
3 * 2 P I P
F ig . 33 ) autres outils pour polir le tuyau*'
F ig . 34, caillou de forme conique pour donner
le dernier poli aux pipes.
P L A N C H E I I I « .
F ig . 3 ? , fondation d’un petit four à pipes.
F ig . 3 6, élévation extérieure du même four.
F ig . 37, coupe horifontale.
F ig . 38 , coupe verticale,
P L A N C H E I V e.
F ig - SP y pot à\ pipe avec fou couvercle.
F ig . 40, coupe verticale.
Fig» 4 1 5 élévation d’un four à pipes de Gouda.
Ce four eft rond ; CD , Ion diamètre extérieur
qui eft de feize pieds. La voûte a un pied d’épaif-
feur ; ta. plus grande élévation de O en F , eft
de treize pieds & demi ; F , trou par où fort la
fumée ; _ ddd, évents qui fervent à faire jouer la
flamme jufqu’au haut. Ces trous au nombre de fîx
font toujours ouverts ; A , ouverture haute de cinq
pieds, & large de trois, par où l ’on entre pour
placer les pots ; B , ouverture par où l ’on allume
le feu ; il y en a trois, comme on le voit fig . 43 ;
nnnn, j*onds de fer pour aflujettir le maco , pour
recevoir deux barres de fer deftinées à foutenir la
maçonnerie que doit boucher la porte ; bb, deux
cercles de fer qui enveloppent le four.
P 1 P
Fig. 41, coupe verticale du four ; O, trou qu? s’ouvre 6c fe ferme à volonté par une porte de
fer, pour rendre la flamme plus ou moins vive $
d%gy 3 canal circulaire qui fépare des murailles
1 endroit e , où l’on met les pots pppp , &c. Il eft
recouvert de briques courbes xxx ( de même que
le trou abce, fig. 44 ) qui laiffent entr’elles des
intervalles n , fig. 44 , par où la flamme puiiïè
paffer.
Fig. 43 , Seéfcion horifontale du four pour la
ligne ponâuée v , de la fig. 41* BBB , trois ouvertures^
par où l’on allume le feu;/, g , k %
canal circulaire; <z,t, d t b 3 deux conduits avec
lefquels le canal circulaire a communication ; ils
font ménagés fous l’efpace circulaire où l’on met
les pots , & dans l’endroit où ils fe croilènt, fe
confondent avec ce trou a , b , c t e fig. 44, lequel
n’eft proprement que la partie ik , du conduit bd% reliée à découvert.
Fig- 44 » coupe du même four fur la ligne ££ ,
de la fig. 41 , qui n’eft mife que pour indiquer
cette coupé; PQR , le canal circulaire recouvert
de briques ; x x , laiflànt aufli entr’elles des intervalles
n n 3 pour l’iffue de la flamme; £, £, c, e y
le trou du milieu ou l’elpace ik , fig. 43 , recouvert
de même ; H , cercle ponâué , eft l’efpace qui
répond au trou du milieu de la voûte par où fort
la fumée ; dddddd , emplacement des évents ;
D E FG , efpace circulaire où l’on met les ponts s A, la porte»
V O C A B U L A I R E .
A ngloises (pipes ) , on appelle ainlî celles dont
le talon eft pointu, au lieu qu’il eft plat dans
les autres.
Barreau ; barre de fer triangulaire. Cet outil
fert à battre la terre à pipe, fur l ’établi.
Batteur ^ le ), ouvrier qui prépare la terre pour
faire les pipes.
Battoir de bois ; il eft tout-à-fait femblable
a ceux dont fe fervent les blanchiffeufes pour battre le linge. On l ’emploie à battre la terre dans la
troinème cuve, & a donner la forme cubique aux
pièces de terres battues.
Barrures ; ce font les pertes irrégularités qui
te trouvent fur la pipe.
Boisseaux ; on nomme ainfî de petits pots de terre fans fond. ■
Broche de fer ; outil en forme d’aiguille quî
fert à percer le rouleau de la terre à pipe.
Brosse ( la ) ; elle eft de crin. On l ’emploie
à nettoyer l ’établi quand le batteur fe difpofe à
battre la terre.
Brouillards ( donner des) ; c’eft fouffler de
1 eau qu on a dans la bouche fur des parties de
terre qu’on veut humeder.
C achïnbo ; nom que les nègres donnent au fourneau
de terre rougeâtre, dont ils font une pipe,
en y adaptant un tuyau de rofeau;.
C achottes ou C ajottes ; on donne ce nom â
des pipes dont le fourneau n’a point d’appendice
de terre ou de talon.
