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9. PAMPHYLIE. NOUS ne désignerons sous cette dénomination
qu'une bande côtière hordée au Sud par la portion littorale
comprise enlre Adalia et Alaya, à l'Ouest par une
ligue tirée d'Adalia jusqu'au versant méridional du Kefkedagh,
à l'Est par une ligne qui remonterait i'Erguinsou
jusqu'aux parages de ses sources, et enfin au Nord par
une ligne cotirbe tracée entre les sources de ce cours d'eau
et le versant méridional du Kefkedagh. La bande littorale
de la province jouit d'un climat t rès-doux que nous avons
déjà comparé à celui de Tarsus ; entre Adalia et le torrent
Keuprusou, cette bande, qui plus à l'Est ne constitue qu'uu
cordon littoral, s'élargit beaucoup, tout en se bombant de
plus en plus à mesure qu'elle approche des grands remparts
pisidiens, qui dans ces parages ne sont plus représentés
que par des bauteiirs comparativement peu considérables.
Toutefois, l'exbaussemeut progressif de cette partie
de la région côlière de la Pampbylie ne commence à
exercer une action appréciable sur la tempéi-ature que
généralement à environ o à 8 lieues dans les terres. Il
n'en est pas de même de la portion littorale comprise entre
Keuprusou et Alaja, car le domaine du climat auquel celui
de Tarsus peut servir de type est limité à un espace fort
étroit et se trouve déjà sensiblement modifié aussitôt qu'on
remonte les hauteurs qui bordent cette partie du littoral.
Cependant, à en juger par la nature toute méridionale de la
végétation, les parties inférieures et même moyennes des
vallées étroites et rocailleuses ou coulent les nombreux cours
d'eau qui sillonnent la côte enlre Alaya et Keuprusou, doivent
jouir d'un ciel assez doux, qui probablement n'abaisserait
que d'un degré ou tout au plus de deux la leni|)ératur<'
moyenne de la bande maritime de la Pampbylie, en sorle
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(pie la moyenne annuelle de l'ensemble de cette contrée
(-st peut-êire de 18 à 20 degrés, la moyenne hivernale de
iO à 13 degrés, et la moyenne estivale de 28 à 20 degrés.
I.e 19 novembre 1848, me trouvant campé au milieu des
magnifiques ruines d'Ariassus », qui se dressent à trois
lieues et demie à l'Onest d'Adalia, j 'y observai la température
de l'eau an fond d'un puits antique admirablement
travaillé : la distance de la surface de l'eau à celle du sol
est de 10 mètres 67 centimètres ; à midi la température de
cette dernière était de 9" 7, et celle de l'air ambiant 15°;
le décroissement de la température était donc de 0.3 par
mètre, proportion qui est un peu plus forte que celle qui
se présente ordinairement dans la zone tempérée où, selon
François Arago 2, elle est de 0.3 par mètre.
10. LYCIE. En y comprenant la Cabalia et le Miiijas que
les anciens ne considéraient pas toujours comme parties intégrantes
de cette province, la Lycie se trouvera limitée de la
manière suivante : au Nord, par une ligne qui, partant du
Karadag dans la direction O. -E. - N.-O, passerait par l'Ogludaiîh
et l'Aladindagh pour aboutir au versant oriental du
Bosdagh; à l'Ouest, par le Dolomantchaï depuis l'Aladindagh;
à l'Est, par une ligne tracée d'Adalia jusqu'au Kefk
é L g h ; enfin au Sud, par le littoral compris entre la ville
d'Adalia et l'embouchure du Dolomantchaï. Comme en Pisidie,
les montagnes et les plateaux jouent en Lycie un rôle
dominant. Seulement, tandis que dans la première de ces
deux régions la croûte terrestre est partout plus ou moins
bombée "et renllée. de manière que les surfaces horizontales
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-1. vie (lo Poispnii, p.
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