
H O I ' H 0 L < o 3 ,
En 1779»
'D e Surinam,
dans 46 nav.
D e S t. E u fi.
dans 83 nav.
S u c re , futailles, . . 15,13« 17,961 2,247,5>c>4 .7,085,ops
41 a,800 134,1«S
C a ca o , • . . • . ib 750,300 . 3 * 3^40
Tabac , futailles, . • i 6i 9y\66
------Paquets , • 8,087
------ Rouleaux, • • . t -. 5>7**
Indigo , barils , • . • • • • • 1,17»
Cuirs , pièces , •
pièces • •
40,7 64
Bois pour la teinture, 4,«OÎ
On voit par ecs notes qu’ il arriva à Amjîerdam j
en T 7 7 7 ,1516.73 futailles de fucre des colonies H ô l-
landoifes proprement dites , comme Surinam , D e -
msrari & Berbice, 343 futailles fucre de Curaçau ,
qii la culture de cette denrée eft fort bornée , &
5 iSi futailles fucre de St. Euftache, ou les habjtans
des colonies étrangères voifines les avoient tranfpor-
tées. I l vint donc cette même année des établiffemens
Hôllandois de l’Amérique , à Amjîerdam , 15100
futailles de fu c re , qui .font feulement à peu près
là moitié de ce qu’il faut pour la confommation des
raffineries de fucre de cette ville 5 auilx en vient il
d’ailleurs plus de 17000 futailles , comme il fera.dft
ci-après. L a même proportion a régné dans les envois
dé fucre, faits en 1778 & 1775)-de Surinam,
de Demerari & de Berbice, où la culture de cette
denrée paroît-être bornée à environ trente mille
futailles.
L e commerce d'AmfLçrdam a befoin annuellement
de ià à 30 millions- de.livres de ca fé , fans
compter celui que la compagnie des Indes orientales
fait venir, qui fait un objet d’environ 4 à 6 millions
de livres-par an. Les deux tiers du café de l’Amérique
viennent des colonies Hollandoifes,, & l’autre
tiers de l’étranger. Au refte, la confommation de
cette "quantité prodigieufe de café a lieu en plus
grande partie en Allemagne , où il s’en fait continuellement
des expéditions confidérables de toute la
Hollande.
L a culture du coton va toujours en augmentant
D e Curaçau, D e Demerari, D e Berbice
dans i j nav• dans 7 nav. dans 5 nav*
i»P5>4 LM 7 , ' : 4°7
i >45 5’>P#° i ,77 6,7 3 6 1,215,805
ZZyOOO. ZQZyCOO - a 2 8,ooo
ZQZy 170 . . . . 61,320
700 N . . . .
b °79 la • . . .
: 3>©*î » . . .
a 0,515 . . . *
13,831
dans les colonies Hollandoifes, à en juger d apres
les parties qui en font arrivées: à Amjîerdam pen-*
dant les trois années dernières..
L é cacao eft un article important & qui ne contribue
pas peu à donner de l’aétivité ail commerce
de la Hollande. Les parties qui en arrivent de Surinam
& de Berbice , forment un objet d’environ fept
à huit cent mille livres par an. Celles que St. Euftache
& Curaçau expédient en H o lla n d e , ne font
point des productions de ces ifles. L a plupart - ài
cacao de Çuraçau vient de la côte de Caraques, ou
lès habitans de cette if le .( Curaçau ) , exercent un
commerce interlope fort lucratif j les colonies Fran-
çoifes de l ’Amérique y çn font paflèr aufli d’ailez
grandes quantités.
