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532 CL IMA T O I . O G I I i .
cliandagh et le cours inlërieur du Kizii-Irmak, c'est moins
uue contrée monlagneuso qu'uue vaste inlumescence à
surface très-accideiiiee, niais qui n'est interrompue par
des montagnes proprement dites que le long de la rive
gaucho du Kizil-Irmak, entre Amasia et Samsoun'. Si
nous prenons la moyenne de dix localités nous aurons
une altitude moyenne de 927 mètres porn' la région comprise
entre Yechil-Irmak et le Taouchandagh ; et comme
elle est à peu près sous la même latitude que la contrée
située à l'Est de la plaine de Telierchéhéhémbé, nous pouvons,.
sous le rapport cliniatologique, la comparer également
à Brousse, mais en ne retranchant des moyennes de
cette ville que 3° o, à cause de C22 mètres d'altitude et
d'un degré environ de latitude que Brousse a de moins.
Ainsi la région dont il s'agit aurait les moyennes approximatives
suivantes : moyenne annuelle 11° 5, moyeuue
hivernale 1°S, moyenne estivale 19° 3.
Des chiffres que nous avons attribués aux différentes
parties du Pont occidental il résulterait que l'ensemble de
cette portion de l'Asie Mineure aurait une moyenne annuelle
de 10, uue moyenne hivernale de — 0.3, et une moyenne
estivale de 16° 2. Ces moyennes se décomposeraient de la
jnanière suivante ;
Vallées 13 3 21
P l a t e a u x 11 1 19
Moatagnes 8 —5 10
1. Voy. Géogr. jiltys.,1. (96.
2. Point culminant de la route ciui va de Latliki i Amiisia 1084"; Ladilii 871";
Bouchalandagh enviïon 1500"; Minosdagb environ laoo"; r.nrekbela 1081";
Viïir-Keupfu 915"; Mcrzivan 6 i4" ; Kavaarslan 9C6"; Kavali à 7 lieue,? an S.-O.
de Samsoun 058"; hauteur du Mourad-Innah à 5 lieuCH au Sud de Samsouu 353".
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C l l A P l T K E IX.
La région occidentale du Pont doit nécessairement mettre
un terme à notre revue climatologique de l'Asie iMineure,
uos explorations personnelles ne s'étendant pas au delà;
d'ailleurs , aucune série d'observations u'a encore ete
publiée sur les régiom ponli,,ucs situées à l'Est de frebisonde
Nous en dirons autant de l'Arménie, car bien que
nous possédions dans ces contrées deux points (Erzeroum
et Érivan) qui aient été l'objet de quelque élude, ils resleiit
isolés et ne peuvent nous fournir une induction quelconque
relativement au reste du pays, car les accidents,
aussi nombreux que considérables , qui caractérisent la
surface de son sol ne sauraient être dûment appréciés,
faute de mesures hypsométriques suffisantes. Cependant,
les données que nous fournissent Erzeroum et Erivan,
mais surtout Vexbaussement très-considérable que doit
offrir l'Arménie, à en juger par le labyrinthe de chaînes
Irès-élevées qui la sillonnent de toutes parts, nous autorisent
à admettre que les températures moyennes y sont
probablement plus basses que dans toutes les parties de
l'Asie Mineure que nous avons explorées jusqu'ici ; et que,
de plus il y existe peut-être certaines causes frigorifiques
hidépendantes de l'allitude du sol et produites par des
conditions que l'étude de la contrée pourra seule nous
révéler. C'est ainsi que l'altilude d'Érivan n'explique point
les froids excessifs et la température estivale disproportionnée
qui caractérisent cette ville; la présence des crêtes
neigeuses qui l'entourent ne suffit pas non plus à l'explication
de ses conditions climatériques, car on connaît sur plus
d'un point de notre globe des positions analogues sans qu il
en résulte d'aucune manière un climat excessif comparable
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