . . .
Dits , , . . . . . . . . . .5 dits ............................ .... . . . . . . . . . MP . . . .
■ E^çsÿv . . . . . . . / . . 6 dits , • * • * • • *80... .. . .
Ceux des autres grandeurs à proportion.
B r illo n s à fimple ouvrage , demi - brillans ou brillànets , fça v o ir :
D e première qualité* D e première qualité.
Pierres, pefant r grain à fl. . . . . 6z Ip carat. Pierres de 70 en carat à , . fl. 9.8 le carat.
Dites , de 6 à 8 en .carat • • • • 64 . . • « . D ite s , de 80 a 90 . • , . . . . 1,00 . . .
Dites, de » i z . » . . »■ • • • 66 * . . . . D ite s , de 100 . • . . . . » . . 10 j » . • •
Dites, de . 16 . . . . . . . .. 68 . . . . D ites, de 170 a 300. à 18 fols pièces,. .
Dites, de . zo ......................» . 74 . . . » D e fécondé qualité»
Dites, de • 30 . . . . . . . . 80 . . . .
Dites , de . 40 » » . , , . . . .85 * * . . Pierres de 4 i n en çarat à fl. 50 . . . *
Dites, de . jp . i. . . . . . . . . «■ . « » Dites ,■ de 1 2 a z o . . . . » • -5 5 * • • •
Dites, de » 60 » . • • .. f , 95 D ite s , de zo a 50 . . . . • • * 60 * . . »
Les joyailliers ont coutume de déduire de ces.
prix 1 p | pour prompt paiement, quoique ce paiement
n’ ait lieu que dans trois mois. 11 eft bon ,
au refte , de dire qu’on a dreffé des tarifs pour les
diamans, fur-tout pour ceux de grande & moyenne
taille ; mais il n’eft pas fur de s’y rapporter , parce
que les diamans fe répandent de plus en p lu s , &
doivent par conféquent diminuer de prix. D’ailleurs ,
la netteté, la couleur ; la grandeur, l’étendue, le
poids de la pierre , & la perfection de la taille ,
variant à l’infini , empêcheront toujours que l’on
puiffe calculer au jufte la valeur -du diamant.
Jlr L e commerce que fai;4 â Hollande avec fes
colonies de l’Amérique , eft: des plus importans. L e
fucre , le café & le coton en font les principaux
objets. Il eft permis â l’étranger, compte aux H o l-
landois de le faire , moyennant qu’il paie à la çonf-
pap-nie Holiandoife , comme nous l’avons déjà observé
, les droits qui lui font dus? Bien plus , les illes
de St. Euftache & de Curaçau étant des ports francs,
où toutes les nations ont la liberté d’aller trafiquer,
1 comme bon leur femble, les arméniens pour ces
ifîes peuvent être faits hors de la Hollande, On eft
feulement obligé de prendre les expéditions requifes
en H o lla n d e , en ayant foin d’y faire payer les
droits ordinaires à la compagnie, qui dans ce ca s ,
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