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J 4 Z H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e . '
ont faites à leur ordination. O11 leur défend de différer
plus de deux mois d'admettre ceux qui leur
font préfentez pour des bénéfices : ce que quelques-
uns faiféient pour profiter des fruits. Défenfe à un
prêcre'de célébrer deux ruelles par jour, finon à Noël
Si à Pâque , ou aux funérailles en prefencedu corps;
Si en ce cas il ne prendra point d’ablution après la
prçtniere meile. Les deux melfes de Pâques étoient
apparemment celle de la nuit,que nous difons le fa-
medi Si, celle du jour : Si peut-être les difoit-on de
fuite , comme nous faifons à Noël.
On fait le dénombrement des fêtes qui doivent
etrechomées,entre-àutrestoutes celles de la Vierge ,
excepté la Conception que l’on n’oblige point dç
celebrer. A Pâque & à la Pentecôte on fêtera non-
feulement le lundi Si le mardi, mais encore le-mer-,
credi. On fêtera S. Augiaftin en Mai. C’eft l’apôtre
des Anglois.honoré le vingt-fixiérrte de ce mois. On
ordonne auffi de fêter la tranilation de S, Thomas
de Cantorberi, qui avoit été faite deux ans auparavant
, fçavoir le lendemain de l’oétave de S. Pierre
feptiéme de Juillet 12.10. en vertu d’une bulle du pape
Honoriusi L'archeyêque Eftienne fit cette cérémonie
en prefençe du ro i, de prefque tous les évêques
, les prélats Si les feigneurs du royaume, Si de
plufieurs prélats de France & d’autres païs ; le corps
faintfut tiré du tombeau de marbre où il étoit depuis
cinquante ans p & mis dans une chaife d’or ornée
de pierreries. Après les fêtes le concile d’Oxford fait
le dénombrement des jeûnes, Si marqueentre-autres
que l’on jeunoit la dernierç femaine avant Noël toute
entière.
L i v r e s o i x a n t e -d i x - h u i t i e ’ m e . 4 4 3
Les Vicaires perpétuels auront au moins le revenu
de cinq marcs d’argent ; fi ce n’eft dans les lieux du
païs de Galles où ils fe contentent de moins. En chaque
archidiaconé l’évêque défignera des confeifeurs
pour les doyens ruraux, les curez & les prêtres : mais
dans les cathédrales les chanoines fe confeiïèront à
l’évêque , au doyen ou aux perfonnes défignées par
l’évêque Si par ie chapitre. Il n’étoit donc pas libre
aux prêtres de prendre tel confeifeur qu’il leur plai-
foit. Défenfe aux juges comme les archidiacres Si les
doyens ruraux, d’empêcher les àccommôdemens, &
d’impofec aux parties des peines pour ce fujet. Défenfe
aux beneficiers de bâtir des marions fur des
fonds laïques, & y mettre en referve les fruits de
leurs bénéfices au préjudice des pauvres. G ’eft qu’ils
faifoient ces dépôts pour leurs neveux , leurs enfans
ou leurs concubines.
Les religieux chargez d’obédience Si les fuperieurs
rendront compte à la communauté deux fois l’année
de leur recette Si de leur dépenfe. Les rcligicufcs ni
les religieux n’auront point de ceintures de foye ; Si
ne porteront point d’ornemens d’oroud’argents leurs
habits ne feront ni d’étoffes précieufes ni trop longs.
On ne leur donnera point leur vc-ftiaire en argent.
Ils coucheront dans un feul dortoir, Ou chaque per-
fonne aura fon lir g Si mangeront au rcfeStoir fans
fingularité. Ils ne fortiront point fous prétexte d’aller
a quelque dévotion , ou de vifiter-leucs pareils, Si
jamais fans permilhdn du fiïperieur. On né recevra
point de moine au deffous de dix-huit ans. Le nombre
des religieufes fera fix-é fuivant les facultés du
monaftere, Si les évêques ne fouiïfiront point qu’elles
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S. 16.
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