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1 1 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t iqu e .
tîons apoftoliques ; mais différend de celui que nous
avons fous ce nom. Ils étoient Anthropomorphites,,
en ce qu’ils prenoient trop à la lettre, ce qui eft dit
que l’homme eft fait à l’image de Dieu ; fans diftin-
guer fi cette image étoit félon l’ame ouièlon lecorps;
& joignant les palfages qui ièmblent attribuer à Dieu
un vifage, des yeux, des mains & le refte : ils le figuraient
corporel, & fous une forme humaine.
Leur vieaurefte étoit pure & innocente, au moins;
dans ces commencemens 5 Sc ils avoient grand nombre
de monafteres ; mais Ils ne vouloient ni prier
ni communiquer avecperfonne, qui ne fût de leur
feéfe, quelque iainte que fût f i viem
m
L I V R E O N Z I E M E .
T* ’Em pe re ’ u r Conftantin ayant appris par le
I j retour d’Ofius, le peu d’effet de fa lettre Sc la
grandeur des maux de l’églifè , qui demandoient un
remede plus puiflanf; refolut par leconfeil des évêques
d’affembler un concile oecuménique , c’eft: à-
dire de toute la terre habitable. La chofe étoit juf-
qu’alors fans exemple ; l’egliiè n’avoit pas eu la liberté
de faire de fi grandes affemblées fous les empereurs
payens,&Conftantin ne venoit quede réünir
tout l’empire en ià perfonne , par la défaite de
Licinius. Ilchoifitpourlelieude l’aflemblée la ville
deNicée, l’une des principales de la Bithynie, voifine
de Nicomedie où il refidoit : Sc il envoya de tous
cotez aux évêques des lettres refpeétueufes , pour
les inviter à s’y rendre en diligence. Il leur fournit
libéralement les voitures, fbit des chevaux, fo itla .
commodité de ce que les Romains appelloient la
courfe publique, pour ceux qui voyageoient par ordre
du prince.
Les évêques s’aifcmblerent à Nicée au nombre
de trois cens dix-huit, fans compter les prêtres,
les diacres & les acolythes. On leur fournit à eux
& à leur fuite toutes les choies neceflaires , par
ordre de l’empereur. Les plus illuftres étoient Alexandre
évêque? d’-Alexandric, accompagne du diacreAchanale
, natif d’Alexandrie Sc. encore.: jeune ,
qu’il eftimoit particulièrement, & qui lui fut d’un
P ij
An. 325.
r.
Convocationdu
concile dcNicée
Euf.111 tyit, c .6 •
Ruf. 1. hifl. e- t •
Soz,om. 1 • c . 1 7 .
Sup,liV*V,Tl.f6,
II.
S. Paphnucc&S.
Spindion..
Ru/.r. Î.5.S0C.I'
c. 8. Ath. apol*
z. p. 770 .A