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pas avant que de fortir du perc, & qu’il ne fubiîfte plus
après y être retourné : nous en avons la preuve par fes
livres. Cependant les Occidentaux ne l’ont jamais blâmé/
quoiqu’on leur puiiTe reprocher de l’avoir reçû du
commencement à la communion ecclefiaftique par
sup.i.xn.». 13. ignorance de la vérité. Saint Baille parle de ce qui fe
paiTa à Rome fous le pape Jule en 342. & ce qu’il dit
ici de l’herefie de Marcel eft remarquable, fur tout
écrivant à S. Athanafe.
e/.'m0. S. Bafile écrivit auifi au pape S. Damafe, le traitant
de très-vcnerable pere. Mais on peut douter s’il donne
ces termes d’honneur à fa dignité ou à fa perfonne,
puifqu’il les donne auifi à faint Athanafe. Prefque tout
l’Orient, dit-il, depuis l’Illyrie jufques à l’Egypte eft
agité d’une grande tempête. Tous les défendeurs de
la vérité font chalfez des églifes, pour les livrer aux
Ariens. Nous n’attendions du fecoursquede votre charité
: mais nous voïant fruftrez de cette efpèrance ,
nous ne pouvons plus nous empêcher de vous écrire ,
pour vous exciter à prendre foin de nous, & nous en-
voïer des perfonnes qui puiifent réunir ceux qui font
divifez, ou du moins vous faire connoître les auteurs
de la diviiion : afin que vous fçachiez déformais avec
qui vous devez être en communion. Le fecours que
nous vous demandons, n’eft pas,fans exemple. Nous
-fçavons par tradition & parles lettres que nous gardons
encore, que le bienheureux Denis votre prédeceiTeur
vifita par lettre notre églife de Cefarée , çonfola nos
peres, Si leur envoïa des gens pour délivrer nos freres
sup. i.tii. ¡6. de captivité. S. Bafile parle ici de l’incurfion des Goths
dans l’Afie mineure fous l’empereur Gallien , qui fe
rapporte au temps du pape faint Denis. A cette lettre,
E^.57. S. Bafile joignit une inftruélion pour ceux quiiroient à
R ome , & il en v o ïa l’une Si l’autre à fa ïnt M e le ce par
D o ro th é e , pour ne rien faire que de con c e r t a v e c lu i.
Il marque qu’il vo it des menaces Si des préparatifs de
perfecution.
Le pape Damafeavoit eu plufieurs combats à foute-
nir contre la faélion de l’antipape Urfin. Quoiqu’il eût
été banni en 3 66. les fchifmatiques importunèrent tant
l’empereur Valentinien, qu’ils obtinrent fon rappel, Si
de ceux qui avoient été releguez avec lui, par un ref-
crit adreffé à Prétextât prefet de Rome, à la charge
de les punir plus feverement , s’ils recommencent à
broüiller. Urfin revint donc à Rome avec deux de fes
diacres, dès le quinzième de Septembre 367. mais il
fut encore chaiîé deux mois après, Si envoïé en exil
en Gaule avec plufieurs autres. Ainfi la paix fut rendue
à Rome par l’autorité de Prétextât, Si par le témoignage
qu’il rendit à la vérité , comme dit Ammian
Marcellin. Les fchifmatiques, quoiqu’ils n’euifent plus
*de clercs à leur tê te , ne laifToient pas de tenir des af-
femblées dans les cimetieres des martyrs, & avoient
même une églife. C ’eft pourquoi le défenfeur de l’églife
Romaine & le pape Damafe prefenterent une requête
à l’empereur Valentinien, fur laquelle il donna ordre à
Prétextât de mettre cette églife, qui leur reftoit feule,
en la puilfance de Damafe, ce qui fut exécuté -, Si les
fchifmatiques chalfez à main armée. Le pape Damafe
fit des voeux aux SS. martyrs pour le retour du clergé
fchifmatique ; & l’aïant depuis obtenu, il s’en acquitta,
par des vers en leür honneur.
Il alfembla vers ce temps-là à Rome un concile nombreux
, avec lequel il écrivit aux évêques d’Egypte , Si
peut-être à tousles autres, pour relever ceux qui étoient
tombez dans l’Arianifme. Car Rome & tout l’Occident
ryZ
ij
X X .
Conciles de Ro*«
me & d’Illyrie.
Sup. n. ro.
L ib . M a r c .
F a u f tt .p . 9.
ap. 'Baron, a n •
36S. p. 1 0 9 . A .
Refer. ap. Baron',
an. 571. in it .
Lib. x t y i i . c . 9.
f 'Marc. & T a u f -
p. ic i.
¡§ ap. Baron, an.
368. in it .
ap. Baron, ap'p
tom> 4 . p. 7.
A t h a . ad. Afric-'.
p. 9% 1.