ï i g H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
fieurs martyrs, entre autres S. Grégoired’Armenîe.
GMiywti«. En venant du concile il inftruifit à la foi Grégoire,
I?- depuis évêque de Nazianze, pere de S. Grégoire le
théologien. De la même Province de Cappadoce
vint Eupfyque de Tyane ; & des provincs voifines,
miofiori.ub. Longien de Neocefàrée, Bafile d’Amafée, Melecc
AUrJroi.i. i4. de Seballopolis, Hypatius de Gangre en Paphla-
scvexMomi. g0nj£ ^ qUj fut: 5 dit-on, au retour du concile, tué a
coups de pierres par les Novatiens, Marcel évêque
vrifi.jui. *p. d’Ancyre métropole Athon, *al. 2.. J de la Galatie , depuis célébré l - r/ . a..-
t-7 so. par les erreurs dont il fut accule, mais toujours tres-
oeu/.i.iy c.jj. Qpp0|^ aux Ariens, fut reconnu très-orthodoxe dans
le conçile,
Gn y compte auffi Theonas de Cyzique, Marin
deTroade, Eutychius de Smyrne, Nunechius de
Laodicée en Phrygie. De Tbrace, Phedria, Pedore
ou Pederote évêque d’Heraclée, qui en étoit la métropole
, compté par làint Âthanalè entre les hom-
i. in Ar.p. mes apoftoiiques. Metrophane évêque de Byzance
aJuf.cjf.. ut. ne pouvoir venir au concile à caufe de fon grand
u.c.6.& is âge, y envoya des prêtres à là place ; entre lefi-
v Ta i an -o7 fiueh étoit Alexandre qui lui fucceda incontinent
*-6- ’ après. De Macedoine, Alexandre de Theifaloni-
¡ f j | q u e , qui appelloit làint Athanafe fon fils, depuis
même que ce fâint-fut évêque d’Alexandrie j marque
de là grande autorité. De Grece, Pille évêque
d’Athènes, Arillée d’une autre ville. Un autre Pille
évêque de MarcianopolisenMyfie. De Dacie, Pro-
togene évêque de Sardique, iiiuilre dellors; Silvellre
d’une autre ville. De Sicile, Capiton : d’Afrique,
Cecilien évêque de Carthage. On n’y trouve
perfonne du parti des Donatilles. Ils avoient pris
occafion de la guerre de Licinius pour exciter de
grands troubles en Afrique, pendant que Conllan-
tin étoit occupé fi loin : & après fa viéloire, il avoit
réfolu d’y envoyer des Orientaux, pour reünir les
efprits ; voyant que les Occidentaux n’y avoient
pas réüffi. Mais la nouvelle [qu’il reçût en même
tems de la quellion de l’Arianifme, lui fit voir que
les Orientaux eux-mêmes ayoient plus befoin d’être
réiinis.
Le papeS. Silvellre ne pouvoit affilier au concile
à caufe de fon grand âge, y envoya deux jrrecres,
Vitus 8c Vincent, avec ordre de confentir à ce qui
s’y feroit. Vitus fe trouve auffi nommé Viton 8c
Viétor. On croie qu’Ofius évêque de Cordouë, etoit
chargédereprefenterlepapeence concile. Il parort
y avoir préfidé, puifque fon nom fé trouve a la tete
de toutes les fouferiptions : S. Athanafe dit qu il a
gouverné tous les conciles; 8c il eft certain qu’il pre-
lîdoit au concile de Sardique vingt-deux ans après.
Or on ne voit pas comment un fimple évêque deCor-
douë auroit préfidé de fon chef tous leséveques du
monde,même ceux d’Alexandrie 8c d’Antioche pre-
fens en perfonne. Gelafe de Cyzique dit exprelfe-
ment qu’Ofius tenoit la place de Silvellre eveque de
la grande Rome, avec les prêtres Viton 8c Vincent,
ôcil ne doit point être fufped. en ce point,étant Grec,
& écrivant fur les aéïes 8c les mémoires des Grecs.
Enfin la pratique fuivante y eil conforme ; dans les
conciles gecumeniques dont nous avons les aébes ,
nous voyons les légats du pape à la téte; 8c c’effi
Tome Ul. Q_
An. 32,y.
Confi, apa Eufi,
il, vit, c. 6 6.67»
6 8.
V.
Légats du pape.
Theod.i.bifi.Ca 8«
ApoUg.f. 7<>3.2>#
G eU fl•