
Sup.liv. XIY 14*
Ep» 99-adJfell.
Ep» 1 6. ad Prin-
cip» c. 5.
Pr&f. in ep» ad
Gai.
Ep. 1 o* #<£ Pur.
Ep» 1 6,adPrinc.
Sup.l.xu.n. 2©.
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Sainte Paule.
•Hfcr.ep, x j, ad Zufi. 1.
4 3 8 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
Luciferiens qui joints aux partifàns d’Urfin , broüil-
loient continuellement à Rome contre le pape Damafè.
C ’eft en ce traité que S. Jerôme fait voir clairement,
par les aétes du concile de Rimini, la maniéré dont les
évêques y avoient été furpris.
Une des plus grandes occupations de laint Jerôme,
pendant ce fejour de Rome étoit de répondre à ceux
qui le conlultoient iur l’écriture fàinte, principalement
aux dames Romaines. Car quelque foin que ia mode-
ftieluifift prendre d’éviter leur rencontre, elles avoient
encore plusd’empreiTement à le chercher. Sainte Marcelle,
fàinte Afelle fà foeur & leur mere Albine furent
de ce nombre : Marcelle profita en peu de tems de ce
que S. Jerôme avoit appris par un long travail, & le
confulta fouvent depuis, comme il paroît par fes lettres.
Etant demeurée veuve le ieptiéme mois après iès noces :
elle refufà d’épouièr Cerealis homme âgé , mais très-
noble 8c très-riche, qui fous Conftantius avoit été préfet
de Rome ,& conful l’an 338- Pendant la longue viduité
de Marcelle , la pureté de là conduite ne fut jamais
flétrie du moindre foupçon. Elle fe retira dans une
maifon de campagne proche de Rome-, où elle pratiqua
long-tems la vie monaftique avec là fille la vierge
Principia, &'leur exemple produifità Rome un grand
nombre de monafteres d’hommes & de filles. Sainte
Marcelle avoit pris le goût de la pieté & de la vie mo-
naftique quarante ans auparavant, lors que S. Arhana-
iè vint à Rome, fous le pape Jules en 341. Elle apprit de
lui la vie de S. Antoine qui vivoit encore , & la difci-
pline des monafteres de S. Pacôme, pour les hommes
& pour les femmes.
Paule amie de Marcelleeft la plus illuftredes dames
Romaines que S. Jerôme inftruifit. Elle étoit fille de Ro-
Ep» 22. ad EuJÎ,
c» 6.
Ep» 25. ad Paul
Epift» n 6» ad
Paul» & Rufi».
L i v r e d i x - h u i t i ï ’ m e . 4 3 g
gatus & de Blefilla. Le'pere grec d’origine remontoit
fa genealogie jufqücs à Agamemnon : la mere defcen-
doit des Scipions & des Gracques. Paule époufà Jules
Toxotius de la famille Julia,par confequentdefcendu
d’Iüles & d’Enée : elle en eut.quatre filles & un fils.
L ’aînée des filles nommée Blefilla, comme fonàieule,
fut mariée feulement pendantfeptmois, comme faint'e
Marcelle, & demeura veuve à l’âge de vingt ans. S. Jerôme
pendantfoniejour de Rome, lui expliqua le livre
de l’Ecclefiaftique, pour l’exciter au mépris du monde.
Elle le pria de lui en laiflèr un petit commentaire, afin
qu’elle pût l’entendre fans lui : mais comme il fe préparait
à cet ouvrage, elle mourut d’une fièvre qui l’emporta
en peu de tems. Sainte Paule là mere en fut ex-
ceftivement affligée, & S. Jerôme lui en écrivit une lettre
de confolation : où il marque que Blefilla parloit
grec comme latin , & qu’elle avoit même appris l’he-
breu en peu de jours s & que l’écriture fàinte étoit toû-
jours entre fes mains.
La féconde fille de fàinte Paule, fut Pauline qui époufà
Pammachius, coufin de fàinte Marcelle, de la famille
Furia, & qui comptoir plufieurs confuls entre fés
ancêtres. Il étoit ancien ami de S. Jerôme qui avoit étudié
avec lu i , & lui adrefla depuis plufieurs de fés ouvrages.
Paulinemourut avant lu i,& fé trouvant veuf Epl6'*dem&
fans enfans, il fe donna tout entier au fervice de
Dieu & aux bonnes oeuvres : embraflà la vie monafti-
que, & emplôia tout fon bien à fecourir les pauvres ,
particulièrement les étrangers , dans un hôpital qu’il
établit à Porto près de Rome. La troifiéme fîlledefàinte
Paule fut Euftôchium, qui ne la quitta jamais, & demeura
vierge. La quatrième fut Ruffine, qui époufæ
depuis Alethius du rang des Clarifiâmes.. Le fils de fàinte
Ep,$i»adPamm
Ep.$o»adPamm
ittit,
•vin, , M&ïmii