
A N. 1X2.6.
Sup. Itv. ix xm .
31. 14. LXXV. ». 18.
Stat. Guig. c. 7.
».4.
Opu/c. p. 120.
Vtiding.1 ïh.6. ».
s#.
H i s t o i r h E c c l e s i a s t i q u e ,
prêtres l'un fc contente d’entendre la meiTe de l’au*..
tre. Toute la fuite du difcours fait bien voir qu’il
ne l’ordonne ainfi que pour attirer plus de rcfpect au
faint facrifice. Nous avons vû que les Chartreux ne
difoient la méfie que rarement, Si que les dimanches
même ils n’avoient guer.es que la mefle convenu
tuelle.
Quant au teftament de faint François il recom--
mande particulièrement le refped envers les prêtres
& dit : Dieu m?a donné une telle foi aux prêtres»
qui vivent félon la forme de i’églife Romaine , qus
quand ils me perfecuteroient je voudrois recourir à
eux. Et quand j’aurois toute la fagefle de Salomon *
fi je trouvois des prêtres pauvres ielon le monde, j%
ne voudrois pas prêcher contre leur volonté dans les,
églifes où ils demeurent. Je veux les craindre, les
aimer & les honorer tous comme mes maîtres. Je ne*
veux point confiderer en eux de peche, parce qua
j’y vois l’efprit de Dieu. Je le fais parce qu en ca
monde je ne vois rien fenfiblement du fils de Dieu
que fon corps & fon fang qu’ils reçoivent, Si font
les feuls qui les adminiftrent aux autres. Nous devons
aufli honorer tous les théologiens qui nous adminiftrent
la fainte parole de Dieu, puifqu’elle eft l’efprit
& la vie.
Il continue ainfi en parlant des commencemens
de fon inftitut : Nous demeurions volontiers dans
les églifes pauvres & abandonnées, Si nous étions
fimples Si fournis à tout le monde. Je travaillois de
mes mains , je veux travailler Si je veux fermement
que tous les autres fteres s’appliquent a quelque travail
honnête : Si que ceux qui ne fçavçnt pas travaiL
Jet
L i v r é s o i x a n t é - d i x - n é u v i ê ’m e . 6iy
1er l’apprennent : non par le défir de recevoir leur fa-
laire, mais pour le bon exemple Si pour fuir l’oifiveté.
Et fi on ne nous paie pas notre travail jj aïons recours
à la table de N. S. demandant l’aumône de porte en
porte. Et eniuite : J ’ordonne fermement à tous nos
freres, en vertu de l’obéifiance, que quelque part qu’ils
fe trouvent ils ne foient pas fi hardis que de demander
par eux ou par quelque perfonne inrerpofée-aucune
lettre en cour de Rome, ni pour une églife, ni pour
un autre lieu, ni fous prétexte de prédication, même
pour la feureté de leurs perfonnesi Mais fi on ne les reçoit
pas en un lieu, qu’ils s’enfuient à un autre pour
y faire penitenceavec la benediétion de Dieü. Et à la
fin : Jédéfens expreflementà tous mtfsdferes dercs ou
laïques de mettre des glofes à la réglé ou à ce teftament,
en difant : On les doit entendre ainfi, Mais
comme Dieu m’a fait la grâce de les expliquer fim-
plement 5 entendez-les & les pratiquez avec la même
fimplidté. Nous trouvons toutefois! que cette même
année l’archevêque de Tolede aïant envoie de freres
Prêcheurs & des Mineurs prêcher l’évangile fur les
terres du roi de Maroc, ils demandèrent Si obtinrent
du pape la difpenfe de leur réglé en certains articles
necefiaires pour leur million : fçàvoir de porter un
autre habit, laifler croître leur barbe Si leurs cheveux,
Si recevoir de l’argent : afin de converfer plus aifé-
ment avec les infidèles. La bulle eft du dix-feptiéme
de Mars ix x 6 .
François Tentant approcher fa derniere heure , fe
coucha tout îiud fur la terre nue, pour rendre plus
fenfible fon parfait dépoüillement, Si levant' les
yeux.au ciel, il couvrit de la main gauche la plaie
Terne X F I . I i ü
A n . i z x 6 .
-dp. 'Ràin 1 ïlatéir
». uh.
XXVI. .
.More de S. François.
Bon. c. 14.
V a d in g . n . 34»