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i S z H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
n Î l T f e tOUtC I’t iîje3ue pere & du fils rcommeiUdifenc lN'av|o iErf apprpitr iesf dt ’fEeupfatraétdhue
leur confrère. C eft apparemment l’évêque de Sebafte
qui en re venant de Rome avoit paiTé en Illyrie Ils leur recomm,ndent ^ j *
tirer les eveques du corps des prêtres, les prêtres & les
diacres du corps du clergé , & non du çonfeil des vilinomL
s° Uda es fri x e;v^eqSu eHs AMrien»s qu’ils aviolsi enmt etdtéepnot felze.s
rreelfecnritr aaTdreViTe aux mneimCnesa Cé' v0êmqupeasg nda’ ACfCitet e& le Edetr eP hd r’ uyn-
gic : ou il lesexhorte à embrafter le décret du concde
ç’e ftT d , dnerpas f Llfcr de I,aut0rité de l’empereur,.
ûafe auxAfiic-ains teyreS'Atha- u * r ■ concik d7 ’Alexandrie céceriiivviitt aauufmfi aauuxx éévvëê- ques d Air,que,c’eft-a-dire, de la province de Carthage •
P ° « es fortifier contre ceux qui vouloient faire valoir
r 1c/le de ^m m i, au préjudice du concile de Nicée
fous pretextede lobfcunté du mot de confubftantieL
^ Athanafe écrivant au nom de. ce concile, fait voir
que le concile de Rimini, tant qu’il a été libre n’a rien
J oulu jouter au concile de Nicée : qu’il a même ex-
f Urface , Valens, Eudox2 & Auxence f &
qu ainfi il eft plus contraire que favorable aux Ariens.
ait voir quelle eft l’autorité du concile de Nicée *
pourquoi il s.eft fervi du terme de confubftantiel, &
quel en^eft le fens Enfin il traite en peu de mots de
du S- EfP - ’ Au refte, quoique cette lettre
aux Africains foit au nom de quatre-vingt-dix évêques
?yPte & chQybie, elle eft proprement de S. Atha-
nafe ; Se les eveques au nomdefquels il parle, n’étoient
pas tous prçfem au concile : mais ils étoient fi unis- de
L i v r e s e i z i e 'm e . 185
fentimens, qu’ils fouferivoient les uns pour les autres.
Cette lettre eut fans doute fon effet ; & l’églife d’Afrique
demeura ferme dans la foi. de la Trinité , comme
tout le refte de l’Occident.
Il faut rapporter au même temps, c’eft-à-dire, aux dernières
années de S. Athanafe, fa fameufe lettre à Epic-
tete ; puifqu’il y parle d’abord des conciles de Gaule ,
d’Efpagne & de Rome , où les Ariens qui fe cachoient
encore, avoient été anathemarifez, & l’autorité du concile
de Nicée reconnue. Il y avoit eu à Corinthe une
difpute touchant lemyfterederincarnation.Quelques'
uns difoient que le corps de J. C. étoit confubftantiel
au verbe, précendant.qu’autrement on admettrait qua-
ternitéau lieu de trinité. De-là fuivoit que le corps de
J. C. n’étoit pas tiré de Marie, Duifqu’il écoit éternel
comme la divinité : ou que la divinité du verbe avoir
changé de nature en devenant chair. D’autres don-
noient dans l’excès oppofé, & difoient que J. C. étoit
un homme adopté pour être fils de Dieu ; & par confe-
quent femblable aux autres prophètes. Que le verbe de
Dieu étoit un autre que le Chrift fils de Marie, qui avoit
fouffert. Ceux qui difputoient fur ces queftions étoient
des difciples d’Apollinaire : mais il n’étoit pas encore
reconnu pour auteur de ces erreurs. Comme elles exci-
toient beaucoup de trouble , on fur obligé de tenir un
concile : où tous demeurèrent à la fin d’accord, & convinrent
de la foi catholique. On rédigea par écrit les
aétes du concile, & Epiétete évêque de Corinthe qui y
avoit affilié, les envoïa à S. Athanafe.
Il ne put lire fans horreur de telles propofitions -, 6c
pour les réfuter, il rappelle ceux qui les avançoient au
concile de Nicée, auquel ils doivent fe conformer, s’ils,
font enfans de l’églife. Ce n’eft pas, dit-il, du corps de
X X I I .
Lettre à Epi&ete.
Tom. i.p. j8t. A .
p•58 8.&
p j j i .
Epiph. fur. 77«
Demoeri-t. c. 2.
p. j8 4-