
Noms des
. Marchandifes.
Leur qualité. A quoi elles fervent. L ie u x (Toit elles
viennent à Marfeille.
S i c’c jl p a r
Mer ou p a r
Terre.
S em e n c e d e B en. Fruit d'un arbre. A faire une huile
qui fert à préparer les
peaux aux parfums.
E g y p te , par A le xandrie.
Mer.
S em en c e d e p e r l e s Petites perles. A la Medecine, &
pour enrichir des ouvrages
en broderie.
S e m e n s in e o u S em en c o n t r a . Voyex B a r b o t in n e .
Indes orientales &
occidentales , par
Smyrne , Alep &
Hollande.
idem•
S enn e . Feuille d’une plante
; Garbeau & F e-
nicule.
A la Médecine Alexandrie, Sayde
8c T ripo ly de Barbarie.
idem,
S e n o b r e . Terre minérale. A la Peinture commune.
Elpagne. idem.
S g u il l e , o u O i g
n o n s MARINS.
Oignons % A la Médecine. Barbarie & Archipel.
idem.
S In e g r é , ou F en
o u il GREC.'
S ir o p . V . S u c r e .
Graine. idem. Provence. ' l ’erre.
S o r b e t * Compofition de
lucre.
A boire. Alexandrie & Conf-
tantinople. Il s’en fait
à Marfeille.
Mer.
S o u d e , ou S o u t e , Compofée d’une cer- A faire le Savon & Aiicant, (Jarthagène idem.%
taine herbe marine. le verre. & Almerie.
S o u f f r e . Sorte de graillé ter-
reftré épaiflie dans les
minières, & qui étant
deflechée s’appelle
Souffre.
A faire la poudre
& autres chofes, même
à la Médecine.
Italie. idem.
S o u f f r e v i f .
S o ie s .
Minéral naturel 9
artificiel, luifant»
Ouvrage, qui fè tire
du coucon que fait un
certain ver qu’on appelle
V e r a fo ie .
A la Médecine.
A faire des étoffes
& rubans,& à coudre.
Venife & Hollande. idem.
Ardaffe, Au x manufactures
4e fçie & à coudre..
Smyrne & A le p ,
Elpagne 3 Italie &
beaucoup e»Frdnce.
idem.
Ardaffine.. Aux étoffes. Smyrne & Alep. . idem.
Legis Bourme eher-
baffy.
A u x étoffes, comme
velours, pannes,
brpcards & gros, de
T ours, même à quelque
forte de rubans.
idem. idem.
Brut.
S i elles viennent
brutes ou fabriquées.
Quelle quantité p a r
eflimation i l en vient
dans une anhée.
Quelle e ß leur valeur
à Marfeille.
L ie u x où s*eh f a i t la
coûfommat-ion.
Brut. 4 à 500 quintaux* 44 à 2 5 liv* ie quiâtùî. ■ P r o v e n c e , p e u eh Pie-*
m o n t & e n E lp a g n e .
Cela ne lefabrique paS. 40 à 50 livres pefant. Les fines, 10 liv.Fonce, France, Catalogne 8c
& lès communes , 3 5 3 4 0 Piémont,
fols l’once.
idem.
Brut.
Cela ne fe fabrique pas.
idem.
3 a 400 quintaux de celui
d’Alexandrie , qu’on
appelle de la P a lte 5 & de
l ’autre il èft défendu d’en
apporter; garbeau & féni-
culé ; 80 à 100 liv. le
quintal.
iqoo à 15:00 quintaux.
10 3 30 quintaux.
idem.
12-5: à T 3 o îiv; lè quintal
, celui - de la Palte , &
lè garbeau & fénicule 5 f
à 60 liv. le quintal.
40 a 50 fols le quintal,
j à & liv. le quintal.
idem.
• Fran c e , Elpagne , Italie1,
Portu gal, Piémont,
Hollande & Angleterre.
Provence, beaucoup â
'Gônftantinople.
France.
idem.
F a b r iq u é . 4'o à 50 quintaux. 15 à 18 fols la livre. » idem.
Brute.
En pa in, 8c on le convertit
en canon à M a r feille.
Net.
l i a 15000 quintaux.
5 à 6000 quintaux.
8 a 10 quintaux.
50 à 60 fols le quintal.
4 liv. à 4 liv. 10 fols le
quintal, & celui en canon
11 à 1? fols par quintal
davantage.
13 a 14 liv. le quintal.
M a r fe ilte & Toulon.
France, E lpagne, Portu
g a l, Hollande & An-,
glcterre.
France, Piémont, Portugal
, E lpagne, Hollande
& Angleterre.
G r e z e .
idem.
idem.
4 à 600 balles d’environ
25© liv. pelant l’une. 15
1 5 à 20 balles,
a 00 à 2 jo balles.
j liv. 12 fols à 3 liv. 1 ^
fols là livré pelant.
4 liv. 16 fois à 4 liv. 1 $
lois la livre pelant.
6 liv. 10 fols à 6 liv. 12.
fols la livre pelant.
. Languedoc, Provence,
& Lyon où elles font ouvrées
& teintes, 8c de-là en
France, Elpagne, Portug
al, A llemagne, Mes de la
Madère & Tercère , par
Bordeaux, Bayonne & B i f
caye ; & aux pays conquis^
par Genève.
Et g re z e , en Barbarie
aufli-bien qu’en Portugal,
& auxdits pays conquis
le tranfit.
T ours & Lyon.
Commerce. Tome I I . P a r t . L
G e g