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53t H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
continuellement des chofes de Dieu fans difputer : ne
montrois-je pas nettement mes fenumens ? comment
une iî longue expetience n’a-t’elle pas prévalu fur un
fo.upçon fi leger ? N'ai-je pas toûjours tenu le même
langage ? Si ce n’eft qu’avec le temps j’aïe ajouté quelque
chofe à mes connoiffances imparfaites. D’ailleurs
t-i97- c. chacun doit répondre pour foi. Je ne fuis ni le maître
ni le difciple d'Apollinaire : Si fi l’on répondoit pour
un autre, il feroit plus juftç d’imputer la doctrine d’A-
rius à fes difciples, Si la doétrine d’Aëcius à fon mai-;
Si.?, sio; tre. C’eft qu’Euftathe, comme S. Bafile explique ail—
74. p. 87j. leurs, avoit écédifciple d’Arius, Si des plus fideles, lors
?.8ps.d. qu’Arius étoit le plus çn crédit à Alexandrie ; Si depuis
il avoit été le maître d’Aërius. S. Bafile découvre enfin
la véritable çaufe de la rupture. C ’eft, dit-il, que ces
honnêtes gens croient que notre communion leur eft
un obftacle , pour reprendre leur puiffance : à caufe de
La confeflion de foi que nous leur avoirs fait fouferire,
Si qui leur pourroit nuireauprès de ceux qui font maintenant
en autorité : c’eft-à-dire, des Ariens /Si il parle
de ce qui s’étoic paffé entre lui Si Euftathe à Nicopolis
7. i«. ». trois ans auparavant. Telle eft l’apologie de S. Bafile ;
34;. mi. à laquelle il renvoie le prêtre Genethlius, lui écrivant
fur le même fujet.
np.7}. Il écrivit auffi aux tqoines qui étoientfousdà conduite,
infiftant fur les variations; d’Euftathe , qui s’attachoit
Î.S70.C. toûjours aux plus puiifans. Ceux, dit-il, qui ont écrit
ces lettres fameufes contre Eudoxe Si tout fon parti, Si
qui les ont envoiees à toutes les églifes, exhortant à
fuir leur communion Si proteftant contre les fentences
par lefqueiles ils étoient dépofez, comme portées par
ny.n. 21. des hçretiques : il parle de ce qui s'écoit paffé à G. P. en
360. ceux-là mêmes, continue-t’il, fontmain.tenantav.ee
eux. Ils ne 1p peuvent nier, puifqû’ils ont embraffe leur -■—.............
communion à Ancyre. Ilparlç du concile affemblé par A N' 3 7
Demofthene. Demandez leur , ajoûte-t’il, fi Bafile qui
communique avec Ecdicius,eft maintenant orthodoxe.
Pourquoi donc en revenant de 1 Dard ani c/re n ver ferc n t - v-et- ic’>-
ils fes autels pour dreffer Ses leurs î Si pourquoi parcourent
ils encore les églifes d’Amafée Si de Zelë, pour y
ordonner de leur autorité des prêtres Si des diacres ?!S’ils
communiquent a vec eux com me orthodoxes/pourquoi
les pourfuivent-iis comme -hérétiques ? Enfin il exhorte
fes moines à fe tenir en repos fans encrer dans ces difpu-
tes, ni fe laiffer prévenir contre përfonne.
Il écrivit à l’églife d’Evaife une lettré > où il d itq u il Ep.7i.p:u6.i>.
n’y avoit pas encore tout-à-fait dix-fept ans depuis le
concile de G. P. & comme il avoit été tenu au commencement
de l’an 360. cettedatte marquela finde l’an376.
La lettre finit ainfi : Demeurez dans la foi : confiderez p. m . d . tout le monde , Sc votez combien-eft petite cette partie
malade. T outlerefte de l’églife, qui a reçû l’évangile
depuis uneextrêmité jufquesà l’autre, conferve la doctrine
faine Si incorruptible. Il parle ainfi fous Valens ,
lorfque l’Arianifme triomphoit en Orient. On rapporte
au même fujet, c’eft-à-dire, aux calomniés d’Eüftathe ,
une homelie de S. Bafile/contre ceux qui l’accufôient Homii. 19. ?;
d’admettre trois dieux. Il n’y pafle point coritre’fes ca- éiQ'
iomniatpurs : il fe contente d!aboirdrde -fé jifcnndiëe-n
général fort tendrement, que la charité Si l’union ne
regne plus dans l’églife comme autrefois; Enfuite, il explique
fa doétrine, Si après avoir protefté contre cette
calomnie de trois dieux , il âjoûte : Si c’eft parte qUe1 je r.
ne rejette pas le S. E fprit, 8c que je ne le mets pas1 au
rang des créatures, que je fouffre cette calomnie, -ne me
faites point dire ce-que je- rte-dis pas ; dites nettement
que c’eft moi qui anâîhématifé ceux-qui difejit-que le