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iTî CLIMATOLOGIE.
est pas de même pour les (lifféreiices entre les moyennes
mensuelles barométriques : elles paraissent être beaucoup
plus fortes dans la capitale ottomane qu'à Trébisonde, où
cette ditrérence n'est que d'un millimèire en moyenne
annuelle.
2. Quant à la marche diurne du baromèire à Trébisonde,
voici comment les maxima et les minima s'y trouvent répartis
lorsque nous les déduisons des moytmnes mensuelles
de chacune des trois observations diuriies :
Maxima.
Janvier,
l-'évrier.
Mars 18.'i8 et 18/i9.
Avril 1848 et 1849.
Mai.
Juillet.
Octobre.
.Novembre.
Décembre.
\ 10" du matin...
a"* après midi... (
•lO" du soir..
Janvier.
Février.
.Mars I8/18 et tSW.
Avril 1849.
Mai.
Août.
Avril 1848.
Juillet.
Septembre.
Octobre.
-Novembre.
Dans le cours de ([uatorze mois le maximum a donc
eu lieu li fois à 10 heures du matin, 2 fois à 2 heures
du matin, et 1 foisà 10 heures du soir; le niiniinum 8 fois
à 1 heures après midi, 1 fois à 10 heures du matin et b
fois à 10 heures du soir. Do ceci il résulte qu'à Trébisonde
CMAPITHE 111. 473
comme à Constantinople les maxima diurnes barométriques
les plus fréquenis se font seulir à 10 heures du malin et
les minima à 2 heures après midi, et que cependant les
anonuilies jouent uu rôle beaucoup plus important à Constantinople
qu'à Trébisonde; car laiulis que daus cette
dernière ville les maxima à 10 heures du matin constituent
u n chiffre presque égal à celui du total des observations,
dans la première les maxima dont il s'agit n e forment qu'un
peu plus de la moitié du total et en laissent à peu près le
tiers aux maxima à 10 heures du soir, lesquels, à Ti'ébisonde,
ue comptent que pour un quatorzième du tolal.
Quant aux varialions daus les heures des minima, les différences
sont beaucoup moins grandes entre les deux villes,
car à Trébisonde les minima à 2 heures après midi occupent
un peu plus de la moitié, et à Constanlinople un peu
moins lie la moitié du tolal des observations.
3. L'amplitude des oscillations diurnes, déduite de la
différence entre les moyennes mensuelles des trois observations
diurnes, paraît offrir la plus grande concordance
entre les deux villes, car si l'on compare la moyenne annuelle
de 1848 à Constanlinople à celle des dix mois
empruulés eu grande partie à la même aunée 1848 à Trébisonde,
ou trouve que les chiffres respectifs sont parfaitement
identiques, llalgré tout, la répartilion de l'amplitude
de l'oscillation moyenne entre les quatre saisons de l'année
est loin de se présenter de la même manière dans les
deux localités, car taudis qu' à Constantinople c'est pendant
l'hiver et le printemps que le baromètre paraît subir en
moyenne les plus fortes oscillalions diurnes, à Trébisonde
c'est au coniraire pendant l'automne que ces oscillations
soni le plus marquées.