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A t h a . a d . A f r i c .
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p . 9 40« JD.
Tom. x , eonc, p. Z91.
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1S0 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .’
étoient fermes dans la foi deNicée, excepté un très-petit
nombre de purs Ariens. En ce concile Urface & Valens
furent nommément condamnez : mais on n’y parla point
d’Auxence ufurpateur de leglife de Milan ¡peut-être
par refpecft pour l’empereur Valentinien qui étoit entré
dans fa communion. S. Athanafe aïant reçu cette lettre
de S. Damafe affembla les évêques d’Egypte & de Ly~
bie, au nombre d’environ quatre-vingt-dix; & lui écrivit
au nom de tous touchant Auxence : s’étonnant qu’il
n’eût point encore été dépofé & chaffé de leglife, puif-
qu’il étoit non-feulement Arien, mais encore coupable
de plufieurs maux qu’il avoit commis avec Grégoire l’u-
furpateur du fiege d’Alexandrie. Les évêques d’Egypte
eurent fatisfaftion quelque-temps après. Carlesévêques
de Gaule 8c de Venetie s’étant plaints, qu’Aüxence 8c
quelques autres foutenoientla do£trine des Anoméens,
il fe tint à Rome un concile de quatre-vingt-treize
évêques de diverfes nations, en vertu d’un referit de
l’empereur, pour examiner la caufe d’Auxence, & expliquer
la foi catholique. Auxence &fes adherans y furent
excommuniez. On confirma la foi deNicée , & on
déclara nul tout ce qui s’étoitfait au contraire à Rimini.
Nous avons deux exemplaires de la lettre fynodale de
ce concile : l’original latin qui porte en tête le nom du
pape Damafe, de Valerien évêque d’Aquilée, & de huit
autres ; 8c s’adrefle aux évêques catholiques d’Orient : la
verfion grecque,quinenomme que Damafe & Valerien,
& s’adrefle aux évêques d’Illyrie. En effet il y avoit rai-
fon particulière de leur adreflerles décrets de ce concile
, à caufe du crédit que l’Arianifme avoit eu dans cette
province, par Urface, Valens, Gaïus 8c Germinius.
La lettre aux Orientaux accufe plûtôt d’ignorance
que de malice, les évêques dénoncez par ceux de Gaule
8c de Venetie -, & parle d’Auxence comme déjà condamné.
Elle dit que ce qui avoit été fait a Rimini, a ete
corrigé dès le commencement, par ceux-memes qui y
avoient afîifté : qu’ils ont avoiié qu’on les avoit furpris,
par uneexpreflion nouvelle -, & qu’ils n’avoient ¡aas compris
qu’elle fût contraire à la définition de Nicéc. Car,
dit la lettre, le nombre de ceux qui étoient à Rimini ,
ne peut former aucun préjugé : puifqu’il eft certain ,
que ni l’évêque de Rome, dont il falloit demander 1 a-
vis avant tous les autres, ni Vincent qui a conierve pendant
tant d’années la pureté du facerdoce, ni les autres
femblables n’y ont point donné leur contentement. Vu
principalement, comme nous avons dit, que ceux mêmes
qui avoient paru ceder à la violence, étant mieux
confeillez , ont protefté qu’ils en avoient du deplaihr.
Les évêques d’Iliyrie reçûrent auflï la lettre lynodale
qui leur étoit adrefTée, & qui à la fin les exhortoit a déclarer
la iinceritéde leur foi. En effet, aïant obtenu de
l’empereur Valentinien la permiflion de s aflembler, ils
tinrent un concile , & firent un décret contenant une
confeflïon de foi, conforme à celle de Nicee,ouils di-
fent : Nous croïons comme les conciles qui viennent
d’être tenus à Rome & en Gaule , une feule 8c même
fubftance du Pere 8c du Fils & du S. Efprit en trois personnes
-, c’eft-à-dire, en trois parfaites hypoftafes, Touchant
l’Incarnation , ils difent que J. C. eft un E)ieu ,
portant la chair, & non un homme portant la di vinité ;
8c anathématifent celui qui a écritq u e le fils etoit en
puiffance dans-le p ereav an t que d’êrre'a&uellernent
engendré : ce qui convient à toutes les créatures. Ils
femblent marquer ici Marcel d’Ancyre. Ils envoïetënc
ce décret aux évêques d’Afie 8c de Phrygie , a qui ils
donnèrent charge de s’informer, s’il étoit vrai que 1 on
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V a l e f . n e t . a d
T h e o d . i v . 9 .
P a gi a n . 3 6 5 .
8.
T h e o d . C h r c n .
p . 5 1 . an. 566.
T h e o d . IY, c . 8. 9 .