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--------------de la dédicace, eff 3.41. dont il rapporte les trois for-
^ N’ mules : puis celle qu’ils envoïerent en Gaule par
î’. 8ÿV. NarciiTe Si les autres : puis la longue expofition
DO qu’ils envoïerent en Italie l’an 345. par Eudoxe Si
t. I S v . les autres : puis celle de Sirmium dreffée contre Pho-
tin en 3/1. puis la feconde de Sirmium dreffée par
^.,04. c. Potamius en 357. Il marque enfuite la troiiieme de
Sirmium , qu’il avoir deja rapportée, Si qui eftdattee
du vingt-deuxième de Mai de cette anné 359. Enfin
il ajoute celle du concile de Seleucie, dfreffée par les
Acaciens le vingt-huitième de Septembre de la même
année. |
t.,o,.c. En cet endroit il y a un fupplément ajoûté par
quelque autre , ou par S. Athanafe lui-même, pour
rapporter de fuite la formule de foi dreffée à Nice en
Thrace Si approuvée à C . P. en ,360. Si marquer
celle d’Antioche de l’année füivante , Si la mort de
l’empereur Conftantiûs. Tout cela ne peut être écrit
qu’après l’au_ 361. mais c cil -une addition manifef—
f.f08 &C. te. Dans le refte de cet écrit faint Athanafe entreprend
la défenfe du terme de confubftantiel, fi
odieux aux Ariens, Si qu’ils ne cherchoient qua
fupprimer par tant de formules. Il attaque premièrement
les purs Ariens, puis ceux qui approuvoient
le fymbolerde Nicée , à la referve du feul mot de
confubftantiel, comme Bafile d’Ancyre -, Si il traite
ceux-là, de frères , qui ont les mêmes fentimens, Si
ne difputent que du mot. Il réfuté ce que l’on difoit,
que le mot de confubftantiel avoit été condamné au
¿ f e l l i concile d’Antioche , tenu contre Paul de Samofate
”• 4- en 2.69. Si montre que ce concile le rejetta en un
fens tout différent, qui étoit celui de Paul j Sc à -
cette occafion il explique le fentiment de S. Denis An.. 3 5 9 -
d’Alexandrie, calomnié fur ce point. Enfin il fait p.
voir les raifons folides qui ont obligé les p'Çres de
Nicée à emploïer ce terme de confubftantiel. Saint
Athanafe marque plufieurs fois en ce traité, qu’il n’a
pas en main, les pièces neceffaires pour prouver ce
qu’il avance , Si dont il fouhaiteroit d’envoïer des
copies ; ce qui montre qu’il étoit ;en fuite , Se hors
de chez lui.
Ces deux points touchant le confubftantiel, c’eft-
à-dire les motifs qui avoient obligez les peres de N ir
cée à s’en fervir, Se le véritable fentiment de S. Denis
d’Alexandrie, qui fembloit l’avoir rejeité 5 ces
deux points étoient d’une telle importance , que S.
Athanafe en fit deux traitez féparez : y étant encore
déterminé par des occafions particulières. Le traité NlV,
des décrets de Nicée eft dreflé à un fçavant hom- jf r
me , qui étoit entré en difpute avec des Ariens Si
des Eufebiens en prefence de plufieurs catholiques ,
Si en avoit écrit le refultat à S. Athanafe : fçavoir
que les Ariens fe voïant preffez , s’étoient réduits à
demander , pourquoi les peres de Nicée avoient emploie
les mots de fubftance Si de confubftantiel inconnus
à l’écriture. S. Athanafe pour fatisfairc à cet
ami, lui fait voir que les peres avoient été forcez,
par les mauvaifes fubtilitez des Ariens à emploïer
ce mot , qui les tranchoit toutes: & ne laiffoit point
d’ambiguité. Il autorife les termes de fubftance Si
de confubftantiel par la tradition ; rapportant les
paffages des auteurs plus anciens, qui les avoient
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