
deffus le verre recuit ce qui y eft refté de la terre
de l’ochre.
Brosse de quartier ; on appelle ainfî une greffe
broffe attachée diagonalement à un bâton; le peintre
s’en fert pour blanchir -les murailles.
Brosse d’imprejfîon j elle eft moins forte & moins
longue que la broffe de quartier.
Broyer"; c’eft écrafer fiir le marbre , avec l’intermède
de l’eau, ou de l ’huile , les matières colorantes;
C hipolin : c’eft une belle détrempe vernie.
C ire , Teinture en ; c’eft une peinture dans laquelle
on fe fert de la cire diffoute dans de l ’huile
de térébenthine.
C oucher ou imprimer j c’eft mettre des couleurs
l’une fur l ’autre, à plufieurs reprifês.
C ouleurs broyées a teau ; ce font des couleurs
préparées & réduites en petits tas, qu’on
peut employer en les détrempant, fbit à la gomm
e , foit à la colle , fuit à l ’huile.
C outeau pour la palette du peintre ; c’eft une
lame mince, flexible & arrondie. Elle efl emmanchée
dans un bois _ très-léger , & fert a etendre
ou à relever les couleurs fur la palette.
Détrempe ( peindre en ) ; c’eft peindre avec
des couleurs broyées à l’eau & détrempées à la
colle.
D étrempe commune j celle qu’on emploie pour
des ouvrages greffiers , elle fe fait en infufànt
des terres a l’eau & les détrempant avec de la
colle.
Détremper ; c’eft donner à un liquide une
teinte de couleur qu’on puifie enfûite étendre avec
la brofle.
D rague; outil compofe d’un ou deux poils de
chèvres , longs d’un doigt au moins, attachés &
liés au bout d’un manche comme un pinceau.
Cet outil fert au peintre fur verre , à faire les
traits de fon deffin.
Echafaud volant à l’ufàge des peintres ; c’eft
tin échafaud' conftruit avec deux échelles horizontalement
attachées, l’une au-defîüs de l ’autre.
Eludorique ( peinture ) ; c’eft une peinture
dans laquelle l’artifte paffe fon pinceau à travers
une eau très-claire pour atteindre le fonds fur
lequel il couche les couleurs qui font à l ’huile«
Encollage blanc ; c’eft du blanc infufe dans
une pinte de forte colle de parchemin, à laquelle
on joint un demi-fetier d’eau, & qu’on fait chauffer
pour en donner une feule couche très-chaude.
Encoller ; c’eft étendre une ou plufieurs couches
de colle fur le fujet qu’on .veut peindre.
Encaustique (peinture à 1' ) , c’eft la peinture
où la cire tient lieu d’huile, & dont on pafle
enfùite le tableau fur le feu.
Epouster ; c’eft promener une broffe fine ou
un pinceau fur l’ouvrage , pour en enlever la
pouffière ou autres ordures qui ont pu s’attacher à
la couleur.
Essais ;le peintre fur verre appelle ainfî de petites
bandes de verre de huit à neuf lignes de large fur
fept à huit pouces de long colorées fur chacune
des différentes couleurs employées dans un ouvrage,
& que l’on retire du poêle de cuiffon.
Feces ou lie ; parties groffières que les liquides
dépofènt par le repos.
Ferret d’Efpagne ; c’eft une préparation du
cuivre feul, ou du fer & du cuivre. Le ferret. entre
dans la compofîtion de différentes couleurs dont
on veut teindre le verre.
Flux ; corps vitrefcible qui entre en fufîon, &
qui fert de bafe a la peinture en émail.
Fond; c’eft la même chofe que champ ; c’eft
l ’endroit où l’on couche les premières couleurs.
Fondant ; matière vitrefcîble dont les émail-
leurs fe fervent pour leur ouvrage.
F resque ( peinture à ) ; on nomme" frejque l’enduit
encore frais fur lequel le peintre calque fès
déffins qu’il peint enfuite.
F ritte ; c’eft la calcination des matières du
verre.
G lace ( peinture fur) ; c’eft une peinture faîte
fur une feuille d’étain que l’on applique enfuite
derrière la glace.
G lacer ; c’eft employer une couleur ou une
teinte tranfparente, qui laiffe appercevoir le fond'
fur lequel elle eft couchée.
Glacis , c’eft l ’effet que produit une couleur
tranfparente qu’on met fur une autre qui eft déjà
sèche.
G ros blanc ; c’eft un mgftic compofé de blanc
& de colle.
Hacher ; c’eft donner de l’effet aux divers objets
que l’on, veut ombrer.
Hampe (la) ; c’eft le nom du manche d’un
pinceau.
