
An. 378.
Socr.iv. c. 3 y.
Rf/jf.ii.r.13 .
H'tfr. C&r. an, 37 9-
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Arinth,
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^ 57*- 377.
Tall.Lauf.c. 145.
5 3 8 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e :
confuían de Valens même, & le fécond de Valentinien?
En partant d’Antioche , il donna ordre de cefferla per-
fecution contre les catholiques, & derappellerles évêques
⣠les prêtres exilez , & les moines condamnez aux
minés. Alors les catholiques fe relevèrent par toutes les
villes, mais particulièrement à Alexandrie. Pierre y
retourna avec les lettres du pape Damafe qui autori-
foient fon életftion. On lui remit lcs-églifes, & on challa
l’ufurpaceur Lucius qui fe retira à C. P. efperant que Valens
le rétabliroit.-maisil avoit des affaires plus importantes.
Il avoit envoie devant Trajan & Profuturus avec dès
troupes pour s’oppofer aux barbares. Il y eut divers
combats, & lus Romains eurent quelque defavantage.
Valens étant arrivé àC. P. ota le commandement à T rajan,
& lui fit de grands reproches, l’accufant mêmede
lâcheté : mais Trajan lui répondit : Ce n’eft pas m oi,
Seigneur, quiayété vaincu, c’eft vous qui avez abandonné
la viétoire, en vous armant contre Dieu , & procurant
aux barbares fa prôteélion. Ne fçavez-vous pas
qui font ceux que vous avez chaffez des églifes, &c ceux
à qui vous les avez livrées; Arinthée &Vi6tor, tous deux
capitaines illuftres,apuïerent ce difcours. Arinthée avoit
été confuí l’an 372. Il étoit homme de guerre, & avoit
remporté des avantages contre les Perfes : mais d’ailleurs
zélé pour la religion chrétienne &c pour féglife catholique.
Il mourut peu de tems après aïant été baptifé â
la m ort, &c S. Bafile pour qui il avoit eu beaucoup d’amitié
, écrivit des lettres de confolation à fa veuve.
Nous avons auffi deux lettres de S. Bafile â Trajan, qui
marquent l’amitié qui étoit entre-eux. Sa femme Candide
vécut dans une grande pieté , &c éleva fa fille dans
l’amour de la virginité & de la mortification. Le comte
L i v r e d i x - s f . e t i e ’ m e . 339
Terence auffi ami de S.Bafile, avoit témoigné quelque
t e m p s auparavant la même generofité. Car comme il
étoit revenu d’Arménie, après avoir remporté des victoires
: Valens luiordonnade demander ce qu’il vou-
droic. Terence lui préfenta une requefte, où il lui de-
mandoic d’accorder une églife aux catholiques. L’empereur
aïant lù la requefte la déchira , & dit à Terence
de lui demander autre chofe. Terence ramaffa les pièces
de fa requefte, 8c dit: J’ai ce que je demande, Seigneur;
car Dieu juge l’intention.
L’empereur Valens partit deC. P. pour aller au camp
l’onziéme de Juin 378 Le moine Ifaac , dont la cellule
étoit proche, le voïant paffer avec fa fuite , lui cria: Où
allez vous empereur ? vous avez fait la guerre à Dieu ,
il n’eft pas pour vous. C’eft lui quia excité contre vous
lesbarbares. Celiez de lui faire la guerre , autrement
vous n’en reviendrez pas, 8c vous perdrez votre armée.
L’empereur irrité commanda qu’on le mit en prifon
jufques à fon retour , & dit : Je reviendrai & te ferai
m ourir, pour punition de ta fauffe prophétie. Ifaac répondit
élevant la voix:Oüi faites-moi mourir fi vous me
trouvez menteur.
Valens s’avança jufques auprès d’Andrinople, 8c reçut
des nouvelles de l’empereur Gratjen fon neveu : qui
après avoir remporté de grands avantages fur les Germains
, marchoit â fon fecours, Si le prioit de l’attendre
: mais Valens jaloux des vidtoires de ce jeune prince
, fe détermina à donner labatailleavant fon arrivée.
Pendant qu’on s’y préparait, Fritigerne roi des Goths
envoïa un prêtre avec une lettre pour déclarer à l’empereur,
qu’ils ne demandoient que la permiffion d’habiter
en Thrace avec leurs troupeaux : mffs cette députation
fut ians effet. On en vint donc -enfin à la ba-
V u ij
Tkeod.iv, c* 3 2.»
Idac, Fuji, an»
378.
Theod.iv.c. 34«
Sox,.v i , c.\a°»
Am m .x x x i. c,
1 2 .,.
Ibid. c 13#
Idaç. Fetfi,