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¿08 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
fer cette fédition. Les lettres d’Eufebe, d it-il, me
paroiflent très-conformes aux loixdel’églife ; mais
il faut auffi vous dire mon avis. J ’ai appris qu’Eu-,
phronius prêtre, citoyen de Cefarée en Capadoce,
&c George d’Aretufe auffi prêtre, ordonnez par
Alexandre d’Alexandrie , font très-éprouvez pour
la foi : vous pourrez les propofer avec les autres que
vous jugerez dignes de î’épifcopat, pour en décider
conformément à la tradition apoftolique. Une telle
propofi tion de l’empereur ne pou voit manquer d’être
d un grand poids. Auffi furent-ils tous deux évêques,
George a Laodicée, Euphrone à Antioche même,
mais après quelque intervalle; car d’abord on y
mit Paulin de T y r , qui mourut fix mois après, ÔC
Eulalius lui fucceda. C ’étoit l’an 328. ou environ.1
Eulalius ne dura que trois mois; &c Euphronius lui
fucceda, qui mourut auffi après un an & quelques
mois. Le peu de durée de ces trois évêques, fait que
les hiftoriens ne les comptent pas tous , ou les
placent diverfement. Enfin Placillus ou Flaccillus
fut ordonné évêque d’Antioche vers l’an 331. ôc tint
le iiege douze an s ., Tous ces évêques etoient du
parti des Ariens, 8¿ cependant le peuple catholique
qu ils nommoient les Euftathiens, tenoit à part íes
aiïemblées.
Les Ariens firent auffi chaffier en même tems
deux autres faints évêques; Afclepas de Gage &
Eutrope d Andrinople. Afclepas fut accufé de mau-
va'ife doétrine, & Quintienfutmisenfaplace. Eutrope
reprenoit fouvent Eufebe de Nicomedie, &
confeilloit à ceux qui paiToient chez lui à Andrinople,
S ex, lib. 1
6 8 f . 686.
L i v r e o n z i e ’meî 109
pie, de ne pas croire fes difcours impies. Ils fe fer-
virent contre lui de la paillon de Bafiline , femme
de Jules Conftantius, & mere de Julien l’apoftat ;
car Eufebe étoit parent de cette princeffe, &c elle
haïifoit Eutrope.
Con f tan t in fe ren d i t odieux au fénat & au peu- xliv.
1 • J l i t J T, . / . I l 1 I Fondation de pleidolatrede Rome, qui etoit encore le plus grand Conftantino-
nombre, par le mépris qu’il faifoit de l’idolâtrie. ple'
Il commença par les divinations qui en étoient une
partieconfiderable. Comme il étoitàRome, i 1 vint
une fête, o ù , fuivant la coutume , il devoit monter
au capitoleavec toute fa cour; mais il fe mocqua ouvertement
de cette cérémonie. Les* payens voulurent
s’en venger par des difcours injurieux -, il fe dégoûta
de Rome , & réfolut de bâtir une ville qui pût
lui être comparée , & d’y établir fa réfidence. Dio-
cletien avoit déjà voulu le faire à Nicomedie,s & la
rendre égale â Rome. Conftantin voulut d’abord
bâtir près de l’ancienne T ro ïe ; il y jetta des fonde-,
mens, & commença à élever des murailles ; mais
il changea d’avis; & étant venu à Byzance, il fut
touché de fa fituation merveilleufe , fur des colli'- •
nés qui s’avancent dans le détroit qui fait la communication
des deux mers de la Propontide & du
Pont Euxin, & des deux continens d’Europe & d’A-
fie. Il fe fixa en ce lieu, & y bâtit la grande ville qui
porte encore fon nom.
L’ancienne Byzance avoit été bâtie par Byzasroi
deThrace, la troihéme année de la trentième Olympiade,
c’eftâ-d ire ,l’àn 99. de la fondation de Rome
la cinquante-cinquième de Manaifés roi de Juda.
Tome l l l , £)d
LaSf• de mort•
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c. 3.