Huile ficative y elle fê prépare en mettant
Une demi-once de litharge, autant de cérufe calcinée
, autant de terre d?ombre & autant de talc ;
en tout deux onces de matières pour une livre
d’huile de lin.
Huile fimple ( peinture a V ) ; c’eft une peinture
faite avec des couleurs broyées à l’huile de
noix.
Huile vernie-polie ^peinture a V ); celle qui
exige pour fa perfedion d’être, préparée par des
teintes dures.
Impression (l5) ; c’eft un enduit de. blanc de
cérufe broyé & détrempé à l’huile qu’on • étend fur
îe fujet qu’on veut peindre.
L itharge ; chaux de plomb à demi vitrifiée,
L itharge d’or ; c’eft la chaux de plomb qui
donne un rouge approchant de la couleur d or.
L itharge d'argent ; c’eft une chaux de plomb
dont la couleur approche de celle de l’argent.
Magnésie ou M.anganéfe ,* fubftance propre, la
perfedion du • verre. C’eft une mine de^ fer d un
gris tirant fur le noir , fuligineufe & ftriee.
Marbree ; c’eft imiter le marbre par différentes
teintes.
Marbrure; imitation que le peintre en bâti-
mens fait de différens marbres.
Masse ; les peintres en bâtiments commencent
par faire-la maffe, c’eft-à-dire le fond du marbre
qu’ils veulent imiter.
OEillets ; petites ébullitions qui s’élèvent quelquefois
à la furface des- émaux pendant leur
fufîon.
O r d'Allemagne ; c’èft le cuivre réduit, en
feuilles.
O ripeau ( F ) , préparation du laiton propre à
teindre le verre en bleu célefte.
Palette ; planche- de bois,mirjce de figure ovale
ou quarrée , ayant fur le bord un trou de figure
ovale, affez grand pour y pouvoir paffer le pouce de
la main gauche. La palette fert pour y placer ,
par petits tas, les couleurs broyées à l’huile,
P a r f o n d r e ; c’eft faire d’émail, en les expofant à ulna fefuuf îofinïf fdifeàsn t,c..ouleur*
Peau-de-chienner ; c’eft adoucir avec dè la peau
de chien & de la pierre-ponce, ce qui eft raboteux
dans une couche de blanc.
fortPese idned rfeii jeat sl d’hesu itleerr e; s cc’eoflto raépepsl,i qouue r aufutrre st ofuutbeSs tances broyées & détrempées à l’huile.
Peinture d’impression ; c’eft Fart d’imprimer
pdrivéperafrèése sc oàu clhae sd édtree mcopuel e, uràs ld'h’uunilee mouê maeu tveeirnnties ,,
fur des ouvrages de menuiferie, de maçonnerie ou
de ferrurerie.
fubPfetarnicgeu emuéxta ll(ilqeu)e oouu ppieirerrere dpee fTaénrtieg,o rcdo mefpt aucntee,
nbloainrete, àd iflf’iaciimle aàn tm, etattnrte peanr lpao ucdoruel è&u rf oqrute rëpfafre mfâ- pefanteur. Elle eft à tous égards une forte de man-
ganèfe.
Pinceaux, outils pour étendrè la couleur. Ils
feonncth affafiétss ddea nps odiless dteu ybaluaxir edaeu poluu mdee .petits gris, &
Pincelier , petit vafe de cuivre ou de fer blanc
tairtreo npdlia qpuaer pleosf édee udxan sb ofuotns ,m &il ifeéup. arOc np ayr umneet pdee
l’huile ou de l’effence pour nettoyer les pinceaux*
Plaque-sein : le peintre fur verre nomme ainfî
un petit baffin de plomb ou de cuivre, un peu
oquv’aellele, dans lequel il dépofela couleur noire lorsa
été broyée.
Plinthe , planche mince & étroite, qui eft en
relief au pourtour des lambris d’un appartement.
Plomb , petite maflè de plomb fufpendue à une
ficelle de fouet très-fine. On s’en fert pour prendre
fa-plomb.
ce Pmloonmcbe a,u oduet ipl ldoum pbe, inqturie ffuerr t vàe rrreet.e nCier plao idpsiè ocue
ddaen sv efrorne v fceornvtaonutr .y&de pfloantd ds aàn sl afo pne aifnttieutrtee,. eft rond
Plumeau ou plumaceau, efpèce de balai, fait
avec de fortes plumes de dindon. Il fert aux peintres
pour oter la pouffière avant de dépofer leurs
couleurs.
Ponce de chaux ; c’eft un nouet rempli de pouf-
k £tçre de chaux 2 éteinte à l ’air.