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Iffa H i s t o i r e E c c l e s î a s t ï q o s»
trs font ch-oquez, les prenant dans fon vrai fens. De 1!
vient,à mon avis que Damafe lui-même étant mieux in-
ftruit, 8c fçâchant qu’ils perfiftoient dans les premières
explications, les a déclarez excommuniez, 8c a renverfé
lêurconfeifion de foi avec anathême : indigné qu’ils eui-
fontabusé de fa fimplicité. Enfuite: Quelle abfurdité
de prétendre annoncer aujourd’hüy une dodtrine cachée
depuis J. C. car s’il n’y a que trente ans que leur
foi à commencé, quoiqu’il y en ait prés de quatre cens
que J. C. a paru : notre évangile a été inutile pendant
tout ce rems, notre foi a été vaine, les martyrs ont fouf-
ferts en vain , tant défi grands Prélats ont en vain gouverné
les peuples.
Ce fur vers ce temps-laque S. Grégoire fe déchargea
entièrement du foin de l’églife de Nazianze. Il demanda
inftamment aux évêques delà province d’y en établir
u n 8 c en particulier à Hellade de Cefarée, qui étoit le
métropolitain. Il l’obtint enfin, 8c Eulalius fut ordonné
évêque de Nazianze- On croit avec raifon, que c’eft
le même dont faint Gregoireparle ayantageufement en
plufieurs endroitsqui étoit Ion parent, avoitembrafle
la vie monaftique, 8c s’y étoit diftingué par favertu.
S. Grégoire l’avoit fait prêtre 8c chorévêque, 8c eut une
grande joye quand il le vit placé dans le fiége de Nazianze.
Ce fut toutefois encore un nouveau fujet de
calomnie contre lui : lesunsdifoient qu’il avoit mépri-
fé cette cglife, les autres qu’on lui avoir donné un fuc-
Celfeur malgré lui. Voici comme il en écrivit à faint Grégoire
de Nyffe qui étoit de la province : Qüe perfonno
ne me calomnie, comme fi on avoit ordonné un autre
évêque malgré moi. Je ne fuis ni fi méprifé ni fi haï:
mais je les en ai beaucoup priez, parce que je fuis déjà
comme mort, 8c queje craignoisle poi4s de cette églife
L i v r e d i x - h ü i t i e ’ M e . 451
-négligée : je leurai demandé cette grâce, qui fans être
contraire aux canons, tendoit à mon foulagement; &
par vos prières, on a donné à cette églife un pafteur digne
de vous. Je le remets entre vos mains, le venerable
Eulalius, entre les mains duquel je fouhaite de rendre
l’efpric. Que fi quelqu’un dit, que du vivant de l’évêque,
onnedevoit pas en ordonner un autre, qu’il fçache que
cela ne fait riencontre moi: car tout le monde fait que
j’ay été ordonné pour Sazime 8c non pour Nazianze ;
quoique j’en aye reçu la conduite pour un temps, comme
étranger, par refpeû pour mon pere 8c pour ceux qui
m ’en prient.
Cependant ayant appris que l’on alloit tenir encore
«n concile à C. P. 8c en craignant l’évenement par l’ex-
perience du paffé, il écrivit à deux magiftrats, les premiers
de l'Orient, Saturnin conful de l’année 383. &c
Pofthumienprefetdupretoire, tous deux Chrétiens, 8c
¿déjà liez d’amitié avec lui ; les priant d’y procurer la paix
& le bien de l’églife, autant qu’il feroit en leur pouvoir.
Car, dit-il, en renonçant à la dignité, je n’ay pas renoncé
à I’affeétion 8c à l’inquiétude pour l'églife.
Le concile fe tint en effet. L’empereur Theodofe
¡tcûjouts appliqué à procurer la paix deséglifes, voulut
aiTembleràC.P. les évêques de toutes lesfcdtcs, 8c crut
qu’en les faifant conférer enfemble, ils pourroient convenir
d’un même fentiment. Il vint de tous cotez des
évêques de toutes les religions ; 8c ils fe trouvèrent à C.
P. au mois de Juin , fous le confulat de Merobaude 6c
deSaturnin, c'eft-à-dire l’an 383. L’empereur envoya
quérir Neétaire évêque de C P. chercha avec lui les
moyens de réiinirl’églife,8c dit qu’il faloit faire paroître
clairement la queftion qui divifoit les efprits, 8c la faire
ceffer.Ce difeours donna beaucoup à penferà Neétaire :
L l l i j
An. 3.83
XXVI.
Trbifiémccon«
cile de C.P»
fous Theodofe,
Socr- y . e i o .
So&. Vi l . C. I I .