C alumets ; efpèce de grandes pipes dont f$
fervent les fauvàges.
P I P
C apucine (pipe à la) ; c’eft une pipe dont le
fourneau eft uni & fans talon.
C hambre ou pot ; c’eft un endroit à couvert
dans un four à cuire la terre.
Chandelier ; on donne ce nom à un petit
pilier de terre qu’011 pofe au milieu d’un fourneau
a cuire la terre des pipes.
Cigales ; on nomme ainfî des feuilles de tabac
roulées comme un tuyau de pipes.
C outeaux ; lames de fer fixées dans un tonneau,
qui fervent à divifer en parties très-minees
les pains de terre qu’on y a mis.
C roches /pipe s), on nomme ainfî les pipes
dont le fourneau , autrement la tête , fait un angle
droite avec la queue.
^ D e m i - c r o c h e s ( pipes ) ; ce font les pipes dont
1 inclinaifon de têtes tient le milieu entre celles
des croches } & celles' des pipes ordinaires.
D entelle ; on nomme dentelle les petits filets
qui fe font en parcourant le tour de la tête de la
pipe avec une petie fcie.
Douzaine ; c’eft «11e poignée de quinze rouleaux
de terre à pipe.
Ecumette ( 1’ ) ; elle eft formée d’un cercle
de fer percé de plufîeurs trous , fur lequel on
aiufte- un étamine de crin ou un treillis ferré de
fil de laiton ; elle fert pour enlever les ordures
légères qui étoient engagées dans la terre, & qui
viennent nager à la furface de l ’eau lorfqu’elle
eft détrempée.
Estrjq u e u x ( F ) ; c’ eft un infiniment de fer
dont on fe fert pour emporter les bavures attachées
d la pipe au fortir du moule.
Etampe ( 1’ ) ; c’eft une pile de bois fervant â
battre & à comprimer la terre dans une des
cuves.
Etampeux/ 1’ ) ; poinçon de fer qu’on fait entier
dans la tête du moule, pour rendre les parois-
de la pipe d’une égale epaiflèur.
Falbala ; pipe dont le tuyau eft courbé en
demi-cercle.
F ourneau; c’eft au bout recourbé du tuyau de
la pipe, un évafement dans lequel on brûle le
tabac«,
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GoOet ; c'eft la tê te , eu le fourneau, ou l ’éva-
fement où l ’on allume le tabac.
G uinguettes ( pipes ) ; ce .font les pipes dont
le fourneau eft très-petif.
L ouchet ; infiniment coupant comme une petite
bêche.
Maillet de bois y uftenfîle qui fert au batteur
pour éerafer la terre à pipe.
Mande d’osier ( l a ) ; panier d’ofîer à deux
petites anfes, très-fin : il eft garni intérieurement
de toile. On s’en fert pour tranlporter la terre à
1 pipes.
Moule de cuivre ; il eft formé de deux pièces
fur chacune defquelles eft gravée en creux la moitié
de la forme extérieure de la pipe.
Nouveau marié (pipe du); c’eft une pipe dont
le tuyau & la tête font chargés d’ornemens en
relief. Les Hollandois la donnent par fupplément
à chaque greffe de pipes qui fe vend dans leurs
manufactures, .
Palette ( la ) ; eft un louchet dont l ’ufage eft
de fervir à remuer la terre Jorfqu’elle eft détrempée
, ou pour la tranfporter d’une cuve dans l ’autre
, & de là fur l’établi.
Pierres de torrens ; on nomme ainfî deux
cailloux dans lefquels on a creufé des calibres
de la greffeur du tuyau & de la tête de la
pipe.
Pipe ; c’eft un long tuyau de terre cuite très-fine,-
ayant à l’un des bouts qui eft recourbé , un éva-
■ fement qu’on nomm e fourneau , dans lequel le tabac
brûle,
Piqueron ( l e ) ; c’eft une forte de bout de chevron
arrondi, dont les extrémités font prefque terminées
en pointes. On s’en fert dans quelques ma-
mufadures pour battre la terre.
Presse ; elle eft formée d’une gouttière de fer
fondu & brut, dont l’intérieur eft revêtu par deux
planches, une de fer poli, & l ’autre de bois; pan
le moyen d’une v is , la planche de fer eft fortement
preffée entre le moule qui s’appuie fur la
planche de bois.
Razette (la) ; ratifliire de fer dont on fe fers
pour ôter la terre qui refte collée fur l’établi après
qu’elle a été battue.
Reperes ; ce font de petits avancemens hors du
moule de la terre à pipe*