. I l eft expédient maintenant de, dire quelque chofe
touchant les qualités & les prix refpeétifs dgs quatre
articles ci-deifus ^après quoi nous donnerons fucçef-
fiyement de chaque article des. comptés firnules d a-
chat & d’expédition d’Amjîerdam. , ~
On compte communément cinq qualités de fucre
en poudre venant des files de l’Amérique , qui font
. diftinguées par les noms de fucrê blanc , terre, commun
, têtes , brun ou mofeouade.. On fait dé ces
qualités tel affortiment que l’on veut3 n’y ayant rien
de fixe à cet égard. Plus le fucre de chacune de ces
efpèces eft fee , plus il eft eftimé. Les raffineurs qui
en font le plus grand ufage* l’ont paye affez clieî
depuis 1778 à caùfe de la guerre. ;
Pour montrer la différence des prix de cette denrée , nous plaçons ici une note, qui, expofe. d une
manière claire ce que’ chaque qualité, de ces,fucres a valu pendant fix aiis , à quelque çhofe p rès , haut
ou bas , fçavpir :
W&ffîffiÊÈ En 177(3. En. 1 7 7 7 / En 1778. En \779*. En, 178«»
Sucre blanc la îb io~ à I i i d v $o4 â 1 1 1
T e r r é , 9 \ à 10 9^ à 10^
Commun , 8 à 9 8 7 à
T ê te s , 6\ à 8 7 à 8\
Brun, 5 i i % f l i . 7 f
à x5 a ^ i 4 r à. 1 6-1-&■ 15 à 1 6 j % 16 à
•à 14 . M i d i-5| f lB à M i ■ 14I à j s !
à 13 à 14 n a 1 1Y à
à i 12 3L 10 a à 12 i o f à 12
à 9. 9 à la 9 à ï i f 8 j à II
l
U
H O L 6bp
Le fucre acquiert de la valeur en proportion du dégré de fineffe que les raffineurs lui donnent ; c’eft
ce qui en fait les qualités diverfes & les prix différens. L e compte fimulé fuivant, fait fur le prix
aétuel, donnera à nos lecteurs une idée jufte & fenfible de ces différences.
1 Futaille de fucre raffiné fin eii pains de 3 à a ib.
p e fan t ....................................... brut 550
T a re de là futaille . . . 40
510 1,
Rabais pour bon poids i p^. . ïo
—- ■ Net 500 à 19 â v .la l. . . fl. 2-37 10
t Futaille dit , moyenne qualité dite m e lis , en pains de 3 & a 1. , pefant après.
le rabais comme deffus 500 h», à i7 |- ùv.......................................................................... ai8 15
1 Futaille dit , ordinaire , ou lomp.es , en pains dé ia à 7 1. pefant comme deffus
500 1. à 15 1 d. • 185 10
, fl. : Ù45 15
Rabais pour prompt paiement 1 p - * ♦ 6 9
fl. 6^9 6
4 Caiffes contenant 3 3.2, ft>. de fucre candi blanc
Tare des 4 caiffes 3 a
. -----,— 300 Ife. à. aà & . • • • • fl. 165 K
4 Caiffes fucre candi jaune, pefant 300 1. à 18 • . . . • 135 H '
4 Caiffes dit, brun • 300 1. à 1 y • » • • • 1 1 a • 1 o
v fl. 41a 10
Rabais pour prompt paiement a p£ , • 8 5
----------------- 404 jfj
B Boucau de fucre brut de Surinam , pefant
Brut 518 ib.
Rabais pour bon poids a p f . . . . . . 18
T a fe ao p | • »
900
180
Net 7Z0 Jb. à i i la 1. fl. 19 t
j Boucau de fucre di t , pefant
Brut
Rabais pour bon poids a p f . • . • • •
600 fb.
l a "
.Taxe fixe pour chaque boucau pefant au- ")
•deffous de 61a L * . . . . . . . . . J .
588 1.
iao
468 tfc. a 9 5v. la J. fl. 105
fl. 3 9 3 6 ,
Rabais pour prompt paiement z p. | • » . 6 -i ■------ ■-- - 197 $
fl. 1,340 16
Commercé. Tome I I . P a r t . I I . Khhh