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après quoi il applique un autre ruban par-defïus la
coefFe ou rézeau depuis le front jufqu’à la nuque du
cou«
Cela fait, il commence à coudre les trèfles |de
cheveux fur la coefïe, en commençant par les bords ,,
& continuant ainfi tout au tour à placer les autres
rangs les uns après les autres, jufqu’à ce que la
coëflre (oit entièrement couve.rte de trèfles«
Monture p l e in e ; c’eft la monture d’une perruque
qu’on conduit jufqu’au» deflous des oreilles
qu’elle enferme.
Monture a orelixe ; c’eft la monture d’une
perruque qui laifle les oreilles à découvert.
Monture â demi-oreille ; c’eft la monture qui
en cache le haut, & laifle le bas à découvert.
Morfil ; c’efl l ’extrémité très-mince & ïâns
confîfiance du coupant du rafrir, ou de tout autre
infiniment tranchant, lorfqu’il a paffé fur la meule
du coutellier.
Moule de perruquier ; c’efl un morceau de
bois tourné , fur lequel on roule les cheveux pour
les frifer.
N oeuds ; pièces particulières à la pèrruque"nouée :
ce font deux affemblages de longs cheveuxv qui
pendent derrière cette efpèce de perruque de cha- .
que coté de la groffe boucle. On relève chacun
par un noeud fi-mple.
N o i r ; c o u le u r d e c h e v e u x q u i a d if fé r e n te s
n u a n c e s t e l l e s q u e l e n o i r p l e i n , l e p e t i t n o i r , &
l e n o i r jais-.
PAPiLLOTTES ; ce font de petits morceaux de papier,
avec leïquelïes les perruquiers enveloppent
les boucles des cheveux qu’ils ont Frites, afin que
ces boucles ne fè lâchent point, & qu’elles puifr
fent fiipporter l’aâion du fer fàns être endommagées
par la chaleur.
Papïllotte tortillée eft celle qu’on emploie
pour 1-a frâfrre des -cheveux •très-court« ; en tortille
dans les doigts en long -une petite lanière de papier
-, on la tourne av.ee îe cheveu -, puis raflem- f
blant les deux bouts du'papier, on les tortiUeen-
frmbie, en fuite on couvre le tout d’une papïllotte
ordinaire,
F a .q u .e t s ; o n n om m e a in fi les portions -de e h e - ;
v e u x p ré p a r é s .& prêts à t f e f l e r .
Passée ;.c*eïl environ trois douzaines de cheveux
qu’on trèfle fur les fries iorïqu’eti fait ‘quelque •
perruque. |
P E K
preLnedsr ea plap rentis perruquiers commencent par ap* pajfée
a fPfiafessr etro uat uc hfeaur d;, c’cehfal qfauief îrp , aapvïlelco ttlea tlê’uten ed uap freèsr cl’haeuvtreeu ., pour faire tenir la fri (lire en deffechant la
rafPoairs sàe rpl uSfuieru rsl ére pcruifiers ;f cu’re ful nc ocuulierr p lraé plaamrée, afdiun de le faire eouper.
Pâte de cwèveux , terme de perruquier; c’efl une
dqeusa nbtiiltbé oqduee tèsh, epvoeuurx lmeuirs d&on fnoerrt elma efrnitf rrroeu,l éqsu ’fohnr feanrfienrem qeu id aenfls llaa mpoâitned rfea itdee atvoeucte cs e,t tqeu p’oanr tiaep pdee lllae des recoupettes , après qu’ils ont été bouillis SC j fâchés.
cheLveesu pxe errnutqreu ideersu xp ofeuurfilalierse dleen pt appâiteér ,d r&e flleesn tp laetuifr*s ffoieursr , yju fmque’tàt ecnet qlua’ epllâét ea iqt uà’-iplse uf-opnrtè sc lueisr et rdoaisn sq ulaerutsr- de fe cuiflon.
tâgPese. iegnn eds eduxe pdeirffrérueqnuteise rp r; oçpeosrptieoîngsn edse fsr ndte nptasr ~; . &d’ uénl oibgonuéte sà , l&a dmeo iltàié . juléfqsu ’dà eln’atsu trfer nbto uptl upsl ugsr efifnfeess &en fedrernétess ,; lc’aeuutxr ep onu’erf ft ecmomniepso fné’eo nqtu eq ud’’uunne m manocihtieé- ou qu eue.
etrPanegrerrusq, "upeo u;r tCeonëifrf ulriee uf aidtee s acvheecv eudexs ncahteuvreeulsxr: il y a des perruques nouées, — quarrées , — a la'
brigadiére , — de palais, — d'abbé , — en bourje &c.
quePse :r irl uefql ueine rm ;ê mceel utie mqpusi fbaairt b&ie rv, ebnadig dneesu pr,e rértuu
avrîrfaten geen ;t iitlr er adf’èo,f f&ice p ;e itlit ctoeunpire dleéss bchaienvse.ux , il les
de Pceutivitre s eëataum , éi nefnin dimedeannt sd,e ibl apiegunte ucor;n itle nefiir rodneudx* dpaî-nnst else, ibl aian u nlees âenaufex ; cihla ufdeerts à•& mFêroleidr ees,n ïàe rsobrelerr de l’eau , &c.
le Pgirearinr eef la t rrèas-sfioni r: o, nf r'rst’een dfee rpt ieproruer paoilgiuei•&fe rd olents- rafoirs en y répandant do l’hoïle,, -& ,pa-ffaîit obliquement
le rafoir par-deflus de coté & d’autre.
moCrceesa pui-edrer ebso isfo qnuti loerudri nfèarirt edme emnat nacjhuef i,é easu 'mfuor yuenn duquel on fe fert plusr commodément de res-
pierres.
