
A n. 335.
¿ fo l- ï -f - 754* No t. Imper*
Cmng. gtofi.
lot* Curiofus*
&id* Biarchus*
2-3^ H lS tO IR E E cC L ESI AS TIQUE,
miniftres del’églife; qu’il avoir feulement prétendu
avoir ete ordonné par Colluthe , mais que de-
pu s le concile d’O fius, il eft demeuré au rang des
laïques. Que jamais il n’a eu d’églife dans la Ma-
reote, & que ce que l’on impute à leux évéque touchant
le calice rompu eft une pure calomnie. Ce
que nous difons, ajoutent-ils, parce que nôus ne
nous éloignons point de notre évêque; nous femmes
tous avec lui quand il viiîte la Mareote, car il
ne fait jamais fes vifites feul, mais avec tous nous
autres pretres & les diacres, & beaucoup de peuple.
Les commiiTaires n’ont trouvé perfonne parmi
tous les Catholiques, qui ait rien dit contre l’évê-
que; ils nous ont rejetiez , & n’ont pas même voulu
que nous fulfionsprefens, pour leur dire fi les témoins
que l’on prodüiiôit, étoient catholiques ou
Ariens; Nous voudrions tous vous aller trouver^;
mais nous avons cru qu’il fuffifoit d’y envoyer quelques
uns de nous avec ces lettres. L’aéfce eft fignê
de quinze prêtres & de quinze diacres. Ces prêtres
& ces diacres de la Mareote adrefterënt uh autre
àéte au prefetPhilagre, à Pallade le curieux , & à
Antoine Biarque centenier des préfets du prétoire.
On appelloît curieux certains controlleurs qui
aVoient 1 oeil fur les voitures publiques, & en général
fur tout ce qui regardoit le fervice de l’empereur;
le Biarque étoitun intendant des vivres.Cètte
derniere proteftation contient en abrégé le même
fait d Ifchyras, & finit en conjurant ces officiers au
nom de Dieu , de l’empereur & de fes enfans, d’en
donner avis à l’empereur. Elle eft datée du confu-
L ï v RE o n z i e ’ m e ; i 57
lat de Ju le sC on ftan tiu s^ de Rufin Albin, le di- ------- -»
xi'éme du mois E g yp tien T h ot,c ’eft-à-dire, le fep- A n. 3 3 J*
tiéme de Septembre de l’année 335.
Les commiiTaires étant de retour à Alexandrie,
les foldats qui les accompagnoient, commirent des' Atl-at°uî-m
violences odieufes contre des vierges catholiques ;
On tira l’épée contre elles, on les déchira à coups
de fouet; quelques-unes furent tellement maltraitées
qu’elles en demeurèrent eftropiées & boiteu-
fes. Lesartifans Sc la populace payenne furent fou-
levez contre elles, & excitez à les dépouiller toutes
nuës, à les frapper , & les menacer d’autels & de
facrifices idolâtres. Il fe trouva un homme affezin-
folent pour prendre par la main une de ces vierges
confacrées à Dieu , & la traîner devant un autel qui
fe rencontra par hafard, comme s’il eût voulu re-
nouveller la perfecution ; les autres vierges s’en-
fuyoient & fe cachoient, & les payens fe moquoient
de la religion Chrétienne. Ces violences fe cora-
mettoient en la maifon où les évêques étoient logez
& prefens, comme pour les divertir ; & encore
un jour de jeûne, par des gens qui forçaient de
leur table.
Quand ils revinrent à T y r ils n’y trouvèrent plus . LI11' S A t r . \ ; . « J Fin du concile . Atnanaie; mais après qu ils eurent rapporté leur de Tyr.
information, lesEufebiens firent prononcer contre r.
lui une fentencede dépofition, avec défenfe de de- 1 ,1 , , ,
_ meurer a\ .Ail exandi r-ie,i d e peur que fra pre> fre- nce n’y WmËMm
excitât de nouveaux troubles. La plupart des evê-
ques fouferivirent à ce jugement ; maïs il y en eut
quilerefuferent conûamment, entre autres Marcel
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