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SOZr. VI. C. 34.
Greg. Nyjf. in
Bafil.p. D,
* 78 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q j j e .
par des recommandations & des prières : on le voit par
un grand nombre de fes lettres , adreffées â des magi-
ltrats & des perfonnes puisantes , en faveur des particuliers,
principalement des pauvres. Il yenaauffi plu,
üeurs pour confoler des veuves & des perfonnes affligées.
S’il recommandoit les autres, il n’oublioitpas fon
cierge ; & il y a une lettre au préfet Modefte , pour
leur conferver 1 immunité des charges publiques , qui
leur etoit accordée depuis long-temps, & que les officiers
inférieurs ne reipeftoient pas allez. En recommandant
■ celui qui avoir foin des fonds del’égltfe, il dit : Le bien
des pauvres eft de telle nature, que nous cherchons
quelqu un qui s’en veüille charger , parce que
eglife y emploie du lien, plûcôt quelle que revenu. n’en tire quelAutant
que faint Bafile vivoit pauvrement,pour ce
qui regardoit fa perfonne , autant étoit-il magnifique
pour les pauvres. Il fit bâtir près de Cefarée en un lieu
inhabité auparavant, un hôpital , qui fut depuis un
ornement du pais, & comme une fécondé ville. On
y logeoit les paffans, & on y retiroit toute forte de
perfonnes qui avoient befoin de fecours, particulièrement
les. lepreux, que l’on voïoit auparavant répandus,
par la ville & faifant horreur à tout le monde. Il y
avoitdeslogemens pour toutes les perfonnes neceifaires
au foulagement des pauvres : les médecins, les-fervi-
txurs les portefaix , les ouvriers : & des atteliers pour
tous les métiers qui en dépendoient. Les terres que l’em-'
pereurValens avoir données â leglife de Cefarée four-
mifoient du revenu à cet hôpital , qui fubfifta longtemps
en grande réputation fous le nom de Bafiliade.
S. Bafile y alloit fouvent inftruire & confoler les pauvres
; & ne feignoit point de toucher & d’embraifer les
L r V R E D I X-S E T T I E’ m E. I j y
lépreux , pour montrer l’exemple aux autres. Il bâtit
auffi une eglife magnifique , environnée delogemens :
un plus elevé & plus dégagé pour l’évêque , les autres
au deifous pour les fer viteurs de Dieu, c’eft â- dire, pour
les clercs.
Vers le temps qu’Evagre revint à Antioche,l eglife d’I-
cone demeura vacante par la mort de l’évêque Fauftin ;
& faint Bafile fut appellé pour la vifiter & lui donner un
évêque -, mais il doutoit s’il devoit fe mêler des ordinations
hors de fa province. Car Icone étoit en Pifidie ,
anciennement la feconde ville, & alors la métropole ,
d’une partie que l’on avoit érigée en province , fous le
nom de feconde Pifidie , autrement Lycaonie. On lui
donna pour évêqueAmphiloque ami de faint Bafile ôc de
faint Grégoire de Nazianze, mais beaucoup plus jeune
qu’eux, il étôit auffi de Cappadoce &i d’une fumilleno-
ble : il étudia l’éloquence, plaidades caufes &c en jugea ;
& acquit une grande réputation de probité, tout jeune
qu’il étoir. Enfuite il fe retira en folitude dans un quartier
delà Cappadoce nommé Ozizale : entretenant commerce
avec fiunt Grégoire de Nazianze j mais il n’ofoit demeurer
avec faint Bafile , de peur qu’il ne l’engageât au
miniftere eeclefiaftique , dont il fecroïoit très-indigne.
Enfin la providence l’attira au milieu de la Pifidie , où
il fut élû malgré lui évêque d’Icone. Son pere même en
fut fenfiblement affligé , parce qu’on lui ôtoit la con filiation
de fa vieilleffe , & il s’en prit à faint Grégoire de
Nazianze. S. Baffle écrivit à faint Amphiloque fur fon
ordination, pour le confoler & l’encourager : l’exhortant
â réfifter aux hérétiques , à corriger les mauvailes
coutumes, & à ne felailfer pas mener, puifque c étoit à
lui à conduire les autres. Ne pouvant le vifiter à caufe
de fes infirmitez , il l’invita à le venir voir.
X I I .
S. Amphjjoqiip
évêque d’icone.
B a f l. ep. 8. ad
Enfeb. Sam,
Theod. iv . hi ft. 11.
Hier.ep. 84. ad
Mag.
Greg. N a z . epift
140. ad Them. ijj. 160.
Id.cp. 106» ad Ci»y
fa r . \\o. ad Sopb%
BeJH. ep. 37;,
Greg.ep.
Ep. ? •> ad .
phit.
p, 1 1 7 S;, A .