Pierre 'de la -omette ; -c’eft unie banne pierre
P E R
$ rafrir; elle fe trouve dans des carrières auprès
de Liège.
P laque ; treffes de cheveux longs, plats &
ondés par la pointe , dont on garnit tout le derrière
de la tête de certaines perruques.
Plombs , terme de co'èjfeufe ; elles appeiloient
plombs > dans le fiècle dernier, des pyramides ou
cônes de plomb, d’argent ou d’autre métal, dont
elles fe fervoient pour coëffer.
Ces plombs de toilette tenoient par la cime à un
ruban que les femmes attachaient à leur bonnet,
pour le maintenir pendant qu’on ajuftoit le refte de
la coëffure.
Pointe de cheveux ; c’ efl cette extrémité de
cheveux par ou les perruquiers commencent à-tournai:
la bout le de la frifure : l’autre bout s’appelle
la the : c’efl par la tête que les_cheveux fe treffe-nt.
Pommade forte ; on la fait en mêlant un peu
de poudre dans la pommade.
Poudre ; préparation de certaines farines qui
répandues fur les cheveux , leur donnent ( un oeil
blanc.
Poupée ; tête de carton, grande comme nature,
fur laquelle on accommode les perruques des
femmes.
Prépara-ge ; c’efi la difpofidon des matériaux
propres à une frrte d’ouvrage.
Préparer la perruque ; c’efl travailler le cheveu
jufqu’à ce qu’il frit trefié.
Q uarrure ; c’eft les deux der-riè-res de la perruque
quarrée, formés par les derniers corps de
rangs croifrs que l’on tient longs -, étagés & frifés.
Ils accompagnent la groffe boucle , & tombent |
au-delà quarrément -fur les épaules.
Queue , terme de perruquier; mettre des cheveux
en queue, c’efl attacher le derrière d’une chevelure
avec un cordon , & la couvrir depuis -le haut fnfr
qu’en bas , en roulant tout aütour un -long ruban»
Queue de veau , de gêmfle , &c. Ôn mêle quelquefois
parmi le crin-de cheval ce lui du -fanon ' de •
la qu’eue des gé-niftes qu-aad il fe trouve allez fort ;
& on s’efl -avifé de nommer -par dérifî-on perruques
de queue de veau celles qui, font -entièrement de j
crin.
Rafraîchir fur le doigt ; ce terme fe dit lorfr
que tendait F index de la mafn gauche , on amène "
defliTs les 'boucles ; frit 'dès cheveux naturels *ou de
la -perruque /Srqu'eïifarte en coulant tes 'cifeaux le 1
P E R j 2 f
long de ce doigt, on en coupe les pointes qui dé-
paflent, afin d’égalifer les cheveux par leurs extrémités.
Rangs ; on nomme ainfi les trefles de cheveux ,
quand elles font coufii-ès les unes au - defîus des
autres.
Raser; c’efl couper la barbe ou le poil avec un
rafrir.
Rasoir ; infirument d’acier defiiné à trancher
au raz de la peau la barbe, les cheveux.
Règle à étager ; règle de bois marquée par des
lignes efpacées qui fervent à mefurer les différentes
longueurs de cheveux des pa quets .avant de les
treflèr.
Relever les paquets ; c’efl: tirer les cheveux par
la pointe , & les renouer tout de frite par la
tête. .
Repasser la Barbe; c’eft la mouiller une féconde
fois pour y repafier 1-e rafoir, afin qu’elle frit
coapée an plus près qu’il efl poffible.
-Réseau ; o-n nomme-ainfi une ëfpèce de petit
filet tond qui fait partie de la .monture des perruques.
Ret’A-p-er .les cheveux, ter mie de perruquier; c ’eft
les peigner à rebours en «commençant par le côté
de la pointe, afin de faire renfler la frifrre pour
arranger enfuite les boucles.
Rouge d’A ngletfrre pour les cuirs à rafoir ;
c’eft de Facier fondu avec du frufre, enfrite bien
broyé.
Ruban â perruque ; efl un tifla de fiîofel.’e
que les perruquiers placent au tour d’une perruque
pour en fortifier -lés bords en dedans de la
coëfre. Ils en appliquent encore un autre plus large ,
depuis le toupet-au front jufqu’à ia nuque, du col
en, .paflànt par Je -frmmet de la tête, celui-ci fe
pofe entre la côëffe & les t-reffes de cheveux. Le
premier fe nomme ruban de tour ^ & l’autre riikan
de -plaque
. Sac- a poudre ; petit fac de peau de mouton „
dans . lequel on met de la poudre pour la tranf-
potter.
Sandales de baïn ; elles frnt à femelles & talons
dé bois , ^doublées en -dedans de futaine, ainfi
que lears étriers elles -fervent à mettre les pieds
à nud, pour paffer du bain à l’étuve & réciproquement.
Sera*n ; îiotti cfe la plus ^groffe carde des perru-t