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; d’avoit pus -lBiiFé.de.làsjiiiéçfier auprès des évêques
3 ■ d’Aftiqûei-Qu’eA étant acculé-il l’avüit nié aVec un
| faux ¡ferment : puis rétant convaincu , il avoir tâché
d’cxtëufi© te parjure pat des fubtilitez. Qu’il avoit
étèncâiifq de la diviiîon. en Illyric , en Italie te en
Afrique ; & de ce qui éboit arrivé dans l’églife R o maine.'
Qu’aïânt fait mettre unéefclave aux fe rs , il
l’avoir contrainte de dépoter faux contre la maîtreffe.
Q u i! avoit baptiié te élevé au diaconat un homme
qui avoir menés une vie infâme , & qui èntretënoit
une femme fans être marié : qu’il n’avoit pas féparé
de l’éghfe un charlatan 9 à cauie de quelques homicides.
Qu’il avoit fait des conjurations en prêiènce
de: la fainte tab lé , jutant avec de grandes malédictions,
,te faifani juïer fes clercs,quilsne s’accuieroient
point l’un l’autre : pour fe mettre à couvert par cet artifice
des accufàtions du clergé qu’il gouvernoit.
Voilà;ce que l’on reproehoit à Ba'file d’Ancyrc.
Contre Euftathe.de Sébafte, on -difoit : qu’étane
prêtre, il avoit été condamné te exclu des prières
par fon pere Eulalius évêque de Cefarée en Cappa-
fe. 45.' doce : parce qu’il- portoit un - habité ;qui ne eonve-
noit pas à un prêtre : qu’ènfuite il aVOit été excommunié
par un concile -de ;Neocefarée dans le Pont t
& dépofdpar Eufebe évêque de C. P. pour avoir
malverfé dans quelques affaires dont il l’avoit chargé.
Qu’il avoit été -convaincu de parjure dans un
coricile d’Antioèhe qu’il Vouloir -renvericr les décrets
du concile dé:Melitine où il avoit été dépofé.
suf. ij. Enfin quêtant chargé de tant de crimes, il pré-
L r v iv*Ei rQJJ-A X- O RZ I e'm E. 6 07
tendoie juger les autres & les traitoit d’heretiques. ^ 1
Eleufius évêque de Gyzique fut accufé d’ayoir ordonné
diacre ineorifiderément un nommé Heraclius
T y rien & facrificateur d’Hercqîe ¡-qui étant?/accufé i ‘ 775
de magie & ,pgurfuivi, s’ptoit enfui -à Cyzique ¡te
avoir feint- d’être Chrétien. On ajoûtoit, qu’Elen-
fius âïant enfuite appris quel ,'il i t o i t , ne, l’avoit pas
chàffé de l’églife. On dur reprochoit auffi d’avoiri ordonné
fans examen des hommes condaipnez par Maris
évêque dé Calcédoine, qui-étoit préfent an concile.
Heortafe fut dépofé pour avoir été fait :évêq.ue de
Sardis, fans le confe-ntcmentdes évêqües de Lydie:;
& Draconce de Pcrgame., pour avoir eu auparavant
un autre évêché en Gala fie, : l’une- A e laptrc ' ordination
fut jugée illicite. Sophronius de Pompeïopolis
fut accuiê, d’ayoir revendu par avarice les offrandcs
faites à l’égliie : te de ce qu’après uneprçmiere te une
fetonde citation, serine enfin . préfénté;, il n’avoir
point voulü fe défendre devant le concile, mais; avoir
demandé des juges feculiers. On accufa Meon .de Se-
dteucis en Ifaurie- , d’avoir affe.&é.qffAnie'n;fût m.-
,donné évêque d Ancioche dans fon églife, te dav.oir
¡fait évêques des décu-ripns ignorapsidesîfaiinres eeri-
tticei &des. canons f-qui ehfuite ; avoient déclaré, par
écrit,qu’ils aimoient mieux demeurer-fujets aux char-
ïgas publiques^ pour ¡conferwr lenrs-kiens., que de.les
:qmttei:paut/êtra évoques. S..CyrilledeiJetufalemfut
dépofé dé nouveau ,'.coammo mànxcommuniqkaéiavec
Euftatke &c Elpidiùs ¡qui avoient contrevenu au concile,
de Melitine, où il avoit affifte avec eux : & d a-
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