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tte hin deux chefs -dWcufaHon j l’un perfonnef f
qü étant encore diacre pendant la perfecurion , if
. étoit allé par ordre; de ffévêque Menfurius ■ * £ #
'pbfou, ‘âVéèidei féMàets & une tréôpe3d&
géhs ai mezvpour -empêcher de pdrüer de !la- riëuért^
k 5 £ 2 ï / croient enfermez. L’autre1
chét d àccufation I étoit que les évêques- ordinateurs
de aVojent livré des: écritures, entrë-autres
Félix-Ù’Aptqnge. Les evêqués'du Gëncik^Arlès'4
: non plusqu'e ceux du concile: de Rome V’de- trou-
verent aucunes preuves de ces àccufations : aijifi
Cecilien fut encore abibus, & lès accufateurseon-1
damnéz, Mais avant de fe -féparer,- les'ëvêquësidu
S S 8 ? 9 I h fireil£ des canousde difcipüné,-qù’ils
adi'ellcrcnt àu pape faint Silveftre àvecüne- lettre
lynodalc.
Elle porte en tête les noms de trcnte-troïs’évêques,
dont Marin évêque d’Arles eft le premier-, ce quî
fait croire qu’il prcfidoit à ce concile. Les cvêqties
diient qu’ils y ont été amenez par la volonté de
i empereur; & après avoir marqué qu’ils ont condamné
les Donatiftes, ils ajoûtent : Plût à Dieu
notre cher frere, que vous cuifiez aiiifté à ce grand
ipeetacle, leur condamnation en eût été plus'ièvcre,
& notre joÿe plus grande : mais vous ne pouvez
quitter ces lieux ou les apôtres préfident, & oit
leur fang rend continuellement gloire à Dieui
Nous n’avons pas crû toutefois deVoir feulement
traiter du fujet pour lequel nous étions affemblez1:
nous'avons fait divers reglemens, en prefence du
Lipnt de de fes anges, & fuiyant -fes mouyemens,
L i v r e -d i x i e ’me . ’ 4^
& nous avons crû que ièlon l ’ancien uiàge, c’étoit
à vous principale'ment à les notifier aux autres : puif-
que Vous âvè'z làpl'us grande part dans le gouvernement
dé l’églifé. Les reglemens de ce concile font
compris en Vingt-deux canons.
Le premier porte, qnè la Pâque fera à 1 1 a • « ob1 fervée par C' anonxs vdu-contout
le monde en meme jour, & que le pape en cUc'a-Aries.
écrira des lettres à tous, fuivant la coûtumc. Ce
régleniënt: étoit neceflaire a caufe de: ceux qui la i,î.iv,*4j.
célebroient encore le quatorzième de- là lune : & les Supl. I I I . 71. 4$ >
évêques regàrdoient comme un grand mal la moin- Can l%
dre divifion dans la célébration au myftere , qui eft
le fondement de nôtre iàlut; Il eft dit que tous les c. n.
miniftres de l’églife demeureront dans les lieux où c. Iî.
ils auront été ordonnez,. & que s’ils les abandonnent
pour: aller ailleurs , ils feront dépoièz. Les i j .
clercs ufuriers feront excommuniez, ftiivant la loi
de Dieu. Il eft défendu aux diacres d’offrir , com- tm , 8.
me ils faifôient en plufieurs lieux. Les diacres de la ¡j
Ville épifcopale ne doivent rien s’attribuer de ce qui
appartient aux prêtres, ni le faire iàns leur participation.
Quand un évêque étranger vient en une 10.
Ville, on doit lui"donner place pour offrir le iàint
iàcrifice. Aucun évêque ne doits’artribuer d’ordon- l6-
ner tout feul des évêques, il doit en prendre avec
lui ièpt autres, ou trois tout au moins. Ceux qui i7.
ont été excommuniez ne peuvent rentrer dans la
communion, qu’au même lieu où ils ont été privez
, afin qu’auéun évêque ne foit foulé par ion
confrere.
Ceux qui quittent les armes pendant la paix de c . h V . AuUfi.
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