
A n. 3 tj.
Hpifi. Confiant.
ad Ttoeodor.i.hifi
#. 1«.
'Libell.'Eufeb.ap. Socr.i-hifi.e.i4.
ap.Sox.om» 11.
c. 1 4.
Thilofiorg lib. 1 .
«. 5* '
XIV.
Deere,t fur la
pâcjue.
L r j . i v . n . 4 5 -
Athan.de fyn.p.
8 7 1 . D .
AdAfr.p.9 3 3» b
C o n f ia n t .a p .
E u f . i i l Vit.**
1 8 . g f l j
1 3 4 H i s t o i r e EtCLESi AST 1 Q.UE.
Theognis & Maris. Eufebe fe donna bien du mouvement
pour engager l’empereur à le foûtenir, lui
faifant parler fous main par différentes perfonnes
pour fe garantir d’être dépofé. Maisenfin ilcedaaux
perfuaiions de Conftantia, foeur de l’empereur, 8c
ne pouvant éviter de fouferire, il diftinguala pro-
feffion de fo i, de l’anathême qui étoicà la fin , 8c
fouferivit à la fo i, mais non pas à l’anatheme : parce,
difoit-il,. qu’il étoit perfuadé qu’Arius n’étoit pas
tel que les peres le croy oient, en ayant une connoif-
fance particulière paries lettres 8c paries converfa-
tions. On dit même, 8c c’eft Philoftorge auteur
Arien qui le dit : qu’Eufebe 8c Theognis uferentde
fraude dans leurs fouferiptions qui furent fembla-
bles ; 8c que dans le mot homooùfios ils iniererent
un ïotaquifaifoit homoiou[tos, c’e ft - à -d ir e fembla-
ble en fubftance, au lieuque lepremier fignifie, de
même fubftance. En condamnant Arius on condamna
ies écrits, 8c nommément faThalie.On condamna
auflî les perfonnes que le concile d’Alexandrie
avoit condamnées avec lu i, entre autres le diacre
Euzoïus, depuis évêque Arien d’Antioche, 8c
Pifte depuis évêque Arien d’Alexandrie.
La queftionde lapâque agitée du tems du pape S.
Anicet 8c de faint Policarpe, 8c depuis fous le pape
faint Vié lor, n’étoit pas encore finie; ce fut un dès
deux principaux motifs, de la convocation du concile
d eN ic é e , c’eft-à-dire le plus important après
l’herefie d’Arius : car les égifes de Syrie 8c de Méfo-
potamie Envoient encorel’ufage des Ju ifs , 8c cele-
broient la pâque le quatorzième de la lune, fans
L i v r e o n z I e’ m e . 13«
confiderer fi c’étoit le dimanche ou non. Tout le
refte des églifes celebroient la pâque le dimanche,
c’eft-à-dire, R om e , l’Italie, l’Afrique, la L ybie,
l’Egypte, l’Efpagne, laGaule, la Bretagne ; toute
la 'G re c e , l’Afie, 8c le Pont. C ’étoit une diverfité
fcandaleufe, de voir encore les uns dans le jeûne
8c l’affliébion, tandis que les autres étoient dans la
j° y e-
Cette queftion ayant été examinée, tous les peres
convinrent d’obferver la pâque le même jour, ôc les
Orientaux promirent de fe conformer à la pratique
de R om e , de l’Egypte , 8c de tout l’Occident ;
mais on prononça en d’autres termes fur cette matière
que fur celle de la foi. C ’eft faint Athanafe qui
en remarque la différence. Sur la foi on dit : Voici
quelle eft la foi de l’eglife catholique : Nous croyons,
8c le refte, pour montrer que ce n’étoit pas un
règlement nouveau >' mais une tradition apoftoli-
que. Aufli ne mit-on point à ce décret la datte du jour
ni de l’année. Sur la pâque on dit : Nous avons
refolu ce qui fuit ; pour marquer que tous y dévoient
obéir. Le jour de la pâque fut fixé au dimanche
immédiatement fuivant la pleine lune , la
plus proche dè l’équinoxe du printems ; parce
qu’il eft. certain que N. S. reffufeita le dimanche,
qui fuivit le plus près la pâque des Juifs.Pour trouver
plus aifémentlepremierjourdela lune, 8c par con-
fequent lé quatorzième; le concile ordonna que
l’on fe ferviroit du cycle de dix - neuf ans; parce
qu’au bout de ce terme, les nouvelles lunes reviennent
àpeu près aux mêmes jours de l’année folaire»
A n. 3 15 .
Epifi. Syn. afia
Theodj i*<r.
Athan^de Syn» b 3 7 b A.
Ambrof.epifi z 3,
ad tpifc.ÆmiZ